Le blog d'Hélène Bodenez 

 

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 14:00

Où qu'il aille, aussi loin qu'il voyage, Jean-Paul II ne prononçait aucune homélie, aucun message sans faire mention de l'importance centrale du dimanche. Voici une vidéo pour nous remémorer quelques moments forts.

 


 
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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 18:15

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Il y a sept ans, en la fête de la Divine Miséricorde, le pape Jean-Paul II mourait. C'était le 2 avril 2005.  Proclamé bienheureux l'an dernier par son successeur Benoît XVI, le pape slave pourrait être bientôt canonisé. En hommage à sa mémoire, nous restituons ci-dessous le texte d'André Frossard que l'hebdomadaire Jours de France avait publié à l'occasion du premier voyage en France du pape qui aimait tant la France, lui qui l'a visitée huit fois.

 

"Le pape et nous", par André Frossard

Jours de France, N° 1326 - Du 31 mai au 6 juin 1980.

 

EN 1978, après la mort brutale de Jean-Paul Ier et l’ouverture du deuxième conclave de l’été, jamais fumée blanche ne fut attendue place Saint-Pierre avec autant d’impatience et de curiosité. Lorsqu’elle parut enfin dans le ciel de Rome, les cardinaux de la chapelle Sixtine étaient encore seuls à savoir que c’était celle d’un coup de canon : l’élection d’un pape polonais. L’effet de souffle fut considérable, on eût dit que l’Église venait de changer de méridien.

 

TOUT D’ABORD, on ne comprit pas le nom de l’élu, qui d'ailleurs, dans notre langue, ne se prononce pas comme il s’écrit. Seuls les membres du Haut Clergé, pour avoir entendu ses interventions au Concile, quelques diplomates et les rares voyageurs que le tourisme ou les relations culturelles conduisent de l’autre côté du rideau de fer, connaissaient le cardinal Wojtyła, archevêque de Cracovie, le second personnage religieux de Pologne après le Cardinal Primat. C'est alors que se produisit un phénomène extraordinaire et sur lequel on n’a pas fini de discourir : celui d'une popularité immédiate, fantastique, et pour certains observateurs atrabilaires, presque scandaleuse. En un instant, l’inconnu de la veille devint célèbre. La grande salle d’audience du Vatican qui, pourtant, peut contenir huit mille personnes se révéla bientôt trop petite et il fallut déverser les excédents de pèlerins sur la place Saint-Pierre qui est, je crois, aussi vaste que notre place de la Concorde. Toute fête ramenait des foules immenses à Rome et, à chacun de ses voyages à l'étranger, le nouveau pape traversait des océans de peuple - excepté en Turquie où le gouvernement avait établi autour de lui un infranchissable dispositif de protection.

 

AU LIEU de se réjouir de ce déferlement d’enthousiasme pour le successeur de Pierre, les mêmes qui prêchent pour la religion de masse, ou gémissent avec des sanglots étouffés sur la désaffection des peuples à l’égard de l’Église, se mirent à parler avec une remarquable inconséquence de « spectacle », voire de « cirque » et de « pape super-star » joignant ainsi l’insolence à l’illogisme et montrant le cas qu’il convenait de faire de leurs proclamations d’amour pour les humbles et les petits. Pour certains intellectuels chrétiens, le peuple est une espèce d’abstraction métaphysique. Sitôt qu’il prend consistance et qu’il est là, vivant et compact, l’horreur des réalités objectives qui caractérise la plupart des nos intellectuels prend le dessus et les met en fuite. Ils n’aiment le peuple qu’à l’état de théorie gazeuse. Il n’est ni formé, ni informé, disent-ils, et son ignorance en matière de foi est consternante. Peut-être. Mais les foules qui suivaient le Christ sur les collines de Galilée ne savaient rien non plus des Béatitudes évangéliques. Elles venaient écouter un homme qui ne parlait pas comme les autres hommes, et qui ne se croyait pas tenu de modeler son langage sur le leur, comme ces réformateurs intempérants qui veulent à tout prix s’adapter à la mentalité moderne et grâce à qui la pratique baisse dans les églises sans remonter dans les usines. Les gens qui accourent au-devant de Jean-Paul II n’attendent pas de lui qu’il leur fasse un cours de psychanalyse ou de matérialisme dialectique. Ils viennent écouter des paroles de foi et d’espérance, ils les entendent et elles touchent leur cœur, d’autant plus profondément qu’elles se font plus rares dans le monde d’aujourd’hui.

 

CERTES, ceux qui se rendront ces jours-ci à Notre-Dame, à l’Hôtel de Ville ou au Bourget, ne seront pas tous, on s’en doute, des militants diplômés de l’action catholique. Ce ne seront pas non plus, comme on l’insinue déjà, des amateurs de spectacles, avides d’assister à des représentations des charismes apostoliques, mais des Français de toutes conditions, libres de toute idéologie, à qui l’on parle toute l’année de leurs intérêts matériels et qui aimeraient bien qu’il soit aussi question, de temps en temps, de leurs intérêts spirituels. Leur présence aux rendez-vous de Jean-Paul II, surtout s’ils viennent, comme on le pense généralement, en grand nombre, et la communion qui s’établira sans peine, entre eux et lui, créeront une situation nouvelle dans l’Église de France. Il n’y a pas d’offense à dire que cette dernière jusqu’ici, s’est principalement intéressée aux engagés et aux rempilés du militantisme chrétien, qui leur promettaient de rameuter les brebis perdues et qui tardent à revenir de leurs expéditions quand ils ne se perdent pas avec les autres. Ils faudra bien tenir compte de l’existence de tout un peuple peu porté sans doute à l’activisme religieux mais qui n’est pas aussi déchristianisé qu’on le prétend souvent et qui ne demanderait qu’à croire si on lui donnait de bonnes raisons pour cela au lieu de lui parler systématiquement d’autre chose. JEAN-PAUL II sait que la France est un pays complexe et divisé (notre réputation à cet égard n’est plus à faire), mais il sait aussi que dans le libre pays qui est le nôtre, les sentiments montent à la surface sans nulle contrainte et que la France a l’avantage de se lire à livre ouvert. Ce pape qui a la grâce d’agir par sa seule présence modifiera les données du problème religieux français qui, qui pour l’instant, reste pour lui un sujet, sinon d’inquiétude du moins de perplexité. Après son passage, bien des choses auront changé, je le crois profondément, la France sera différente. A.F.

 

Photos : Jours de France, "Vive le pape", Le pape arrivant au parc des Princes où 50 000 adolescents l'attendent depuis quatre heures,  p. 70.

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Published by Hélène BODENEZ - dans ÉGLISE - RELIGION ET SPIRITUALITÉ
24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 00:00

Dimancheorsenna.jpg

 

Qu’y a-t-il donc de commun entre Juliette Gréco, Serge Lama et Erik Orsenna ? entre deux chanteurs et un académicien aux petites lunettes rouges ? Réponse : une même vision du dimanche, de ce jour de l’abstention de travail et de réunions de famille qui s’étirent dans l’ennui, de réunions étouffantes.

Invité au Centre culturel de Franklin le mardi 20 mars 2012, Erik Orsenna est venu parler de sa vocation d’écrivain et plus spécialement de l’origine de cette vocation. Au détour de la conversation passionnante qui se nouait entre le Prix Goncourt 1988, Emmanuel Macron qui l’interrogeait et une salle bien remplie, retenons une « sortie » sur les dimanches de son passé, un dimanche terne, monotone, un dimanche lourd de la répétition où l’on voyait, se souvient-il, toujours les mêmes gens.

Inscrivant cela dans le silence dont il souffrait, dans une famille qui ne se parlait pas, qui ne lui parlait pas, l’auteur de Sur la route du papier - Petit précis de mondialisation III, (Stock, mars 2012) critique avec justesse un dimanche que Juliette Gréco a, quant à elle, chanté en révoltée dans son célèbre « Je hais les dimanches », dimanche « prétentieux, qui veut paraître rose et généreux, qui s’impose comme un jour bienheureux ».


Jour paradoxal


« Jour paradoxal » comme peut l’être également le jour de Noël selon le psychanalyste Jacques Arènes, la haine du dimanche de certains révèle pourtant en creux une soif, le désir d’un autre visage du dimanche, une « ambition d’autres dimanches » comme l’a dit Orsenna en cette soirée riche et vraie.

L’écrivain voyageur reprend là le souhait de Gréco et son « espoir d’autres dimanches ». Quand Serge Lama chantait son dimanche en famille devant « l’éternel gigot » « où l’on rabâchera souvent », il crie une révolte compréhensible d’un dimanche en réalité dévoyé, devenu « le jour le plus bête de la semaine » selon les mots de Montherlant dans Le Songe.

Seulement, si l’on écoute bien Juliette Gréco, l'on apprend pourquoi elle vit un tel désamour à l’égard du dimanche : « Tu travailles toute la semaine et le dimanche aussi »… « Chéri, si tu étais simplement près de moi, je serais prête à aimer tout ce que je n’aime pas, les dimanches de printemps flanqués de soleil, qui effacent en brillant les soucis de la veille, les dimanches pleins de ciel bleu et de rires d’enfants, les promenades d’amoureux aux timides serments et de fleurs aux branches. »

 

"Y'avait qu'un dimanche par semaine, les autres jours c'était la graine qu'il allait gagner comme on peut"

 

Daniel Guichard ne chantait pas autre chose tout en nuançant quelque peu. Si ses dimanches étaient monotones » parce qu'« on ne recevait jamais personne », le constat est pourtant là «  ça n' le rendait pas malheureux ... [son ] vieux »... Le fils, quant à lui, rêvait d'évasion. "L’ambition d’autres dimanches", l'expression d'Orsenna est donc bien trouvée.  À ceux qui goûtent, à nous qui goûtons la richesse des dimanches d’en montrer le précieux en jouant la carte de l'amitié entre les hommes, des retrouvailles généreuses dans une société hyper individualiste exhalant un ennui mortifère, « de faire envier un bonheur », celui « d’avoir des dimanches », « de croire aux dimanches », « d'aimer les dimanches ».

 

La joie du don


Mais plus encore que de le faire envier… il s’agit de le donner à tous, de le permettre à tous. La balle est assurément dans notre camp. L’urgence bien sûr est dans la joie du dimanche, une joie qui se voit et se partage. Une joie qui se donne parce qu’elle ne vient pas de nous. H.B.

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 00:00

l42CHO DES DIMANCHES

 

Dans une note récente nous avions fait le vœu d’une chanson du dimanche, convaincus que la chanson peut porter loin et vite une cause juste comme l’ont si bien compris les ONG qui donnent ainsi de la visibilité et de la force à certaines campagnes urgentes. Bien sûr, des chansons du dimanche, il en existait déjà dont les plus connues sont celle de Juliette Gréco ou celle de Volo.

 

Une nouvelle chanson vient de sortir, sensible et profonde que nous voudrions vous faire connaître. Elle se donne si simple, si vraie. « Dans mon village, j’ai vu le temps se poser ». Le titre est inédit et vient s’ajouter à l’album Chocabeck de Zucchero sorti en 2010. C’est un duo. Peu de phrases lancées, aucune persuasion.  Seule plane, mélancolique, une vérité, une sagesse, celle d’une identité humaine. Lent et invitant à la pause, l’italien "Il suono della domenica" danse et s’entremêle langoureux au français « l’écho des dimanches » de l'adaptation de Jean-Jacques Goldman.

Contemplatif, le « j’ai vu » monte quasi religieux, colle au plus près des paroles italiennes. C’est cette chanson-là que le Corse, Patrick Fiori, a voulu chanter aux côtés de Zucchero qui déclare pour sa part : « L’album parle de mes racines et cette chanson du « son des dimanches », de ces sonorités qui ont disparu, à mon avis. Le dimanche, c’était le jour où l’on entendait les cloches, le bruit des gens se rendant à la messe, les enfants en train de jouer car il n’y avait pas d’école. Il y avait vraiment ce très beau son caractéristique. »

 

Ecouter et acheter l'écho des dimanches

Ho visto gente sola andare via, sai...

Tra le macerie e i sogni di chi spera, vai...

Tu sai di me.

Io so di te.

Ma il suono della domenica dov'è ?

 

Dans mon village

J'ai vu le temps se poser

Les dalles sans âge

Nous apprennent à marcher

Dans mon village...

 

Des funambules au gré des vents

J'en ai vu, tant…

Les pieds dans les sables mouvants

Sans issue, tremblants…

Che sai di noi ?

Che sai di me ?

Ma il suono della domenica dov'è ?

 

Al mio paese

Vedo fiorire il buono

Les dalles sans âge

Nous apprennent à marcher

Dans mon village...

 

Ti lascerò un sorriso… ciao, ciao…

E rabbia nuova in viso… ciao, ciao…

La tenerezza che… ciao, ciao…

Fa il cuore in gola a me.

 

Dans mon village

J'ai vu le temps se poser

Les dalles sans âge

Nous apprennent à marcher

Dans mon village...

 

Dans mon village

J'ai vu le temps se poser

Les dalles sans âge

Nous apprennent à marcher

Dans mon village...

 

Raconte-moi l'écho des dimanches chez toi.

 

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 00:00

Élections : la question du repos dominical est-elle clivante ? 

En France, la loi l’appelle « repos dominical », repos hebdomadaire dû le dimanche. C’est gravé dans le marbre mais certains, à droite comme à gauche, voudraient que ce marbre ne fût pas si dur, songeant de plus en plus à effacer le noyau d’un ordre social historique. On réaffirme le principe dans une nouvelle loi, mais c’est pour mieux le bafouer en généralisant ce qu’on nomme un peu vite dérogations. On emploie les mots positifs d’« assouplissement », de « rénovation » pour ne pas dire tout de go qu’on veut banaliser ce temps hors marchand. Faire main basse sur un droit.

 

Le jour fixe de l’abstention du travail, tous ensemble, repos dominical depuis des siècles est pourtant un pilier, pilier du modèle social et culturel européen. Il pourrait tout aussi bien être appelé « dimanche chômé » ou « dimanche sans travail ». C’est l’appellation que l’Alliance européenne pour le dimanche a retenue pour sa première journée d’action, ce dimanche 4 mars 2012.

 

Le dimanche ne ressemble pas aux six autres jours de la semaine. Jour à part, il a un visage tout autre. Jour cardinal, amont et aval des autres jours, il est jour spécial dans une vision du temps ordonné, jours des liens, jour d’élévation spirituelle comme l’écrivent dans leur Constitution les Allemands que nous prenons pour modèle.

 

Depuis la bataille de la loi Mallié en août 2009, du nom du député (UMP) qui l’a portée, rien ne va plus. Loin d’avoir réglé des situations absurdes, le vote a jeté de l’huile sur un feu qui ne s’est pas éteint. Loin s’en faut. Raviver la flamme de la querelle à quelques jours d’échéances majeures relève d’une imprudence que bien des députés de la majorité n’ont pas manqué de relever, comme Marc Le Fur. À gauche, on n’est pas moins inquiet.

 

La journée européenne pour un dimanche sans travail

 

Question de justice fondamentale, le repos dominical, quoi qu’on dise, n’est pas clivant. Nicolas Sarkozy par la voix de Frédéric Lefebvre a réaffirmé à Annecy sa position libérale, celle de continuer ces fameux « assouplissements ». François Hollande ne dit pas autre chose quand il promet « une souplesse » supplémentaire. Ce n’est pas un « non » catégorique comme les assènent d’autres candidats, de Marine Le Pen, à Nicolas Dupont-Aignan en passant par Jean-Luc Mélenchon, ces candidats des indignés, des invisibles, des anonymes. Et pour cause. Les choses ne viennent-elles pas de plus haut ? de la commission Attali qui décide en ses propositions 136 et 137 de généraliser le travail le dimanche ? Jacques Attali, l’homme de gauche appelé au secours au lendemain des élections de 2007. Sera-ce la même chose au lendemain de 2012 ? Les abstentionnistes, le premier parti à convaincre, a de la mémoire.

 

L’Association pour la Fondation de Service politique, membre de la première heure de l’European Sunday Alliance, suit désormais l’actualité du dimanche depuis trois ans et demi. Pour la Journée européenne d’action en faveur de d’un dimanche sans travail, elle vous propose un dossier spécial « repos dominical » aux quatre dimensions : théologique, politique, sociale et artistique. Et s’associe aux initiatives de laCFTC et du Collectif des Amis du Dimanche qui préparent des actions devant des magasins ouverts illégalement, comme en Ille-et-Vilaine, avec le relais du diocèse de Rennes. Les chrétiens se mobilisent : enfin !

Hélène Bodenez

 

 

 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 00:00

|  Video

 Chaque  premier dimanche de mars est désormais instaurée la journée européenne d'action pour défendre le repos dominical. Rejoignez l'European Sunday Alliance. Le dimanche n'est pas semblable aux six autres jours, il a un visage spécial pour peu qu'on le vive comme jour de la famille, jour de joie, de fête, de retrouvailles, des liens, de bénévolat. Jour d'élévation spirituelle, jour cardinal, le dimanche est amont et aval des six autres jours dans une vision du temps ordonné. Le dimanche est pilier du modèle social et culturel en Europe.

 

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 00:00

| Le fil


Une civilisation marque le temps et l’espace. Le jour du dimanche et le repos dominical ont par excellence cette force symbolique. Un récent débat en ligne témoigne que les Français plébiscitent son respect. Puisque l’on parle de civilisation, les politiques vont-ils enfin reconnaître que « le dimanche est seigneur des jours, jour à part, jour de civilisation ?


La guerre des petites phrases en dit long sur le niveau intellectuel de la bataille électorale qui vient. Coupable cette semaine, le mot « civilisation » ! Haro sur le baudet, haro sur une notion bien noble pourtant qui aura fait les frais des mauvaises fois les plus pures et des commentaires les plus spécieux. Que Claude Guéant veuille défendre la civilisation dont nous nous réclamons, nous autres Occidentaux, n’a rien de très ébouriffant et le tollé surfait d’une gauche qui se drape dans sa dignité se révèle finalement bien ridicule. Mais bien sûr, chacun l’aura compris, c’est le coup médiatique très contrôlé du Ministre de l’Intérieur plus qu’une erreur de position qui était visé. Soit ! Sauf que, l’on s’étonne moins que ceux qui mettent en avant les bienfaits civilisationnels de leur société oublient qu’ils ne sont pas innocents des accrocs qu’ils ont eux-mêmes en cinq ans donnés dans ce qu’ils convoquent si naïvement sous le beau nom de « civilisation ». 

 

L’ont-ils bien honoré cet ensemble de valeurs qui unit une nation ? Prenons pour exemple le combat du repos dominical. Joseph Thouvenel, secrétaire général adjoint de la CFTC, est sans nul doute le premier des défenseurs à avoir mis en avant la « grande avancée de civilisation » qu’est ce repos pris un jour fixe de la semaine, en même temps. Le repos dominical est, quoi qu’on le veuille, le noyau d’un ordre social historique et la majorité présidentielle aurait bien intérêt à s’en souvenir en ces jours de décision majeure, à cesser sur le champ les attaques virulentes contre ce droit. Elles choquent toujours, de plus en plus même.

Un dimanche très à l’honneur : sondages et rubriques de quotidiens

Le sondage du très nouveau site internet Newsring site qui entend faire « avancer le débat » montre, s’il en était besoin, que le débat « Pour ou contre le dimanche » n’est pas éteint, loin de là. Si un journal gratuit avait pu à sa une faire croire que 65 % des Français étaient « pour » le travail du dimanche, avalisant toutes les conclusions de la chaîne Casino qui avait commandé le sondage, consultant pour cela quelque quatre cents personnes, force est de constater que les résultats de Newsring sont absolument contraires à ce résultat téléguidé. Actuellement, nous ne sommes pas loin du plébiscite. 83% des votes sont en faveur du « contre » et le panel de Newsring dépasse les mille six cents votes. La majorité présidentielle aurait bien tort de ne pas faire marche arrière sur une question qui lui coûtera bien plus qu’elle ne lui rapportera, et tort de continuer à avancer à marche forcée, niant l’explosif du dossier. Un mea culpa s’imposerait même d’urgence !

 

On s’interrogera de la même façon sur le pourquoi de l’interview de Gérard Larcher par le journal La Croix qui inaugure une très belle rubrique « Mon Dimanche »[1] dans sa version papier. Pourquoi un tel article maintenant, à quelques semaines des élections, pouvant laisser croire que la droite présidentielle, au fond, serait maintenant l’alliée du repos dominical ? « Le dimanche, jour privilégié du collectif » titre en gros le quotidien chrétien qui avait interrogé de la même façon, il y a peu Yves Duteil. Oui, bien sûr, mais qui ne se souvient que Gérard Larcher fut précisément le Président du Sénat par qui le scandale de la loi Mallié est advenu, et qu’il a manqué au Sénat six malheureuses voix aux défenseurs du repos dominical ? On aurait aimé qu’en ce moment fatidique d’août 2009, Gérard Larcher et les siens se souviennent de ces heures heureuses de leurs dimanches, jours des liens et de retrouvailles familiales, jour de communion, qu’ils n’enlèvent pas ce dû aux plus faibles et à ceux qui en ont le plus besoin. Naturellement, l’on peut changer, évoluer, regretter, être prisonnier d’un parti… Nous retiendrons donc, sans polémiquer davantage, la belle déclaration d’amour de Gérard Larcher en direction « des lisières ». Oui, pourquoi pas, le dimanche est lisière, lisière des jours qui sont passés et de ceux qui viennent. Seigneur des jours. Jour à part. Jour de civilisation. H.B.

 

Hélène Bodenez a écrit À Dieu, le dimanche ! (Éd. Grégoriennes, 2010) et dirige le dossier Oui au repos dominical ! pour l’AFSP, membre de l’European Sunday Alliance depuis le 21 juin 2011.

 

L’European Sunday Alliance lance la première journée européenne d’action en faveur d’un dimanche sans travail le dimanche 4 mars 2012. La CFTC et le CAD se préparent comme Liberté politique à répondre à cet appel.

[1] Vendredi 3 février 2012.

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 00:00

14 juin 2011

 

4 MARS 2012 JOURNÉE EUROPÉENNE POUR LE DIMANCHE SANS TRAVAIL


L'Alliance européenne pour le dimanche appelle tous ses membres et ses sympathisants à se mobiliser, le dimanche 4 mars 2012, pour la JOURNÉE EUROPÉENNE DUDIMANCHE SANS TRAVAIL.


En ces temps de crise économique et financière actuelle où l'emploi et les droits sociaux sont de plus en plus mis à mal, le dimanche chômé est une démonstration claire et visible que les personnes et les sociétés dans leur ensemble ne sont pas uniquement soumises au travail ni à l'économie.

 

Nous croyons que tous les citoyens de l'Union européenne ont le droit de bénéficier d’horaires de travail décents, ce qui, par principe, exclut le travail du soir, de nuit, des jours fériés et du dimanche. Seuls les services essentiels doivent fonctionner le dimanche.

 

Aujourd'hui, la législation et les pratiques actuellement appliquées au niveau communautaire et des États membres doivent mieux protéger la santé, la sécurité et la dignité de tous et devraient promouvoir d’une façon plus affirmée la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale. Nous croyons que la cohésion sociale des citoyens européens doit être renforcée.

 

Par conséquent, l'Alliance appelle les membres, les sympathisants et tous les citoyens qui le souhaitent à se mobiliser pour cette cause commune le dimanche 4 mars 2012.


Dans plusieurs États membres de l'UE, des Alliances pour le dimanche ont instauré cette pratique. Chaque organisation peut décider quels types d’actions ou de débats elle souhaiteproposer. La visibilité de ce dimanche spécial ne dépendra pas seulement d’un « grand événement », mais aussi des idées novatrices et des projets qui reflèteront la culture locale et régionale et par conséquent les traditions européennes. Cette idée d'une Journée européenne du dimanche sans travail pourra croître d'une année sur l'autre.

 

Pour plus d'idées sur les actions possibles, vous pouvez consulter les exemples sur 

www.allianz-fuer-den-freien-sonntag.de 

et 

http://www.sonntagsallianz-bayern.de.

 

Pour rendre notre action commune aussi visible que possible, merci de nous informer de vos plans d’action et de nous envoyer une photo ou une vidéo sur votre action. Nous pourrons aussi les publier sur notre site internet !

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 00:00

| Le fil


Comme un certains nombre d’Alliances allemandes cherchant à protéger le dimanche, l’Alliance européenne pour le dimanche instaure le 4 mars prochain une journée européenne en faveur de ce jour spécial. Le but ? que le dimanche reste un jour à part dans l’ordonnancement de la semaine, un jour sans travail.

 

Cette action est loin d'être en effet superflue tant l’actualité concernant le travail le dimanche en France reste soumise à de multiples rebondissements. Le site Atlantico a fait par exemple état cette semaine de l’inquiétude d’Alain Griset président de l’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat (APCMA) et vice-président de l’Union européenne de l’artisanat et de la petite et moyenne entreprise (UEAPME). « Le travail dominical est une remise en cause de l’économie de proximité qui, aujourd’hui, est la seule à avoir la capacité de faire vivre les centres urbains et les espaces ruraux. Il y a donc là une véritable contradiction avec les politiques de réanimation des centres villes et avec les politiques de développement des zones rurales. Avec un risque d’accroitre les inégalités entre les territoires. »

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 00:00

 

28-Janvier-2012.png

 

Décryptage | Hélène Bodenez

 

Étape décisive pour l’initiative citoyenne européenne, la Commission a inauguré son site officiel le jeudi 26 janvier 2012. Plus de quatre cents participants ont assisté à la conférence de lancement organisée à Bruxelles. Le vice-président de la Commission, le Slovaque Maroš Šefčovič, a présenté et expliqué l’ICE aux organisations et associations représentées. Officiellement, l’ICE sera possible le 1er avril 2012. Gare aux États membres qui ne seraient pas prêts et qui joueraient les mauvais élèves dans leur rôle de vérification des certifications !

 

Après dix ans de gestation, d’oppositions et de doutes, l’outil de démocratie participative destiné à rapprocher les citoyens européens semble faire l’objet d’un véritable consensus. Dix ans en effet qu’il a fallu « plaider pour introduire des procédures de démocratie directe » ainsi que l’a rappelé le président de la Commission des budgets Alain Lamassoure (France, PPE). Ces projets de démocratie ouverte, longtemps mis à mal, sont en passe de devenir aujourd’hui réalité. Il est vrai que certains y ont cru plus que d’autres comme par exemple le député allemand Gerald Häfner (Groupe des Verts– Alliance libre européenne) qui a voulu ce projet de toutes ses forces.

 

 

La question de fond : oui ou non la Commission acceptera-t-elle de se laisser saisir directement par les citoyens ?

 

L’ICE, c’est « une manière d’entrer au cœur de la Commission pour agir ». La Commission de son côté s’est dit prête enfin « à coopérer », « à travailler à dossier ouvert ». Elle promet de faire preuve d’objectivité » et de se montrer un « partenaire loyal », de ne pas limiter les actions. Soit. Mais de nombreuses questions demeurent. Que se passera-t-il par exemple lorsqu’une ICE recueillant le million de signatures, aura passé les fourches caudines des contraintes juridiques, et respecté les délais ? Oui ou non la Commission acceptera-t-elle de se laisser saisir directement par les citoyens ? Y aura-t-il transformation de l’initiative citoyenne en texte législatif ? Les conclusions ont bien évolué semble-t-il : la Commission fera, dit-elle, en tout cas, plus que d’envoyer une lettre de félicitations. Elle recevra en audience les citoyens qui porteront l’initiative, et pas à toute vitesse, point 12 en fin d’ordre du jour chargé.

 

Les pourparlers vont donc bon train pour savoir comment la Commission devra et pourra répondre à la mobilisation citoyenne : comment expertiser l’initiative proposée ? Quel organe s’en saisira ? Comment répondre aux initiatives qui échoueraient de peu mais lanceraient un bon projet ? À l’inverse, comment expliquer un refus à celles qui obtiendraient le million de signatures en n’étant pas dans « l’intérêt européen » ? Des initiatives refusées pourraient être reprises d’une autre façon, un peu plus tard. Si le refus de la Commission est par trop discutable, il restera encore la médiation, le recours en justice, la Cour de justice européenne. De toute évidence, on a compris et intégré que les citoyens du numérique voudront des explications, comprendre un possible refus de la Commission. Les citoyens européens s’impliquent, veulent être écoutés, s’attendent donc à une réponse motivée. En cela « la Commission est sous surveillance » pour reprendre l’expression de Simon Hampton (directeur de la politique publique de Google). Facétieux, un participant demande : « À quand une ICE d’ailleurs qui demanderait l’élection du Président de la Commission au suffrage universel ? »

 

Google, Dailymotion, Facebook, Twitter dans les starting blocks

 

Les principaux acteurs de l’Internet, Google, Dailymotion, Facebook, Twitter, ont plus qu’encouragé par leur présence la faisabilité de l’initiative qui récoltera l’essentiel des signatures en ligne. Il est bien plus facile aujourd’hui de récolter un million de signatures qu’il y a dix ans. Les discours des dirigeants américains présents furent tous très enthousiaste mais les crédos malgré tout un peu trop appuyés. Il n’a échappé à personne que la mobilisation en vue d’une ICE, avec les flux qu’elle génèrera, grosse d’enjeux financiers, intéresse au plus haut point les mastodontes de l’Internet. La représentante de Facebook ne l’a pas caché !

 

On reste surtout circonspect devant l’insistance avec laquelle on réclame que les ICE s’inscrivent dans les compétences de l’UE et dans celles de la Commission, qu’elles respectent de manière sacrosainte la législation de l’UE, et quand est redit sur tous les tons que « l’ICE doit partir d’un bon pied », que devrait être proposée une check list pour que l’ICE soit « à l’image » de l’Union européenne. Mercedes Bresso propose pour cela que soient par exemple « cartographiées » les initiatives en cours, que soient soutenues celles qui ont un bon projet. Le député européen italien craint à l’évidence les mauvaises initiatives. D’où l’obsession de l’entrave et de la contrainte, du respect. À l’entendre, c’est tout juste si le mot « initiative » a encore à voir avec le sens d’autonomie ! Il faudra bien accepter pourtant que bien des initiatives naîtront d’une insatisfaction profonde liée au fonctionnement structurel de l’UE, au règlement des traités. Il faudra accepter que les citoyens ne soient pas des enfants sages renvoyant dans l’initiative l’image idéale sur papier glacé de la radieuse UE. Les fondateurs de l’Europe ne voulaient-ils pas que les traités évoluent ? Ce serait en tout cas un paradoxe formidable que l’initiative citoyenne européenne ne fâchât pas. Qu’elle fâche, cela arrivera au contraire, tant il est vrai qu’elle est née du manque de représentation des citoyens par des instances qui ont failli de ce point de vue-là.

 

Si initiative citoyenne européenne il y a, elle voudra se saisir d’une nouvelle idée, obtenir une abrogation, dire non, amender une législation existante ; il y aura qu’on le veuille ou non une certaine remise en cause de l’actuel fonctionnement de l’UE. En cela, l’ICE sera alors une chance. À ce titre, pour ceux qui l’ont élaborée, l’ICE est fondamentalement positive : ses fruits ne se verront sans doute que dans vingt ou trente ans. « Avec le temps, on améliorera. Chaque itinéraire a son premier pas ! » conclut Häfner. L’initiative citoyenne européenne, « ce n’est plus de la science-fiction », elle n’est pas « un coup d’État contre la démocratie » comme certains l’ont dit aux débuts de son élaboration : elle est devenue réalité. Dessinera-t-elle le visage de l’Europe ? Portera-t-elle plus haut plus fort la voix de l’Europe ? Dira-t-elle l’identité de l’Europe ?

 

Hélène Bodenez est chargée de mission pour le dossier Oui au repos dominical !

La Fondation de Service politique est membre de l’European Sunday Alliance depuis le 21 juin 2011.

 

Photo : Robert Stein (Autriche) © Hélène Bodenez

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Published by Oui au repos dominical ! - dans OUI AU REPOS DOMINICAL !

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Hélène Bodenez
"Travail le dimanche : la loi Macron, une loi carnaval"

 

 

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"Ouvertures dominicales : ce que va changer la loi Macron"
"Travailler le dimanche : une trahison de la gauche"

 

 

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Partages de mon blog au 1er/02/2015

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Contact H.B.


Article 18 de la Déclaration des Droits de l'Homme

"Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites."

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"La Voix est libre", émission du 8 novembre 2010 animée par Anne Gavini. "Comment redonner sa place au dimanche". Débat avec Monseigneur Lagleize, évêque de Valence. Hélène Bodenez, professeur à Saint-Louis de Gonzague-Franklin, Monseigneur Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France. Par téléphone : Père Jacques Vignancour, curé de Saint Austremoine, à Issoires (Puy de Dome)

 


 

 

 

"Aujourd'hui l'Eglise", émission du 19 novembre 2008, animée par Elodie Chapelle. "Travail le dimanche : l'Eglise a son mot à dire" Débat  avec François Asselin et Hélène Bodenez.

 

 

 

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L'Association pour la Fondation de Service politique réunit des hommes et des femmes engagés dans la vie politique, économique et sociale. Elle est ouverte à tous ceux qui souhaitent participer à ses activités : colloques, conférences, universités, soirées-rencontres, campagnes de sensibilisation. De très nombreuses personnalités ont participé à ses travaux: chefs d'entreprise, cardinaux, universitaires, hommes politiques, journalistes.

14 juin 2011

The European Sunday Alliance is a network of national Sunday Alliances, trade unions, civil society organizations and religious communities committed to raise awareness of the unique value of synchronised free time for our European societies. Sunday and, more general, decent working hours, are the focus of our campaigns. In our Founding Statement, we draw attention to aspects of life/work-balance and social cohesion that depend on a vast majority of people to have their lawful free time at the same time.


Lancement de l'European Sunday Alliance, le 20 juin 2011 dont sont membres, entre autres, l'AFSP, la CFTC, le CAD.


 

CCF

Le centre culturel Franklin est inspiré par la tradition jésuite et permet de créer une synergie entre la formation intellectuelle, humaine et spirituelle dispensée aux élèves à Saint-Louis de Gonzague (Paris) et une certaine forme de formation continue destinée aux adultes de la communauté éducative. Ce que de manière traditionnelle, on appelait autrefois dans les collèges de la Compagnie : « école des parents », si non « école des adultes ». Le Centre culturel Franklin est ainsi un lieu de rencontres avec des personnalités uniques, un lieu de réflexion, un lieu d'échange et de débats.

Publications

 

51 Revue Rapport 03  Sexe-du-genre-Lp-55.jpg  Van-Thuan-revue-_-en-espagnol.png

 

- « Devoir des parents, bien de l'enfant », Francis Mouhot, Éduquer, est-ce encore possible ?, Les Idées, Revue Liberté politique, n° 60, (juin-juillet 2013), p. 157-158.

« Le Jésus de l’Histoire », À propos de Jean-Christian Petitfils, Jésus, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°56, Privat (mars 2012), p. 195-201.

- « La bataille du dimanche continue », Revue Liberté politique, IIIe Rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, n° 55  (décembre 2011), p. 115-119.

- « Lumière du pape », À propos de Lumière du monde, Questions disputées, Revue Liberté politique, n° 52, Privat (mars 2011), p. 155-161.

- « Le cas de l'année : la bataille du dimanche en France et en Europe  », Revue Liberté politique, IIe Rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, n° 50 (septembre 2010), p. 75-84.

- « La Battaglia sulla domenica in Francia », Rapporti dal Mondo, Osservatorio internazionale cardinale Van Thuan sulla dottrina sociale della chiesa, Bollettino di Dottrina sociale della Chiesa , (Anno VI 2010, numero 3, luglio-settembr), p. 87.  

  - « Le dimanche, un droit historique », À propos de Daniel Perron, Histoire du repos dominical, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°50, Privat (septembre 2010), p. 185-190.

 - « Une truculente défense du pape », À propos de Gaspard-Marie Janvier, Minutes pontificales sur le préservatif, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 49, Privat (juin 2010), p. 161-164.

- « Le dimanche, jour cardinal », Communication à la table ronde du 6 octobre 2009 "Vivement dimanche !" au Centre culturel de Franklin, Revue Liberté politique, n°. 47, Privat (décembre 2009), p. 23-31.

- « Voyage au cœur de la psychothérapie », À propos de Francis Mouhot, Le Moi et l’esprit, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 46, Privat (septembre 2009), p. 143-152.

- « Pourquoi le dimanche ? », Dossier "A Dieu, le dimanche ! Appel à la résistance des chrétiens", Revue Liberté politique, n°. 44, Privat (mars 2009), p. 107-116.

- « Benoît XVI le bâtisseur », À propos de George Weigel, Le Choix de la vérité, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 43, Privat (décembre 2008), p. 181-185.

- « Lâcher prise ou abandon spirituel », À propos de Robert Scholtus, Faut-il lâcher prise : splendeurs et misères de l’abandon spirituel, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 42, Privat, (septembre 2008), p. 167-174.

- « Retrouver les chemins de l’être », Dossier Fides et Ratio 2008-1998, Revue Liberté politique, n°. 42, Privat (septembre 2008), p. 153-163.

- « Les métamorphoses de Jésus ou la tentation de l’expérience directe », À propos de Frédéric Lenoir, Le Christ philosophe, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 41, Privat( juin 2008), p. 235-244.

- « Et le blog devint fléau », Éducation : questions qui fâchent, Revue Liberté politique, n°. 40, Privat (mars 2008), p. 147-157.

- « Conversion ou initiation : le presque de la foi », À propos de Jean-Claude Guillebaud, Comment je suis redevenu chrétien, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 38, Privat (septembre 2007), p. 125-131.

- « Relire La Pensée captive », À propos de Cesław Miłosz, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 32, Privat, (janvier-février 2006) p.129-141.

À lire absolument !

danielperron.png

Daniel Perron, Histoire du repos dominical (L'Harmattan, 2010).

 

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Gaspard-Marie Janvier, Le Dernier dimanche (Mille-et-une-nuits, 2009, Prix Mottard 2009). 

 

Froger2

Jean-François Froger, Le Maître du Shabbat (Editions Grégoriennes, 2009)

 

Gourrier2.png

Patrick Gourrier, Le dimanche, c'est sacré ! (Letheillieux, 2009)

 

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Michel Fauquier, Lettre ouverte du dernier des Français au premier des Français, (Tempora, 2009)

 

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Carte trvail dominical 
Dimanche

Fonctions sociales d'un jour à part

Noyau d'un ordre social historique

Vidéos créées pour ce blog.

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Dimanche

 

 

 

À Dieu, le dimanche !

H. Bodenez

 

A Dieu le dimanche !

Mis en danger par la proposition de loi Mallié, le dimanche est moribond en France. Ce livre voudrait lancer un appel à la résistance des chrétiens. L'argument religieux n'étant pas le plus développé dans un débat essentiellement politique et social, Hélène Bodenez voudrait que ne soit pas minimisé le regard de foi de la vision théologique et de la vision mystique. Admettons-le : le dimanche s'est vidé depuis longtemps de son sens originel. Pourtant, si le culte du dimanche suppose bien la foi intérieure des chrétiens, il n'en est pas moins un rituel extérieur et collectif. En en retrouvant la voie, les chrétiens pourraient participer à la mission de la France dans l'Église.   Acheter à La Procure

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Joseph Thouvenel a lu  À Dieu, le dimanche ! Ed. grégoriennes) Chronique Economie et société sur Radio Notre-Dame, 12 décembre 2010.

 

 

Faut-il faciliter le travail le dimanche ?

 

KTO

    

Pourquoi le dimanche est-il un jour chômé ?

 

 

 

L'écho des dimanches

Duo Zucchero - Fiori, paroles françaises de J.-J. Goldman, (Chocabeck, 2010).

"Dans mon village, j'ai vu le temps se poser..."