Le blog d'Hélène Bodenez 

 

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 09:09

 

Radio Notre-DameFrance-catho.png

Chronique publiée sur le site de France catholique et entendue sur Radio Notre-Dame ce 23 octobre 2013 (curseur 0’33). Gérard Leclerc rend hommage au journaliste Philippe Cohen décédé dimanche dernier.

 

Je garde en mémoire la conversation que nous eûmes avec Philippe Cohen, sur la tombe de Philippe Muray, le jour des obsèques de ce dernier. Nous avions accompagné la dépouille de ce grand critique littéraire et social, dont le seul nom de Balzac est digne de définir la stature, depuis l’église Notre-Dame des Champs jusqu’au cimetière Montparnasse. Pour le journaliste Philippe Cohen, l’auteur du Dix-neuvième siècle à travers les âges était un modèle d’indépendance et de jugement. Il est donc naturel pour moi d’associer la mémoire des deux Philippe, à l’heure où mon collègue le journaliste vient de nous quitter. Collègue, dis-je, oui il incarnait les valeurs du journalisme tel que je le conçois : pugnacité, courage et j’ajoute pour reprendre une vieille devise : « vérité quoi qu’il en coûte ».

Philippe Cohen avait des convictions, mais ces convictions il se les était, en quelque sorte, forgées au cours de son existence. Parti de l’extrême gauche trotskiste où il avait, paraît-il, connu un certain Edwy Plenel qu’il recroisera plus tard comme adversaire, il s’était retrouvé compagnon de Jean-Pierre Chevènement au moment de la candidature de ce dernier à la présidence de la République. Sa carrière professionnelle l’avait amené à la rédaction de Marianne, dès sa création en 1996 par Jean-François Kahn. On retiendra aussi le nom de Marc Bloch, grand historien et résistant fusillé par les nazis. C’est sous son patronage qu’il avait créé une fondation politique avec Élisabeth Lévy.

En 2003 il avait publié avec Pierre Péan un ouvrage qui était une véritable bombe, La face cachée du Monde. Oui, il s’agissait bien de notre quotidien dit de référence, sur lequel il tapait à boulets rouges avec son compère, déstabilisant le trio de direction de l’époque Colombani-Plenel-Minc, au point de provoquer leur éviction. Philippe Cohen était un combattant. J’imagine que s’il a cédé à un moment dans son combat contre la maladie, ce fut toujours avec le même courage. Il me plaît de le saluer et de présenter mes condoléances les plus amicales à son épouse et aux siens.

 


 

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 09:12

Libe-9-septembre.png

Alors que le pape François a fait à lui seul bien plus que le tout puissant G20 réuni à Saint-Pétersbourg, il était normal d’essayer d’avoir les détails dans la presse de la grande veillée de prière qui s’était déroulée à Rome. L’info était d’importance : plus de cent mille personnes étaient en effet réunies sur le parvis de la basilique vaticane pour prier. Une semaine auparavant le pape avait décrété ce samedi 7 septembre journée de jeûne et de prière dans le monde entier. La mobilisation a été énorme.


Feuilletant hier différents journaux dans l’avion qui me ramenait vers Paris, qu’elle n'a pas été ma surprise en parvenant à la dernière page de Libération. Pas un mot ! Pas un mot, pas un encadré, pas un entrefilet consacré à l’événement mondial du week-end, à ce "cri de la Paix". C’est ça l’info pour Libé ! Mieux, le journal libéral-libertaire a jugé bon de donner une page entière à l’éloge de la masturbation (p.15) comme à la relance du débat sur la fin de vie (p. 20).


Tant de parti pris, tant de censure laisse coi. Censure ? Non, de l'incompétence crasse. H.B.

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18 août 2013 7 18 /08 /août /2013 22:03

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L'agence d'information internationale Zenit  fait état d'un dossier en cours d'examen à Yad Vashem : le cycliste Bartali, "Juste parmi les Nations" ?

Le champion cycliste italien Gino Bartali, catholique, pourrait être bientôt déclaré « Juste parmi les Nations »: dans les années 40, il a en effet, sous prétexte d'entraînement sportif, transporté des faux papiers pour sauver les juifs.

D’après le rabbin Levi, de Florence, « les résultats des enquêtes de la Commission seront certainement positifs ». C’était certainement un de ces authentiques Toscans bourrus, mais Gino Bartali, le grand champion italien de cyclisme, n’a pas hésité une seconde à risquer sa vie pour sauver celle de centaines de juifs pendant les années tragiques de la Shoah. Dans les années 1943-1944, pendant ses entraînements en Toscane, en Ombrie et en Émilie-Romagne, Bartali a caché des faux papiers dans le cadre de sa bicyclette pour aider ceux qui étaient persécutés à fuir l’horreur nazie.

D’après les reconstitutions historiques, les papiers étaient imprimés à Assise, dans la typographie de Luigi et Trento Brizi, pour être ensuite transportés en cachette par le cycliste, dans ses relais réguliers, avec les photos pour les cartes d’identité... 

 

 

Lire la suite sur le site de Zenit

 

Image : Photo découpée d'un vieil article du Télégramme de Brest et de l'Ouest. Juillet... Samedi 19 ? Année ?

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 13:21

 Slate.jpg

"Il est 20h30 samedi, je rentre de dîner avec un ami dans un restaurant du carrefour de l’Odéon. Nous marchons rue Saint-Sulpice quand, derrière nous, des cris, deux motos de la police à fond, une personne, un homme très jeune,  court sur le trottoir. Il s’arrête fait demi-tour, reprend sa course. La première moto pile, fait demi-tour à son tour, monte sur le trottoir et fonce. La seconde la suit. On se dit, avec mon ami, qu’il s’agit d’un voleur de sac. Et que les policiers ont l’air très énervés.

 

Sur le même trottoir, courent vers nous deux autres jeunes hommes et une jeune femme puis ils s’arrêtent tous essoufflés. On leur demande ce qui se passe.

 

« Une manif anti-mariage gay», nous dit un garçon, genre propre sur lui, souriant, pas du tout l’air d’un casseur.

 

Je lui demande pourquoi les flics… mais il n’a pas le temps de répondre, deux voitures de police, puis trois, foncent dans notre direction, bloquent le croisement avec la rue Mabillon. Tout va très vite..."

Lire la suite sur le site de Slate

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 20:35

Radio Notre-DameJoseph-Thouvenel-BFM-TV.png

Cher Joseph Thouvenel,

merci pour cette libre chronique que je copie ci-dessous ! Merci à Radio Notre-Dame la radio chrétienne où "la vie prend un sens" de te donner la parole et de la diffuser largement. À tes trois raisons de ne pas aimer la Révolution française, laisse-moi en ajouter une autre, une quatrième, celle d'avoir supprimé le dimanche ! Je le rappelle dans À Dieu, le dimanche ! (Éd. Grégoriennes, 2010, p. 15, p. 20). Les hommes de la Révolution française ont déconstruit le calendrier grégorien, en ont prôné un autre, le calendrier révolutionnaire, ont proposé un autre jour libre que le dimanche, le fameux décadi. La semaine de sept jours volait donc en éclats ! Le jour libre un jour sur dix au lieu d'un jour sur sept ! Belle avancée sociale en vérité ! Pour les hommes de l'Encyclopédie qui rédigent l'article DIMANCHE, le dimanche doit être travaillé "pour l'enrichissement de tous"... Cette main basse révolutionnaire sur le dimanche, tu le sais, se poursuit mais personne n'ignore plus ce qu'il en est de ce fameux "enrichissement" promis ... H.B.

 

 

"Une interlocutrice me disait récemment : « C’est curieux pour un syndicaliste, vous semblez ne pas aimer la Révolution française. » Je dois l’avouer, Madame, c’est exact, et ce pour au moins trois raisons.

 

La première : syndicaliste.

Je n’oublie pas que le 14 juin 1791, le citoyen député Le Chapelier fit voter une loi proscrivant les organisations ouvrières. Rejetant les corps intermédiaires, Le Chapelier  affirme qu’il « n’est permis à personne d’inspirer aux citoyens un intérêt intermédiaire, de les séparer de la chose publique par un esprit de coopération. » Les conséquences furent ravageuses.

 

Ce texte et les décrets qui suivirent détruisirent les corporations qui avaient mis en place un socle social, comme un salaire minimum chez les charpentiers, tailleurs de pierre ou autre couvreurs. Les caisses de solidarité, en cas de maladie ou d’accident, furent interdites. L’ouvrier, qui doit travailler pour se nourrir et se loger, est seul face au patron qui peut ou non lui donner un travail, aux conditions qu’il fixe sans entrave. C’est le paradis du libéralisme sans contrainte et l’enfer pour le salarié.

 

Au nom du libre exercice d’un métier, cette folie entraîna la dissolution de l’université et des facultés de médecine. Au nom de la liberté, il n’est plus  nécessaire d’avoir fait des études médicales pour exercer. Chacun est censé faire ce qui lui plaît ; le charlatan opérer le quidam, l’enfant de six ans trimer dans les mines.

 

La seconde raison : humaniste.

J’ai une aversion profonde pour tous les systèmes qui prônent la violence pour imposer leur Olympe. Rien ne justifie les ruisseaux de sang aux pieds des guillotines, les milliers de fusillés, les milliers de massacrés, les milliers de noyés. Rien ne justifie le génocide vendéen. La lettre du général Westermann à la Convention me révulse :

 

« Suivant les ordres que vous m’avez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, et massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront pas, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher, j’ai tout exterminé »

 

Enfin comme croyant.

La tentative d’éradication du christianisme, par l’interdit, le mensonge, la violence - les ingrédients de tous les totalitarismes - me font ne pas aimer cette période de despotisme et d’obscurantisme que fut la Révolution française. Ne croyez pas que je mette au pinacle, ce système qui faisait que le hasard de la naissance fasse de nous un gueux ou un seigneur. Simplement, j’estime que la fin est dans les moyens comme l’arbre est dans la semence et qu’une idée, aussi belle soit-elle, ne s’impose pas par le sang et la terreur.

 

À la semaine prochaine !"

Joseph Thouvenel, Vice-Président de la CFTC

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 16:07

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    Le pape intéresse plus d'un milliard de fidèles. N'en déplaise à certaine chanteuse Gaga pour gogos. Dans une note intitulée "Protection internationale pour le mariage et la famille", l'Osservatore Romano rapporte les mots du pape aux membres de l’Internationale démocrate-chrétienne reçus le 22 septembre en audience. À l'ordre du jour, un rappel, celui du devoir de responsabilité sociale des États dont fait partie la protection du mariage et de la famille. H.B.

« Évoquant la lettre à Timothée, Benoît XVI met en garde contre le fait que pourrait venir le jour où « l’on ne supportera plus la saine doctrine, mais, afin d’entendre quelque chose, les hommes s’entoureront de maître selon leurs propres caprices, refusant de prêter attention à la vérité pour se perdre derrière des fables ». Donc un rappel à prêter une plus grande attention au moment où l’on est appelé à faire « des choix fondamentaux inhérents au sens de la vie à la recherche du bonheur ». En premier lieu il a donc demandé un engagement renouvelé pour le respect de la vie « à toutes ses étapes, de la conception à sa fin naturelle » ; un engagement qui se mêle à celui du respect du mariage comme union indissoluble entre un homme et une femme et comme fondement à son tour de la communauté familiale »...Lire la suite

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 08:42

  Violences antichrétiennes à l’ordre du jour. En toile de fond du sommet organisé à Rome par l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, le Secrétaire du Saint-Siège pour les Rapports avec les États, Mgr Mamberti, était interrogé par Radio Vatican, (4 août 2012). Le prélat appelle à être plus actifs aussi dans la lutte contre l’intolérance anti-chrétienne. Les pays visés ne sont pas seulement l’Indonésie avec ses décapitations d’élèves des écoles chrétiennes ou les blasphémies au Pakistan, mais aussi les pays occidentaux de tradition chrétienne, aux médias souvent déformants, qui ne semblent pas toujours voir les formes d’intolérance montant chez eux. Intolérances amenant discriminations, elles-mêmes préparant la violence. À la question de Charles-François Brejon de savoir si, à côté des crimes commis contre les chrétiens, il n’y a pas aussi des discriminations moins visibles, réponse de Mgr Mamberti clairement affirmative. H.B.

 

"Si l’on parle de discriminations, c’est l’objection de conscience d’un côté, et de l’autre côté c’est la liberté de prêcher. Ce sont les deux problèmes les plus urgents ; par exemple, prêcher en faveur d’un modèle de mariage uniquement entre un homme et une femme. Il y a des lois, et nous en avons vu un exemple, comme celles de l’Europe, qui voudraient limiter l’objection de conscience ou l’éliminer dans des domaines tels que l’avortement ou l’euthanasie. Donc là on passe de l’intolérance qui est un fait culturel à la discrimination qui est en fait juridique. Il y a eu un gros problème au Royaume-Uni qui concerne le placement des enfants, des orphelinages à l’adoption. On est arrivé jusqu’à fermer des agences de placement d’orphelins, chrétiennes, qui existaient dans un cadre de plus de cent cinquante ans quand ces agences chrétiennes, en tant que chrétiennes, pour des raisons de conscience, se refusent à suivre l’ordre de priorité des familles adoptives de l’État, car dans cet ordre de priorité il y a aussi des couples homosexuels. Et comme ces chrétiens refusent l’homoparentalité pour des raisons de conscience, ou ils ne peuvent pas fonctionner, ou ils sont obligés de fermer."


  radio vaticanRadio Vatican, "Gros plan : intolérances, discriminations, violences, la christianophobie sous toutes ses formes".

 

Pour mémoire : Discours de François Fillon, lors de la remise des insignes de commandeur de la légion d'honneur à Mgr Mamberti, Centre culturel de Saint-Louis des Français, 10 octobre 2009. Hommage appuyé du Premier ministre de la France en direction de "l'humanisme intégral" incarné par l'ancien nonce apostolique, humanisme intégral dont la liberté de conscience est un gond majeur ; Mgr Mamberti, un "homme respecté" et "un homme rayonnant".

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 09:31

fcAnne-Gavini-Famille-chretienne.png

Remarquable éditorial d’Anne Gavini pour Famille chrétienne à lire toute affaire cessante. Notre journaliste, agrégée de lettres par ailleurs, n'y va pas par quatre chemins. Pas de vacances pour la protection de la vie humaine ! L'offensive est lancée. Après l'article de Tugdual Derville appelant à ne pas baisser les bras avant que bataille ait été livrée, ("Euthanasie... Perdu d'avance ?" 21 juillet 2012) voici le temps de se mobiliser. L'heure est grave. L'agence internationale d'information Zenit n'a-t-elle pas mis en ligne la note de Grégor Puppinck exposant comment « la Cour européenne essaie de créer un droit au suicide assisté/euthanasie »  ? H.B.

 

Faux débat et vrai danger


  Il l’avait annoncé pendant la campagne, le président de la République souhaite revenir sur la question de l’euthanasie. À la faveur d’un déplacement dans un centre de soins palliatifs, François Hollande lance une consultation nationale. Pourquoi ?


  «François Hollande relance le débat sur la fin de la vie » : c’est ainsi que fut relayée dans de nombreux médias la prise de parole éminemment symbolique du président de la République le 17 juillet.


  Il y aurait donc consensus sur l’existence, voire la nécessité, d’un débat sur la fin de la vie. En mettant l’accent sur la méthode plutôt que sur le fond, on acte sans le dire que l’euthanasie constitue un vrai sujet de débat en France. Voici évacué d’un revers de manche, en un tour de passe-passe lexical, l’hypothèse selon laquelle la fin de vie n’est pas et ne peut pas être un sujet de débat politique.


  La fin de vie, comme son début, est ontologiquement le lieu du mystère ; elle s’accompagne, se redoute, mais ne se décide pas. Seulement voilà, le 17 juillet, lorsque le chef de l’État prend la parole pour encourager les soins palliatifs, il s’interroge : la vie vaut-elle toujours la peine ? la mienne, celle d’un proche. « Ouvrir, rouvrir, relancer », les mots ne suffiraient pas à refléter l’impatience supposée des Français à régner sur leur propre fin.

 

Obstruction des consciences

 

  Par voix de commission, l’hypothèse de maîtriser sa mort s’invite à la table des priorités nationales. Au côté des inquiétudes sur l’avenir économique de la France, siégerait donc une question anthropologique majeure : à qui appartient la vie ? Est-ce bien, Messieurs les politiques, de votre ressort, que de vous introduire dans nos consciences?

 

  L’intention est honorable : vous voulez mettre fin à la souffrance, soulager l’entourage, voire entrer dans la danse des pays occidentaux qui ont déjà franchi la ligne rouge. Aucune de ces raisons ne peut nous détourner de notre humanité, nous démettre de nos devoirs, nous séparer de nos familles, nos amis, nos frères. Aucun débat ne doit jauger l’immuable dignité de nos vies, si minuscules soient-elles.


  Aucun sens de la démocratie ne mérite que l’on y sacrifie le respect de la personne. De quelle démocratie s’agirait-il donc ? De celle qui dissipe le mystère de la vie par le permis d’y mettre fin ? Moins de quarante ans après l’adoption de la loi Veil, la rhétorique des bons sentiments s’immisce à nouveau dans le discours politique, à l’assaut aujourd’hui de la fin de vie douloureuse. Elle ne doit pas obstruer notre conscience et nous détourner de la vérité : «  Toutes les influences, tous les efforts pour imposer le silence, n’arrivent pas à faire taire la voix du Seigneur qui retentit dans la conscience de tout homme », rappelle Jean-Paul II.


  En ces semaines estivales, revenons au Christ, source de tout amour véritable. Puisqu’il y aura débat, faisons entendre une autre voix : Vox populi, vox dei ? « Obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (1) sera l’unique réponse que nous pourrons donner alors. Monsieur le Président, vous vouliez prendre le pouls des Français. Laissez-le battre jusqu’au bout.  


(1)  Evangelium vitae. (2) Ac 5, 29.

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 08:40

 

 

     Passionnante émission que celle diffusée sur KTO et intitulée « Les prises de parole dans l’espace public » ! Henri Tincq [1], Jean-Claude Guillebaud et Laurence Masurel, trois journalistes spécialistes des informations politiques et religieuses, étaient les invités de la télévision catholique. Nos trois experts, écrivains également, intervenaient lors des « Mardis des Bernardins » et ont cherché à analyser les évolutions d’un environnement médiatique qui s’emballe, son « immensité informationnelle », le « tohu-bohu » qu’il révèle, regrettant que soit brouillée la frontière entre l’information et la rumeur, que la prime soit donnée à la rapidité, stigmatisant « la chasse au scoop ». Un excellent débat vraiment autour de ce « sixième continent », avec sa « télévision attrape-tout », reine de « médias réducteurs et manipulateurs ».


De nouveau, crise de la laïcité


  Particulièrement intéressant le moment, où à la faveur des échanges, le thème de la laïcité émerge. C’est le journaliste de Slate, auteur des Médias et l’Église (Le Cerf), qui ouvre la discussion rebondissant sur l’atmosphère ambiante de raillerie dont venait de parler Guillebaud. Extrait (curseur 38’30-43’10) :

«  Il y a aujourd’hui plus que de la raillerie, une conception laïque qui rigidifie les comportements par rapport à l’Église, il y a de nouveau  une crise de laïcité, je ne sais pas si c’est l’anticléricalisme de grand-papa dont parlait à l’instant Jean-Claude Guillebaud, mais il y a aujourd’hui des conceptions très rigides sur le plan de la laïcité. Par exemple, récemment, il y a eu des images qui sont passées à la télévision du procès de Florence Cassez ; au Mexique, on a encore une tradition dans le tribunal de mettre des crucifix. Eh bien, une télévision française avait reçu les consignes de flouter le crucifix pour qu’on ne  le voie pas pendant les images retransmises dans un journal télévisé.

 Ou encore tel évêque qui se plaignait l’autre jour parce qu’il y a eu une pétition dans son coin où on lui disait qu’on allait supprimer le panneau indicateur de l’évêché dans sa ville !... Au nom de la saine laïcité ! En fait, c’est une laïcité de plus en plus fermée. On est à cet égard en pleine régression. »

« Goguenardise laïque, agressivement laïque »

 

  « Fermée et ignorante » renchérit alors Guillebaud avec raison, « ignorance de la réalité religieuse, vertigineuse. »

« Je vais tous les ans au Québec, et il y a eu là-bas un grand débat. On voulait interdire les sapins de Noël parce que c’était un symbole chrétien. Mais le sapin de Noël, ironise l’auteur du Deuxième déluge (DDB), cela n’a rien de chrétien. C’est une tradition assez tardive que les chrétiens reprennent encore, mais cela n’a rien à voir avec le message évangélique. C’est vrai que dans cette goguenardise laïque, agressivement laïque, moi ce qui me frappe c’est l’étendue vertigineuse de l’ignorance. »

  Tincq ajoute encore que ce week-end de Pâques – l’émission date du 11 avril il a entendu parler de [kateʃymɛn] pour « catéchumènes », entendu encore « une télévision d’information continue concernant le message du pape au monde et à la ville, dire la « messe Urbi et Orbi… D’une certaine façon, elle a raison, la messe est ouverte à l’Église de Rome et au monde mais quand même, c’est le message du pape qui est Urbi et Orbi. Pas la messe. »  

 

Et Guillebaud de conclure :

« J’ai lu, il n’y a pas très longtemps, une interview de François Hollande où il y avait tout de même cette chose extravagante. Il expliquait qu’il avait été pendant très longtemps agnostique, qu’il ne l’était plus, agnostique, car il savait maintenant que Dieu n’existait pas. C’est assez touchant de naïveté ! mais que cela soit dit par le probable président de la république… »

H.B.

[1] Henri Tincq, Jean-Marie Lustiger. Le cardinal prophète, Grasset.

 

Présentation KTO

LES MARDIS DES BERNARDINS

Les prises de parole dans l'espace public

 

Diffusé le 10/04/2012 / Durée 52 mn

 

Comment prend-on la parole dans l'espace public et médiatique ? Et qui la prend ? Suivant quelles stratégies ? Le christianisme et l'Église semblent rencontrer des difficultés pour communiquer. Les raisons en sont multiples. Exigence de simplification du « message », primat de l'émotionnel, « peopolisation », goût des polémiques, tout cela pourrait décourager les chrétiens eux-mêmes et leur donner la tentation de fuir des pratiques qui leur paraissent souvent étrangères et hostiles. Mais au titre de l'Esprit qui l'a fondée et qui l'anime, l'Église ne peut pas s'abstenir de toute communication ... À quelles conditions, avec quels moyens, cette parole doit-elle être prise et exprimée ? Avec la participation de : Jean-Claude Guillebaud, co-fondateur de l'association "Reporters sans frontières", chroniqueur politique au "Nouvel Observateur " et chroniqueur au journal "La Vie" ; Laurence Masurel, rédacteur en chef à Paris-Match, chargée du service politique et chroniqueur politique à Radio Notre Dame ; Henri Tincq.

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 11:01

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Le dimanche ? une journée qui me fait grandir.

Pour l'auteur de « Tobie Lolness » et de « Vango », ce jour est une parenthèse, un sas de décompression qu’il ne pourrait remplacer par aucun autre…

 

Le dimanche est pour moi un jour très particulier. Je pense que je ne serais pas le même sans mes dimanches. Ma vie a pris sa dimension et sa poésie par cette rupture qui a coupé et rythmé mon enfance. Encore aujourd’hui, cette journée est un sas de décompression qui me fait grandir. Parfois le reste de la semaine on a tendance à oublier qu’on est en vie. Le dimanche permet de le mémoriser dans sa chair.

Le thème de la mémoire est important pour moi. Lorsque j’étais enfant, nous avons vécu dans différents pays, en Afrique. Ces quelques années ont été des parenthèses. Mes souvenirs sont bâtis autour de ces courtes périodes. Entre les deux, c’est une sorte de marais. Des choses existent, mais elles ne sont pas cristallisées. Alors que ces moments-là, passés au Maroc ou en Côte d’Ivoire, constituent l’architecture de mon enfance. J’ai l’impression que le même phénomène se produit avec ces temps d’arrêt que sont les dimanches.

Le chanteur Renaud, dont je suis fan, raconte très bien dans un de ses textes comment le soir tombe le dimanche, comme s’il tombait sur l’enfance. Ce moment où l’on se met à rêver que le lendemain, on va se réveiller avec une rougeole… Il parle aussi de cette lumière bien particulière du dimanche. 

 

« Un jour à part, lié à des souvenirs d’enfance, de départ à la messe » 

 

Quand j’étais petit, en fin d’après-midi, à l’heure où l’on commence à sentir l’odeur de la trousse et de la colle blanche de l’école, mes parents nous emmenaient parfois, tous les cinq, voir le soleil se coucher sur la forêt de Fontainebleau. On croyait qu’elle était finie, et non, la journée continuait ! C’était comme un rab de dimanche. On partait à contre-courant des retours du week-end, on mangeait, assis sur les rochers, des cailles rôties emballées dans du papier d’aluminium, et on rentrait très tard. C’était le summum du bonheur !

Ces derniers mois, j’ai beaucoup voyagé pour accompagner la sortie de mes livres Vango  et Tobie Lolness  dans différents pays et pour participer à des salons littéraires. J’ai terminé cette tournée un dimanche matin près de Venise. Mon avion du retour partait le soir, et j’ai passé cette dernière journée à me promener dans la ville, de cloches en carillons. J’aime le bruit des cloches. Il est souvent présent dans mes livres.

Cependant, la plupart du temps, je me débrouille pour être chez moi le dimanche. C’est un jour où je ne travaille pas. D’ailleurs les bibliothèques où j’aime écrire – la bibliothèque Mazarine par exemple – sont fermées… Cela ne veut pas dire que je fais des choses passionnantes, mais je ne pourrais pas remplacer le dimanche par un autre jour ! 

Le jour précédent, le samedi, est éventuellement un moment pour ralentir. Mais c’est comme une session de rattrapage de tout ce qu’on n’a pas fait pendant la semaine. Le dimanche, lui, est un jour à part. Il est lié à des souvenirs d’enfance, de départ à la messe, de déjeuner, de retrouvailles familiales. Il y a bien sûr la dimension religieuse. Je suis catholique et la messe est un moment important pour moi. 

 

« Le dimanche, par bonheur, le temps ne compte pas » 

 

Durant mon enfance, nous allions à l’église Saint-Germain-des-Prés, près de la rue Jacob où nous habitions. Dans mon roman Vango , j’ai d’ailleurs choisi de faire vivre au même endroit la mère d’un de mes personnages, le commissaire Boulard. Je retourne souvent à Saint-Germain, mais aujourd’hui je suis davantage “sans clocher fixe”, paroissien itinérant. 

Je vais aussi à l’église de la Madeleine, proche de chez moi. Ou encore à Saint-Pierre de Montmartre, dans le quartier où j’ai habité quelques années lorsque j’étais étudiant. C’est une petite église, étrangement calme, là-haut, malgré les touristes aux alentours. Avec ma femme et ma fille de 7 ans, nous y montons à pied. C’est un pèlerinage urbain…

Le dimanche est aussi l’occasion, quand la maison dort encore, de moments de tête-à-tête avec ma fille Jeanne qui est comme moi très matinale. Elle m’oblige à éteindre la radio et nous prenons un petit déjeuner sans fin. 

Ces temps à deux comptent beaucoup. Ensuite, je vais parfois au marché du boulevard Richard-Lenoir, comme le faisait mon père, chez le poissonnier Lorenzo. On cuisine beaucoup et longuement. Parfois, cela dure jusqu’au soir, parce que le dimanche, par bonheur, le temps ne compte pas. »

 

RECUEILLI PAR MARIE AUFFRET-PERICONE  

30/3/12 - 16 H 00 mis à jour le 30/3/12 - 17 H 00

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Biographie 

1973. Naissance à Paris.

1992. Création d’une troupe de théâtre étudiante.

2003. Je danse toujours, pièce de théâtre, parue chez Actes Sud, est lue au Festival d’Avignon et au Théâtre du Rond-Point à Paris.

2004. Naissance de Jeanne, sa fille.

2006. Publication de Tobie Lolness  chez Gallimard jeunesse. Aujourd’hui, ce roman est traduit en 29 langues, et vendu en France à plus de 260 000 exemplaires.

2010. Publication du premier tome de Vango  chez Gallimard jeunesse.

2011. Publication du deuxième tome de Vango.

 

 

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Hélène Bodenez
"Travail le dimanche : la loi Macron, une loi carnaval"

 

 

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"Ouvertures dominicales : ce que va changer la loi Macron"
"Travailler le dimanche : une trahison de la gauche"

 

 

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Article 18 de la Déclaration des Droits de l'Homme

"Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites."

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"La Voix est libre", émission du 8 novembre 2010 animée par Anne Gavini. "Comment redonner sa place au dimanche". Débat avec Monseigneur Lagleize, évêque de Valence. Hélène Bodenez, professeur à Saint-Louis de Gonzague-Franklin, Monseigneur Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France. Par téléphone : Père Jacques Vignancour, curé de Saint Austremoine, à Issoires (Puy de Dome)

 


 

 

 

"Aujourd'hui l'Eglise", émission du 19 novembre 2008, animée par Elodie Chapelle. "Travail le dimanche : l'Eglise a son mot à dire" Débat  avec François Asselin et Hélène Bodenez.

 

 

 

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L'Association pour la Fondation de Service politique réunit des hommes et des femmes engagés dans la vie politique, économique et sociale. Elle est ouverte à tous ceux qui souhaitent participer à ses activités : colloques, conférences, universités, soirées-rencontres, campagnes de sensibilisation. De très nombreuses personnalités ont participé à ses travaux: chefs d'entreprise, cardinaux, universitaires, hommes politiques, journalistes.

14 juin 2011

The European Sunday Alliance is a network of national Sunday Alliances, trade unions, civil society organizations and religious communities committed to raise awareness of the unique value of synchronised free time for our European societies. Sunday and, more general, decent working hours, are the focus of our campaigns. In our Founding Statement, we draw attention to aspects of life/work-balance and social cohesion that depend on a vast majority of people to have their lawful free time at the same time.


Lancement de l'European Sunday Alliance, le 20 juin 2011 dont sont membres, entre autres, l'AFSP, la CFTC, le CAD.


 

CCF

Le centre culturel Franklin est inspiré par la tradition jésuite et permet de créer une synergie entre la formation intellectuelle, humaine et spirituelle dispensée aux élèves à Saint-Louis de Gonzague (Paris) et une certaine forme de formation continue destinée aux adultes de la communauté éducative. Ce que de manière traditionnelle, on appelait autrefois dans les collèges de la Compagnie : « école des parents », si non « école des adultes ». Le Centre culturel Franklin est ainsi un lieu de rencontres avec des personnalités uniques, un lieu de réflexion, un lieu d'échange et de débats.

Publications

 

51 Revue Rapport 03  Sexe-du-genre-Lp-55.jpg  Van-Thuan-revue-_-en-espagnol.png

 

- « Devoir des parents, bien de l'enfant », Francis Mouhot, Éduquer, est-ce encore possible ?, Les Idées, Revue Liberté politique, n° 60, (juin-juillet 2013), p. 157-158.

« Le Jésus de l’Histoire », À propos de Jean-Christian Petitfils, Jésus, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°56, Privat (mars 2012), p. 195-201.

- « La bataille du dimanche continue », Revue Liberté politique, IIIe Rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, n° 55  (décembre 2011), p. 115-119.

- « Lumière du pape », À propos de Lumière du monde, Questions disputées, Revue Liberté politique, n° 52, Privat (mars 2011), p. 155-161.

- « Le cas de l'année : la bataille du dimanche en France et en Europe  », Revue Liberté politique, IIe Rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, n° 50 (septembre 2010), p. 75-84.

- « La Battaglia sulla domenica in Francia », Rapporti dal Mondo, Osservatorio internazionale cardinale Van Thuan sulla dottrina sociale della chiesa, Bollettino di Dottrina sociale della Chiesa , (Anno VI 2010, numero 3, luglio-settembr), p. 87.  

  - « Le dimanche, un droit historique », À propos de Daniel Perron, Histoire du repos dominical, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°50, Privat (septembre 2010), p. 185-190.

 - « Une truculente défense du pape », À propos de Gaspard-Marie Janvier, Minutes pontificales sur le préservatif, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 49, Privat (juin 2010), p. 161-164.

- « Le dimanche, jour cardinal », Communication à la table ronde du 6 octobre 2009 "Vivement dimanche !" au Centre culturel de Franklin, Revue Liberté politique, n°. 47, Privat (décembre 2009), p. 23-31.

- « Voyage au cœur de la psychothérapie », À propos de Francis Mouhot, Le Moi et l’esprit, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 46, Privat (septembre 2009), p. 143-152.

- « Pourquoi le dimanche ? », Dossier "A Dieu, le dimanche ! Appel à la résistance des chrétiens", Revue Liberté politique, n°. 44, Privat (mars 2009), p. 107-116.

- « Benoît XVI le bâtisseur », À propos de George Weigel, Le Choix de la vérité, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 43, Privat (décembre 2008), p. 181-185.

- « Lâcher prise ou abandon spirituel », À propos de Robert Scholtus, Faut-il lâcher prise : splendeurs et misères de l’abandon spirituel, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 42, Privat, (septembre 2008), p. 167-174.

- « Retrouver les chemins de l’être », Dossier Fides et Ratio 2008-1998, Revue Liberté politique, n°. 42, Privat (septembre 2008), p. 153-163.

- « Les métamorphoses de Jésus ou la tentation de l’expérience directe », À propos de Frédéric Lenoir, Le Christ philosophe, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 41, Privat( juin 2008), p. 235-244.

- « Et le blog devint fléau », Éducation : questions qui fâchent, Revue Liberté politique, n°. 40, Privat (mars 2008), p. 147-157.

- « Conversion ou initiation : le presque de la foi », À propos de Jean-Claude Guillebaud, Comment je suis redevenu chrétien, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 38, Privat (septembre 2007), p. 125-131.

- « Relire La Pensée captive », À propos de Cesław Miłosz, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 32, Privat, (janvier-février 2006) p.129-141.

À lire absolument !

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Daniel Perron, Histoire du repos dominical (L'Harmattan, 2010).

 

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Gaspard-Marie Janvier, Le Dernier dimanche (Mille-et-une-nuits, 2009, Prix Mottard 2009). 

 

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Jean-François Froger, Le Maître du Shabbat (Editions Grégoriennes, 2009)

 

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Patrick Gourrier, Le dimanche, c'est sacré ! (Letheillieux, 2009)

 

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Michel Fauquier, Lettre ouverte du dernier des Français au premier des Français, (Tempora, 2009)

 

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Carte trvail dominical 
Dimanche

Fonctions sociales d'un jour à part

Noyau d'un ordre social historique

Vidéos créées pour ce blog.

Version de la vidéo en anglais

Version de la vidéo en espagnol 

Version de la vidéo en allemand

 

Dimanche

 

 

 

À Dieu, le dimanche !

H. Bodenez

 

A Dieu le dimanche !

Mis en danger par la proposition de loi Mallié, le dimanche est moribond en France. Ce livre voudrait lancer un appel à la résistance des chrétiens. L'argument religieux n'étant pas le plus développé dans un débat essentiellement politique et social, Hélène Bodenez voudrait que ne soit pas minimisé le regard de foi de la vision théologique et de la vision mystique. Admettons-le : le dimanche s'est vidé depuis longtemps de son sens originel. Pourtant, si le culte du dimanche suppose bien la foi intérieure des chrétiens, il n'en est pas moins un rituel extérieur et collectif. En en retrouvant la voie, les chrétiens pourraient participer à la mission de la France dans l'Église.   Acheter à La Procure

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Joseph Thouvenel a lu  À Dieu, le dimanche ! Ed. grégoriennes) Chronique Economie et société sur Radio Notre-Dame, 12 décembre 2010.

 

 

Faut-il faciliter le travail le dimanche ?

 

KTO

    

Pourquoi le dimanche est-il un jour chômé ?

 

 

 

L'écho des dimanches

Duo Zucchero - Fiori, paroles françaises de J.-J. Goldman, (Chocabeck, 2010).

"Dans mon village, j'ai vu le temps se poser..."