Le blog d'Hélène Bodenez 

 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 09:10

électionsRadio Notre-Damejosephthouvenel

Chronique de Joseph Thouvenel (1) « Économie et Société » du 27 mars  2012 sur Radio Notre-Dame. C'est chaque semaine à 7h09. Joseph Thouvenel est Vice-Président de la CFTC. 

 

Bonjour à toutes et à tous.


Je participais, il y a quelques temps a un dîner réunissant quelques convives, tous avec d’honorables situations, un niveau de culture générale satisfaisant, ayant bénéficié d’une éducation des plus estimables et issus de milieux familiaux que l’on peut considérer comme privilégiés, du moins au niveau matériel. La conversation ne tarda pas à tourner autour de l’état de la France, le chômage, la perte du triple A, les difficultés économiques des uns et des autres, l’insécurité, les banlieues, l’immigration, l’islamisme, les urgences des hôpitaux débordés, la perte de sens, le consumérisme triomphant, la pression fiscale, la difficulté de se loger, etc. Les constats étaient souvent justes, du moins intelligemment argumentés. Pour finir, quel que soit le sujet évoqué par un « on n’y peut rien » ou « de toute façon, c’est comme ça » - et ce, à l’exception notable d’un convive, militant au sein d’un parti politique, qui, lui, ne voyait que par son grand homme, sorte de nouveau grand timonier, phare de la pensée politique, génie contemporain, prêt à sauver la France et l’humanité dans les six mois pour peu que nous lui apportions nos suffrages – si la dernière approche me paraît quelque peu excessive, la première, celle du renoncement et de l’abandon, est, elle, un peu trop facile.

 

L'exemple des magasins ouverts le dimanche

 

Prenons un exemple récent : celui de l’ouverture des magasins le dimanche. Après avoir annoncé, il y a quelques semaines, que s’il était réélu, la première des mesures qu’il mettrait en œuvre serait de poursuivre les « assouplissements » (comprendre dérégulation et banalisation des ouvertures dominicales), Nicolas SARKOZY sur TF1 est revenu sur ses propos en expliquant « j’ai mis de l’eau dans mon vin ».


Il n’est, maintenant, plus question, du moins officiellement, de généraliser les ouvertures des grandes surfaces et autres centres commerciaux le dimanche. Que s’est-il passé ? Tout simplement le travail d’explication, de persuasion, de lobbying entrepris depuis des mois par une poignée de convaincus, a porté ses fruits. Dès l’annonce initiale du candidat UMP, la CFTC, les Amis du dimanche, FO, Mme BODENEZ via Liberté Politique et quelques autres, ont actionné l’outil qu’ils construisent depuis des mois sur le thème : Faire cadeau du dimanche aux grandes surfaces, a pour conséquence de se mettre à dos une grand partie de l’électorat catholique (attaché au repos dominical) et celui des petits commerçants qui craignent, à juste titre, la concurrence de la grande distribution. Ce message, appuyé par quelques actions locales, comme la fermeture symbolique par des militants CFTC d’un Carrefour Market (2) ouvrant illégalement à Paris, fut bien entendu dans les circonscriptions et remonta rapidement au château. 

 

La crainte de perdre des élections, pouvant être le début de la sagesse. Vous connaissez maintenant la suite.  Comme quoi, si nous voulons récolter, notre devoir est d’abord de semer. Il n’y a aucune fatalité, c’est bien le courage, la lâcheté ou l’indifférence des hommes et des femmes qui font l’histoire. À nous d’en tirer les conséquences et de cesser de gémir et de nous apitoyer tout en profitant du travail de nos pères qui, eux, ont agi pour bâtir la cité et, ce dans des conditions bien plus difficiles que les nôtres. 


À la semaine prochaine.

J. T.

 

(1) Voir également la conférence organisée par François Martin à HEC : "Compétivité : vers un nouveau modèle ?"

(2) Carrefour City :

Le Nouvel Observateur, "Commerces à Marseille : la justice réaffirme la règle du repos dominical", 19 avril 2012.

Le Parisien, "Trois magasins Carrefour City épinglés par la justice", 18 avril 2012.



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Published by Hélène BODENEZ - dans OUI AU REPOS DOMINICAL !
18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 16:57

marianneAlain Rémond

Ce qui rend heureux, quand on marche dans la rue, ce sont les enfants, c'est de voir les enfants. La rue est pleine de gens pressés, qui marchent sans rien voir, sans rien regarder. Des gens importants, avec la tête de gens importants s'occupant de choses importantes. Ou bien des gens fatigués, avec la tête de gens qui ont plein de soucis, plein de problèmes, qui n'arrivent plus à s'en sortir. Des gens qui n'ont pas le temps, qui font juste gaffe aux vélos, aux rollers, aux voitures, pour aller on ne sait où, occupés à faire on ne sait quoi. Et puis il y a le bruit, les voitures, les bus, les scooters, les Klaxon, les sirènes des pompiers, des policiers, des ambulanciers, tout ce bruit qui nous tue les oreilles, qui nous mange la tête. Et les trottoirs encombrés de sacs-poubelle, de cartons, de matelas, de meubles en morceaux, tout ce sans-gêne des gens qui se débarrassent de ce qui les embarrasse en le jetant à la rue, tant pis pour les passants. La rue est un combat. 

Heureusement, il y a les enfants.  Ils marchent la tête pleine de rêves, pleine de jeux, pleine d'histoires. Ils marchent en dansant, en faisant des pas de danse. Ou ils galopent comme des chevaux sauvages, car ils sont vraiment, dans leur tête, dans leur corps, à cet instant précis, des chevaux sauvages. Ils sautent à cloche-pied, le monde est leur marelle. Ils jouent à éviter, selon un rituel mystérieux, tel bout de trottoir, tel rectangle de pavé, avec le plus grand sérieux.  

Car ce qu'ils évitent, ce sont des gouffres, des abîmes, des précipices. Ou bien les oubliettes d'un château maléfique. Ils ont cet âge béni entre tous où l'on croit dur comme fer aux jeux que l'on invente, où l'on peut dire « On serait des cow-boys et des Indiens » et on l'est instantanément, par un coup de baguette magique. Chaque jour, je les vois escalader un petit muret surmonté d'une grille, ils s'accrochent à la grille et marchent le long du muret, en regardant le vide au-dessous d'eux (60 cm, au moins) comme s'ils franchissaient un torrent furieux sur une passerelle de lianes. Leurs mamans sont pressées, elles disent « Ne monte pas là-dessus, on n'a pas que ça à faire », mais les enfants montent sur le muret, s'accrochent à la grille et vont jusqu'au bout, affrontant tous les dangers en avalant leur salive, comme si leur vie était en jeu. Depuis des années, je vois des enfants monter sur ce muret, chaque génération passant le relais à la suivante, comme si c'était un rite d'initiation connu d'eux seuls, transmis secrètement, mystérieusement. Et je ne me lasse pas de regarder ces explorateurs bravant le danger, pleins de courage, fiers et heureux comme des héros quand ils sautent sur le trottoir, au bout de la terrible épreuve. Ils nous donnent le courage de croire à nos propres rêves.

J'aime les voir chantonner, les plus petits ânonnant les comptines apprises à l'école maternelle, les plus grands reprenant un refrain à la mode, juste pour le plaisir, juste pour le bonheur de chanter, sans s'occuper des gens sérieux qui marchent à toute vitesse. J'aime entendre leurs discussions, au retour de l'école. Comme cette petite fille lançant à la cantonade, toute fière : « Moi, quand je serai grande, j'aurai un appareil dentaire ! » (Et je me souviens qu'au même âge je disais, dans la cour de l'école : « Moi, quand je serai grand, j'aurai des lunettes »...) Ce monde est si grave, si sérieux, il se prend tellement au sérieux, les enfants sont l'antidote à tout ce qui pèse sur nos vies, à tout ce qui bouche notre horizon. Ils sont comme un viatique pour affronter la vie, une perfusion de grâce, une leçon de légèreté. Je ne me lasse pas de regarder les bébés, dans leurs poussettes ultramodernes, absorbés par le spectacle de leurs mains qui bougent à volonté, miracle sans cesse recommencé. J'aime les enfants quand ils s'arrêtent d'un seul coup, occupés à regarder, toutes affaires cessantes, une feuille poussée par le vent et leur maman leur dit : « Dépêche-toi, on est pressés », mais rien n'est plus important au monde que cette feuille poussée par le vent.

Voilà à quoi je pense, en cette campagne électorale, la tête occupée par les titres des journaux, les derniers sondages, les échos, les petites phrases, les manœuvres, les polémiques. Je me dis que nous sommes censés choisir le monde dans lequel nous voulons vivre. Quelle société, quelle vision de l'homme, quels espoirs, plus ou moins raisonnables. Je doute que tous ceux qui imaginent ce monde et qui se battent comme des chiffonniers pensent beaucoup aux enfants, aux rêves des enfants. C'est pourtant dans ce monde-là qu'ils vont vivre, ces enfants qui sautent à cloche-pied, qui dansent sur le trottoir, qui chantonnent des comptines. Bientôt (bien trop vite) viendra l'âge où l'on perd, d'un seul coup, le secret du jeu, où l'on ne croit plus à la parole magique « On serait des cow-boys et des Indiens », où le monde se fera dur et où ce sera si dur de se faire sa place. C'est pour eux, c'est pour les enfants que nous sommes censés choisir le monde que nous voulons.

Alors il faudrait écouter leurs chansons, leurs petites histoires, les rêves qu'ils se murmurent à eux-mêmes, il faudrait les regarder escalader le muret et s'accrocher à la grille, il faudrait ne jamais oublier l'enfant que nous étions, voilà tellement longtemps. Et qui frappe à notre porte en disant, de sa voix d'enfant : « Dis, tu te souviens de tes rêves ? »   A.R.

 

Paru dans Marianne, n°780, semaine du 31 mars au 6 avril 2012, rubrique "FAUT VOIR", p.138.  Alain Rémond a écrit, entre autres, Chaque jour est un adieu (Le Seuil, 2000). Il écrit une chronique hebdomadaire pour le journal Marianne, une chronique quotidienne pour La Croix. 

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Published by Hélène BODENEZ - dans REVUE DE PRESSE
18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 10:20

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Visages du dimanche : une semaine après Pâques, l’Église fête le dimanche de la Miséricorde divine que Jean-Paul II a institué. Lors du Regina Coeli, le pape Benoît XVI, redisant ce qu’il avait écrit dans son lumineux Jésus de Nazareth (Fayard), revient sur le changement de calendrier opéré par l’événement inouï de la Résurrection, sur le passage du Shabbat au Dimanche. H.B.

 

Le "nom de Dimanche"

« Chaque année, en célébrant Pâques, nous revivons l’expérience des premiers disciples de Jésus, l’expérience de la rencontre avec le Ressuscité : l’Évangile de Jean raconte qu’ils le virent apparaître au milieu d’eux, dans le Cénacle, au soir du jour de sa résurrection, « premier jour de la semaine », et puis « huit jours plus tard » (cf. Jn 20,19.26). Ce jour, auquel sera ensuite donné le nom de « Dimanche », est le jour de l’assemblée, de la communauté chrétienne qui se réunit pour célébrer son culte, c’est-à-dire l’Eucharistie, un culte inédit, diffèrent de celui que célèbrent les juifs le samedi. La célébration du Jour du Seigneur est en effet une preuve très forte de la Résurrection du Christ, car seul un événement extraordinaire et bouleversant pouvait inciter les chrétiens à adopter un autre culte que celui du sabbat juif. »

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 09:48

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À l’heure où les jours fériés (chômés ou non) s’effacent en Europe, il est bon d’entendre ce rappel de Benoît XVI concernant « le motif de vacances », avancé lors du Regina Coeli, ce lundi de Pâques 2012.

 

FRANCAIS

Lundi de Pâques

"Le motif de ce jour de vacances"

Le lundi après Pâques est dans de nombreux pays un jour férié, pour faire une promenade dans la nature, ou encore aller rendre visite à des parents qui habitent un peu loin, pour se retrouver ensemble en famille. Mais je voudrais que soit toujours présent dans l’esprit et dans le cœur des chrétiens le motif de ce jour de vacances, c’est-à-dire la Résurrection de Jésus, le mystère décisif de notre foi. En effet, comme l’écrit saint Paul aux Corinthiens, « mais si le Christ n’est pas ressuscité, vide alors est notre message, vide aussi votre foi » (1 Co 15, 14). C’est pourquoi, en ces jours, il est important de relire les récits de la résurrection du Christ que nous trouvons dans les quatre Évangiles. Il s’agit de récits qui, de façons diverses, présentent les rencontres des disciples avec Jésus ressuscité, et nous permettent ainsi de méditer sur cet événement merveilleux qui a transformé l’histoire et donne un sens à l’existence de tout homme.

 

ANGLAIS

Easter Monday

"The reason for this holiday"

In many countries Easter Monday is a holiday on which to take a stroll in natural surroundings or to visit relatives who live far away in order to gather as a family. However, I would like that the reason for this holiday, namely, the Resurrection of Jesus, the crucial mystery of our faith, to be ever present in the minds and hearts of Christians. Indeed, as St Paul wrote to the Corinthians, “If Christ has not been raised, then our preaching is in vain and your faith is in vain” (1 Cor 15:14). Therefore on these days it is important to reinterpret the narratives of Christ’s Resurrection which we find in the four Gospels. They are accounts which present in different ways the meetings of the disciples with the Risen Jesus and thereby permit us to meditate on this wonderful event which has transformed history and gives meaning to the existence of every person.

 

ESPAGNOL

Lunes de Pascua

"El motivo de esta vacación"

¡Feliz día a todos vosotros! El lunes después de Pascua en muchos países es un día de vacación, en el que se puede dar un paseo en medio de la naturaleza o ir a visitar a parientes un poco lejanos para una reunión en familia. Pero quisiera que en la mente y en el corazón de los cristianos siempre estuviera presente el motivo de esta vacación, es decir, la resurrección de Jesús, el misterio decisivo de nuestra fe. De hecho, como escribe san Pablo a los Corintios, «si Cristo no ha resucitado, vana es nuestra predicación y vana también vuestra fe» (1 Co 15, 14). Por eso, en estos días es importante releer los relatos de la resurrección de Cristo que encontramos en los cuatro Evangelios y leerlos con nuestro corazón. Se trata de relatos que, de modos diversos, presentan los encuentros de los discípulos con Jesús resucitado, y así nos permiten meditar en este acontecimiento estupendo que ha transformado la historia y da sentido a la existencia de todo hombre, de cada uno de nosotros.

 

ITALIEN

Lunedi di Pasqua

"Il motivo di questa vacanza"

Buona giornata a voi tutti! Il lunedì dopo Pasqua è in molti Paesi una giornata di vacanza, in cui fare una passeggiata in mezzo alla natura, oppure andare a visitare parenti un po’ lontani per ritrovarsi insieme in famiglia. Ma vorrei che fosse sempre presente nella mente e nel cuore dei cristiani il motivo di questa vacanza, cioè la Risurrezione di Gesù, il mistero decisivo della nostra fede. Infatti, come scrive san Paolo ai Corinzi, «se Cristo non è risorto, vuota è allora la nostra predicazione, vuota anche la vostra fede» (1 Cor 15,14). Perciò in questi giorni è importante rileggere le narrazioni della risurrezione di Cristo che troviamo nei quattro Vangeli e leggerle con il nostro cuore. Si tratta di racconti che, in modi diversi, presentano gli incontri dei discepoli con Gesù risorto, e ci permettono così di meditare su questo evento stupendo che ha trasformato la storia e dà senso all’esistenza di ogni uomo, di ognuno di noi.

 

PORTUGAIS

Feira de Pascoa

"O motivo deste dia de festa"

Bom dia a todos! A segunda-feira depois da Páscoa é em muitos países um dia de férias, no qual dar um passeio no meio da natureza, ou ir visitar parentes um pouco distantes para estar juntos em família. Mas gostaria que estivesse sempre presente na mente e no coração dos cristãos o motivo deste dia de festa, ou seja a Ressurreição de Jesus, o mistério decisivo da nossa fé. Com efeito, como escreve são Paulo aos Coríntios, «se Cristo não ressuscitou, então em vão é a nossa pregação, em vão é também a nossa fé» (1 Cor 15, 14). Por isso nestes dias é importante voltar a ler as narrações da ressurreição de Cristo que encontramos nos quatro evangelhos e lê-las com o nosso coração. Trata-se de narrações que, de formas diversas, apresentam os encontros dos discípulos com Jesus ressuscitado, e deste modo nos permitem meditar sobre este acontecimento maravilhoso que transformou a história e dá sentido à existência de cada homem de cada um de nós.

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Published by Hélène BODENEZ - dans OUI AU REPOS DOMINICAL !
17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 14:16

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Le congrès international, « Constantin Le Grand, aux racines de l'Europe », se déroulera dans sa première partie au Vatican du 18 au 21 avril 2012. Il est organisé par le Conseil pontifical des sciences historiques à l'occasion du 1.600e anniversaire de la bataille du Ponte Milvio et de la conversion de l'empereur Constantin.

 

Le deuxième volet doit se tenir en 2013 à Milan pour la commémoration de l'Édit de Milan qui, nous rapporte l'agence VIS, fixa « la liberté de culte dans l'empire romain et mit fin aux persécutions dont les chrétiens étaient souvent les victimes. Cette phase abordera la "révolution constantinienne" tandis que la présente sera consacrée au contexte du règne de Constantin et aux rapports de l'Etat avec les chrétiens avant 313, et en particulier à l'idée de liberté religieuse tant du point de vue du souverain que du sénat romain. Le thème central abordé sera la question de la conversion et du baptême de Constantin, ainsi que de son rapport aux chrétiens après la victoire du 28 octobre 312 contre son rival Maxence. Influencés par Eusèbe de Césarée, les historiens anciens virent dans cette victoire une intervention divine. "Cette bataille, qui fut un événement de grande importance militaire, devint rapidement le symbole fondateur d'un monde nouveau, né de la rencontre entre cet homme et le christianisme. La conclusion de l'ère des persécutions impériales anti-chrétiennes favorisa l'évangélisation de l'empire, et désigna le profil de la future Europe chrétienne, où fleurirent des valeurs comme la dignité humaine, la coopération Église État, la liberté de conscience, de religion et de culte. Ainsi a commencé l'élaboration du patrimoine humaniste et culturel de l'Europe, qui se forgera au long de nombreux siècles. Son noyau remonte à la révolution constantinienne".»

 

Repos dominical : la date charnière du 3 juillet 321


Relisons pour l’occasion l'Histoire du repos dominical de Daniel Perron (Lharmattan, 2010), lu pour la revue Liberté politique (n°50). Particulièrement éclairantes, les pages consacrées justement aux premiers siècles du christianisme, notamment celles rapportant comment Constantin, fils de sainte Hélène, au IVe siècle l'emportant sur Maxence au pont Milvius dans une « victoire surprise » devint chrétien. Avec le repos dominical qu'il définit et institue le premier, le 3 juillet 321, Constantin ouvre la brèche en congédiant le paganisme et en donnant une règle de droit qui sera ensuite « retranscrite dans le code théodosien ».

 

Retenons ce petit florilège des avancées du repos dominical, non dénuées encore de paganisme : les jeux du cirque, plaisirs abominables et cruels, là où l'on « tue un homme injustement » sont d'abord interdits le dimanche. Ce jour-là, il faut « faire des actions propices », « occuper son temps à faire le bien », « ne pas empêcher la libération de l'état d'esclave » ; avec le texte de 386 confirmant la première disposition de Constantin, sera prôné l'arrêt des chicanes juridiques, avec « impossibilité d'exiger le paiement d'une dette publique ou privée ». Sommet dans ces prescriptions, une autre « règle d'humanité dominicale » au jour du soleil devenu dimanche chrétien est édictée succédant à celle de 320 où était déjà imposé que tous les prisonniers puissent voir le soleil quotidiennement : « Que les juges, tous les dimanches voient et interrogent les accusés qu'on aura fait sortir de la surveillance carcérale de peur qu'un traitement humain ne soit refusé à ces détenus par des gardiens corrompus. » H.B.

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Published by Hélène BODENEZ - dans OUI AU REPOS DOMINICAL !
17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 11:37

 

élections

Il en coûtera à ceux qui touchent au dimanche ! L’inverse aurait été vrai également : promesses de bienfaits à ceux qui l’auraient protégé avec courage ! L’abstention de travail en ce jour tout autre, abstention qui accompagne le commandement de le sanctifier et dont la Bible fait état, n’est pas émis en direction des seuls juifs et des seuls chrétiens. Il a vocation universelle, appartenant au code d’éthique universel.

 

Quand Jean-Paul II rappelait au monde entier qu’ « il n’est pas permis de violer impunément cette dignité de l’homme que Dieu lui-même traite avec un grand respect », le pape qui venait de l’Est n’édictait pas seulement une loi négative mais rappelait avec un zèle qui n’appartenait qu’à lui la promesse de vie que sont les paroles du décalogue. Une parole de vie pour tous. Et il savait, lui le travailleur broyé comme tant d’anonymes du système soviétique, de quoi il en retournait.

 

Réintégrer le dimanche dans les textes officiels, nationaux et européens


Pour nous rappeler ces choses essentielles qu’on efface, un ecclésiastique, Jean-Joseph Gaume, avait au siècle dernier, prophétisé de manière sévère tous les fléaux sociaux auxquels les hommes s’exposaient s’ils ne respectaient pas le repos dominical. Ils sont indéniablement sur nos têtes. À l’heure où des enseignes comme DIA par exemple ou comme les magasins de bricolage, tel des rouleaux compresseurs, font fermer les petits commerces, beaucoup commencent à entrapercevoir la contagion de laquelle on ne peut plus s’extirper faute d’avoir eu la fermeté ajustée qui convenait au point de départ. Un magasin ouvre, un deuxième ouvre en se disant « pourquoi pas moi », et le troisième est obligé d’ouvrir. Ainsi, le septième jour se dégrade-t-il en un jour comme les six autres, n’est plus ce jour de « la Liberté de toutes les créatures pour Dieu », « des unes pour les autres » dans une semaine « image d’une totalité qui se déroule dans le temps.  Benoît XVI avertit lui aussi en creux. C’est le retour à l’esclavage qui nous attend avec l’attentat au jour de la Liberté en cours. La loi cosmétique de réaffirmation du principe en août 2009 ne pourra rien contre une telle puissance de feu.

 

Dans ce contexte de concurrence déloyale généralisée, le Royaume-Uni songe à une dérégulation totale des jours chômés, la France ne cache pas son envie d’aller plus loin comme l’Italie. À cela, ajoutons que l'Union européenne avait frayé le chemin, et a par traîtrise, balayé il y a peu le dimanche de la directive du temps de travail, conséquence directe de l'extirpement des racines chrétiennes. Et l’on voit mal actuellement comment elle pourra le réintégrer malgré une certaine évolution du Parlement européen. Faudra-t-il lancer une initiative citoyenne européenne désormais possible depuis le 1er avril dernier ? Sera-t-elle planche de salut, force de frappe suffisamment importante ou communication bruyante et vide ? Ce nouvel électrochoc qui voudrait pousser à une représentation plus vraie des citoyens européens et qui devrait engager la Commission à revoir ce qui fâche autant les citoyens de l’Union européenne convaincra-t-il ?

 

Évolutions beaucoup trop lentes, soutiens trop faibles


On ne manque pas de noter bien sûr les bonnes évolutions sur la question, mais tout cela est très lent face à une dérégulation fulgurante. J’en veux pour preuve la déclaration écrite proposée aux députés européens en avril 2009 que certains noms connus n’avaient pas signée, noms qui, aujourd’hui, en contexte électoral, ont donné des gages de soutien significatifs.

 

Pour finir, redonnons l’argument du pasteur que nous citions plus haut. Il ne parle pas qu’en homme religieux mais également en humaniste se penchant sur les intérêts du repos dominical pour l'homme et pour la société, pour tout homme, « riches et pauvres, maîtres et ouvriers, acheteurs et vendeurs, habitants des villes et habitants des campagnes ». 


Dimanche, c’est le premier tour ; dans quinze jours, ce sera le dimanche du deuxième tour. Sanctions en vue des multiples dimanches bafoués ? Une chose est sûre : la question du travail le dimanche en France concentre en elle toutes les autres questions. Comme le demandait un internaute de l’émission C’est dans l’air sur un autre sujet, "tout dans cette dernière semaine, ne se jouera-t-il pas dans le silence du samedi ?"

 

Nicolas Sarkozy a donné "rendez-vous avec la France qui affronte les difficultés de la vie ». Il y a possibilité immédiate d'aider cette France qui souffre, de remédier au mal « car ces moyens sont à la disposition de tout le monde et d'une application aussi sûre que facile. » Protéger, encadrer vraiment le dimanche la loi du repos dominical, fait partie de ces moyens puissants. Protéger le dimanche, c’est protéger « le visage de la France ». H.B.


  Oui au repos dominical ! Lp

Retrouvez tout le dossier "Oui au repos dominical !" ici


La Profanation du dimanche

 Oui, vous le devez ; et, du jour où vous le voudrez, vous le pourrez.

 1° Vous le devez, si vous tenez encore tant soit peu à la religion de vos pères qui, après tout, est l'unique source des avantages temporels que vous estimez exclusivement. En effet, la profanation du dimanche est la ruine de la religion.

2° Si vous ne tenez plus à votre religion, vous le devez encore, si vous tenez à la société humaine qui protège votre fortune, votre liberté, votre vie. En effet, la profanation du dimanche est la ruine de la société.

3° Si vous ne tenez plus à la société, vous le devez encore, si vous tenez à la famille, le seul bien commun qui nous reste aujourd'hui. En effet, la profanation du dimanche est la ruine de la famille.

4° Si vous ne tenez plus à la famille, vous le devez encore, si vous tenez àla liberté, pour laquelle vous professez un culte si ardent. En effet, la profanation du dimanche est la ruine de la liberté.

8° Si vous ne tenez plus à la liberté, vous le devez encore, si vous tenez à votre bien-être, objet de tous vos labeurs. En effet, la profanation du dimanche est la ruine du bien-être.

6° Si vous ne tenez plus à votre bien-être, vous le devez encore, si vous tenez à votre dignité d'homme, à cette dignité dont vous vous montrez si jaloux. En effet, la profanation du dimanche est la ruine de la dignité humaine.

7° Si vous ne tenez plus à votre dignité d'homme, vous le devez encore, si vous tenez à votre santé et à la santé de ce qui vous est cher. En effet, la profanation du dimanche est la ruine de la santé.

Profanation du dimanche veut donc dire ruine de la religion, ruine de la société, ruine de la famille ; ruine de la liberté ; ruine du bien-être ; ruine de la dignité humaine ; ruine de la santé.

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Published by Hélène BODENEZ - dans OUI AU REPOS DOMINICAL !
11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 16:51

 

Poesie-BM.pngBéatrice Marchal

 

 

Il est tard déjà

L'horizon recule encore

Où pourrions-nous arriver ?

 

Le rêve du repos a trop duré

pour à présent y consentir

Nous savons désormais

toute halte passagère

toute victoire dérisoire

tout échec insignifiant

 

Seul importe l'élan

avec les arbres pour sentinelles

 

Nous poursuivrons notre marche

 

Béatrice Marchal, Une voix longtemps cherchée, "Présence d'arbre", Editions de l'Atlantique, collection Phoibos, déc. 2011.

 

REPIT

Quand s'est enfin calmé

l'inconsolable enfant intérieur

le sourire n'a plus de gêne

dans d'autres yeux s'attarde le regard

fête simple

sur grève de chaude lumière

 

Béatrice Marchal, La baguette de coudrier, recueil de la revue Poésie en voyage, 2010.

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Published by Hélène BODENEZ - dans LIVRES
9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 23:00

elections-copie-2.png

Le leitmotiv plane, s’en va et s’en revient, enfle : les Français auraient besoin qu’on leur parle de ce qui les intéresse vraiment, de leur pouvoir d’achat, de la création de richesse en France, de la résorption de la dette, du chômage. Pour illustrer cela : il y faudrait toujours plus de chiffres, beaucoup de chiffres. D’où l’arrogance d’ailleurs de certains journalistes prêts à mentir vis-à-vis des petits candidats qui n’auraient pas soi-disant de programme chiffré, petits candidats qu’on n’aurait pas besoin de respecter. Gare !

 

Le corollaire surgit aussitôt : les autres questions non économiques, dites de société, seraient de « petites » questions et ne devraient pas tenir le haut du pavé ; pas loin même d’être hors-sujet ces questions de société ! Tenez-le vous pour dit ! et avec le petit sourire en coin qui vous fait comprendre que vous n’avez sans doute pas bien compris les enjeux de la campagne électorale ! Que vaut l’affaire du mariage des personnes homosexuelles au regard de la dette qui nous prépare un tsunami ? Que valent les arguments de celle qui défend le repos dominical contre vents et marées quand des chrétiens bon teint eux-mêmes, au nom du vote utile, traitent ce sujet essentiel de « petite question » ? Que pèse l’affaire de la viande halal à côté des oukases des grands médias qui décident à un moment donné de siffler la fin de la récré et de taire une fois pour toutes que les Français paient une dîme indue par millions au culte musulman ? Qu’est un petit d’homme dans le sein de sa mère en comparaison de deux cheminée fumantes de centrales nucléaires ? Petites questions, êtes-vous si petites ? Maudites questions essentielles, rétorquerait Dostoïevski !

 

Il en va pourtant des questions de société dans une élection présidentielle comme de réussir Polytechnique avec l’épreuve littéraire. Les mathématiques ne font pas tout dans l’obtention du prestigieux diplôme. Les questions économiques dans cette élection présidentielle ne feront pas non plus tout, loin de là y compris lorsqu’elles sont mieux expliquées ici ou là, comme par exemple du côté du MoDem. Car si l’on admet comme vrai le ras le bol des Français à l’égard d’une classe politique, largement discréditée à droite comme à gauche, alors c’est la vérité que les candidats vont laisser transparaître qui fera la différence. Ce n’est pas dans les chiffres que la vérité humaine émerge. Elle luira dans la phrase de conviction qui révèlera un cœur de chair, pas seulement dans un lyrisme pourvoyeur d’utopie, le cœur de chair du courageux, pas du tacticien stratège pêcheur de voix. Elle résonnera cette vérité dans une cohérence qui est plus que la sacro-sainte transparence, pas dans des déclarations cacophoniques. La vérité a une voix. Ceux qui la cherchent l’entendent et votent.

 

Coup de Jarnac dominical


Ce dimanche, alors que la chrétienté du monde entier fêtait sa fête annuelle, Pâques, racine culturelle historique de la loi du repos dominical, l’on apprend que contrairement aux déclarations récentes de principe de Nicolas Sarkozy sur TF 1 de ne pas élargir encore les dérogations au repos dominical, un décret se prépare en catimini autorisant les magasins de bricolage à déroger à cette loi si contestée de 2009. Nul doute que les illégalités dont ces magasins se sont rendus coupables et qui les voient condamnés à payer de lourdes sommes, y soient pour beaucoup. Coup de Jarnac terrible en tous les cas que cette nouvelle légalisation de la délinquance !

 

Sur d’autres sujets de société, mêmes déconvenues. Oui, Nicolas Sarkozy avait promis de ne pas légaliser le mariage des personnes homosexuelles, mais force est de constater que le ministre de l’Éducation Nationale de ce Président, en autorisant récemment Le Baiser de la Lune en classes primaires a reçu les soutiens qu’il convenait d’obtenir en très haut lieu pour donner des assurances à un électorat fort de cinq millions de voix. Et tant pis si l’on malmène les autres millions de l’électorat. Comme pour le non majoritaire au référendum, faisons comme si c’était le oui qui était sorti des urnes ! Les Français sont attachés majoritairement au fait que leurs enfants aient un père et une mère ? Faisons comme s’ils se trompaient, ne comprenaient  rien à rien, et éduquons-les tôt à admettre le déraisonnable.


La CFTC - dont je donnais le lien du communiqué dans ma précédente note - et la CGPME se rejoignent dans leur mécontentement, le font savoir : « La CGPME pense que les négociants de bois et de matériaux de construction vont perdre des clients car ils n'auront pas les moyens d'être ouverts le dimanche ».  La CFTC quant à elle, « n’ose pas croire que juste avant les élections les intérêts privés de quelques grandes enseignes puissent l’emporter sur l’intérêt collectif de la communauté nationale. Oserait-on brader “avant fermeture de la boutique” la vie familiale, personnelle, associative et spirituelle des travailleurs de ces enseignes ? »


Il reste moins de quinze jours pour, non plus « choisir le préférable au détestable » selon l’expression de Raymond Aron, mais pour convaincre au plus vite les candidats de ne plus jouer avec les électeurs qui ne sont pas idiots, qui ne votent pas tous avec leurs tripes, ces électeurs qui ont de la mémoire, ces électeurs qui ne négocient pas certaines valeurs. En espérant qu’il ne soit pas trop tard ! H.B.

Oui au repos dominical ! Lp

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Published by Hélène BODENEZ - dans OUI AU REPOS DOMINICAL !
8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 14:00

Résurrection

Lors de la veillée pascale à la Basilique Saint-Pierre, le pape Benoît XVI a prononcé une homélie au cours de laquelle le chef des catholiques a plusieurs fois dit que "Pâques est la fête de la nouvelle création".  Les défenseurs du dimanche réunis en une alliance européenne se sont particulièrement réjouis du rappel de ce sommet qu'est le septième jour en la Pâques 2012, en ce dimanche des dimanches :  "les sept jours sont une image d’une totalité qui se déroule dans le temps. Ils sont ordonnés en vue du septième jour, le jour de la liberté de toutes les créatures pour Dieu et des unes pour les autres." 

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Published by Hélène BODENEZ - dans OUI AU REPOS DOMINICAL !
4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 23:00

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Dans l’émission « Et Dieu dans tout ça ? »  James Combépine sur Radio Notre-Dame (curseur à 3’50) passait la semaine avec Michel-Edouard Leclerc engageant ses magasins dans une « consommation responsable », une « démarche de progrès ». Au sommaire du mercredi 4 avril, le droit au repos du dimanche. 

 

L'interview que nous restituons ci-dessous fut pour le moins animée. Le « non » donné à l’ouverture des magasins est somme toute mitigé. Qu’on nous permette de rappeler à Michel-Edouard Leclerc que demander que le dimanche ne soit pas un jour comme les six autres jours devrait passer par des exceptions et non des dérogations. L’objet du travail le dimanche devrait être lié à la subsistance, à la protection et à la sécurité des personnes. Le mot « discriminatoire » employé dans le vif du débat est ici pour le moins malheureux concernant les oppositions qui s’exercent en direction des magasins de jardinerie et de bricolage. On n'oublie pas que Michel-Edouard Leclerc était favorable à l’ouverture des magasins Haussmann, « une manne » qu’il faut « capter ». H.B.

 

Vous pourriez envisager, si la loi le permet, d’ouvrir vos magasins le dimanche ?

 Aujourd’hui, le débat est très mal abordé, et par les politiques et par les médias. Beaucoup de magasins sont ouverts le dimanche matin, les magasins à dominante alimentaire ont le droit d’ouvrir le dimanche matin. Ensuite, quand il s’agit d’épiceries, de supérettes qui sont gérées directement par les patrons, les artisans, là il n’y a pas de législation qui s’y oppose ; elles peuvent même être ouvertes toute la journée. Et il y a enfin, beaucoup de zones qui sont à caractère touristique, soit parce que les élus avec les préfets ont négocié avec les syndicats, avec les délégués du personnel l’ouverture des magasins du dimanche pour pouvoir bénéficier de l’attractivité d’un certain nombre de zones.


Vous seriez favorable à l'ouverture de vos magasins le dimanche ?

 Non.  Ce n’est pas le caractère religieux que j’oppose à l’ouverture des magasins le dimanche.  C’est simplement le droit au repos familial, le fait que dans une semaine c’est tout de même « vachement » bien quand - et je le dis même en tant que patron - quand patrons et salariés peuvent se retrouver en famille. 


C’est peut-être mieux que d’aller faire des courses ?

 Oui, mais ça peut être bien d’aller faire des courses, d’avoir ce moment de respiration sociale. Quand vous allez dans une jardinerie… ça ne vous choque pas d’aller au restaurant, pourtant il y a des gens qui travaillent ! Et quand vous regardez la télé le dimanche soir, il y a bien des gens qui travaillent, derrière, des techniciens … cela, ça ne vous choque pas ! C’est vrai qu’il n’y a pas de raison de traiter de manière discriminatoire un métier plutôt qu’un autre. Dans vos métiers, vous travaillez le dimanche ! Moi, je ne revendique pas forcément la liberté d’entreprendre à tout prix, je dis simplement que si tout le monde ouvrait le dimanche, de toute façon le jeu n’en vaudrait pas la chandelle, le coût serait trop élevé pour un surcroît d’activité économique qui serait marginal.

Oui au repos dominical ! Lp

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Hélène Bodenez
"Travail le dimanche : la loi Macron, une loi carnaval"

 

 

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"Ouvertures dominicales : ce que va changer la loi Macron"
"Travailler le dimanche : une trahison de la gauche"

 

 

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Partages de mon blog au 1er/02/2015

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Contact H.B.


Article 18 de la Déclaration des Droits de l'Homme

"Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites."

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"La Voix est libre", émission du 8 novembre 2010 animée par Anne Gavini. "Comment redonner sa place au dimanche". Débat avec Monseigneur Lagleize, évêque de Valence. Hélène Bodenez, professeur à Saint-Louis de Gonzague-Franklin, Monseigneur Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France. Par téléphone : Père Jacques Vignancour, curé de Saint Austremoine, à Issoires (Puy de Dome)

 


 

 

 

"Aujourd'hui l'Eglise", émission du 19 novembre 2008, animée par Elodie Chapelle. "Travail le dimanche : l'Eglise a son mot à dire" Débat  avec François Asselin et Hélène Bodenez.

 

 

 

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L'Association pour la Fondation de Service politique réunit des hommes et des femmes engagés dans la vie politique, économique et sociale. Elle est ouverte à tous ceux qui souhaitent participer à ses activités : colloques, conférences, universités, soirées-rencontres, campagnes de sensibilisation. De très nombreuses personnalités ont participé à ses travaux: chefs d'entreprise, cardinaux, universitaires, hommes politiques, journalistes.

14 juin 2011

The European Sunday Alliance is a network of national Sunday Alliances, trade unions, civil society organizations and religious communities committed to raise awareness of the unique value of synchronised free time for our European societies. Sunday and, more general, decent working hours, are the focus of our campaigns. In our Founding Statement, we draw attention to aspects of life/work-balance and social cohesion that depend on a vast majority of people to have their lawful free time at the same time.


Lancement de l'European Sunday Alliance, le 20 juin 2011 dont sont membres, entre autres, l'AFSP, la CFTC, le CAD.


 

CCF

Le centre culturel Franklin est inspiré par la tradition jésuite et permet de créer une synergie entre la formation intellectuelle, humaine et spirituelle dispensée aux élèves à Saint-Louis de Gonzague (Paris) et une certaine forme de formation continue destinée aux adultes de la communauté éducative. Ce que de manière traditionnelle, on appelait autrefois dans les collèges de la Compagnie : « école des parents », si non « école des adultes ». Le Centre culturel Franklin est ainsi un lieu de rencontres avec des personnalités uniques, un lieu de réflexion, un lieu d'échange et de débats.

Publications

 

51 Revue Rapport 03  Sexe-du-genre-Lp-55.jpg  Van-Thuan-revue-_-en-espagnol.png

 

- « Devoir des parents, bien de l'enfant », Francis Mouhot, Éduquer, est-ce encore possible ?, Les Idées, Revue Liberté politique, n° 60, (juin-juillet 2013), p. 157-158.

« Le Jésus de l’Histoire », À propos de Jean-Christian Petitfils, Jésus, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°56, Privat (mars 2012), p. 195-201.

- « La bataille du dimanche continue », Revue Liberté politique, IIIe Rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, n° 55  (décembre 2011), p. 115-119.

- « Lumière du pape », À propos de Lumière du monde, Questions disputées, Revue Liberté politique, n° 52, Privat (mars 2011), p. 155-161.

- « Le cas de l'année : la bataille du dimanche en France et en Europe  », Revue Liberté politique, IIe Rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, n° 50 (septembre 2010), p. 75-84.

- « La Battaglia sulla domenica in Francia », Rapporti dal Mondo, Osservatorio internazionale cardinale Van Thuan sulla dottrina sociale della chiesa, Bollettino di Dottrina sociale della Chiesa , (Anno VI 2010, numero 3, luglio-settembr), p. 87.  

  - « Le dimanche, un droit historique », À propos de Daniel Perron, Histoire du repos dominical, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°50, Privat (septembre 2010), p. 185-190.

 - « Une truculente défense du pape », À propos de Gaspard-Marie Janvier, Minutes pontificales sur le préservatif, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 49, Privat (juin 2010), p. 161-164.

- « Le dimanche, jour cardinal », Communication à la table ronde du 6 octobre 2009 "Vivement dimanche !" au Centre culturel de Franklin, Revue Liberté politique, n°. 47, Privat (décembre 2009), p. 23-31.

- « Voyage au cœur de la psychothérapie », À propos de Francis Mouhot, Le Moi et l’esprit, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 46, Privat (septembre 2009), p. 143-152.

- « Pourquoi le dimanche ? », Dossier "A Dieu, le dimanche ! Appel à la résistance des chrétiens", Revue Liberté politique, n°. 44, Privat (mars 2009), p. 107-116.

- « Benoît XVI le bâtisseur », À propos de George Weigel, Le Choix de la vérité, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 43, Privat (décembre 2008), p. 181-185.

- « Lâcher prise ou abandon spirituel », À propos de Robert Scholtus, Faut-il lâcher prise : splendeurs et misères de l’abandon spirituel, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 42, Privat, (septembre 2008), p. 167-174.

- « Retrouver les chemins de l’être », Dossier Fides et Ratio 2008-1998, Revue Liberté politique, n°. 42, Privat (septembre 2008), p. 153-163.

- « Les métamorphoses de Jésus ou la tentation de l’expérience directe », À propos de Frédéric Lenoir, Le Christ philosophe, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 41, Privat( juin 2008), p. 235-244.

- « Et le blog devint fléau », Éducation : questions qui fâchent, Revue Liberté politique, n°. 40, Privat (mars 2008), p. 147-157.

- « Conversion ou initiation : le presque de la foi », À propos de Jean-Claude Guillebaud, Comment je suis redevenu chrétien, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 38, Privat (septembre 2007), p. 125-131.

- « Relire La Pensée captive », À propos de Cesław Miłosz, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 32, Privat, (janvier-février 2006) p.129-141.

À lire absolument !

danielperron.png

Daniel Perron, Histoire du repos dominical (L'Harmattan, 2010).

 

gaspard-marie-janvier.png

Gaspard-Marie Janvier, Le Dernier dimanche (Mille-et-une-nuits, 2009, Prix Mottard 2009). 

 

Froger2

Jean-François Froger, Le Maître du Shabbat (Editions Grégoriennes, 2009)

 

Gourrier2.png

Patrick Gourrier, Le dimanche, c'est sacré ! (Letheillieux, 2009)

 

fauquier.png

Michel Fauquier, Lettre ouverte du dernier des Français au premier des Français, (Tempora, 2009)

 

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Carte trvail dominical 
Dimanche

Fonctions sociales d'un jour à part

Noyau d'un ordre social historique

Vidéos créées pour ce blog.

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Dimanche

 

 

 

À Dieu, le dimanche !

H. Bodenez

 

A Dieu le dimanche !

Mis en danger par la proposition de loi Mallié, le dimanche est moribond en France. Ce livre voudrait lancer un appel à la résistance des chrétiens. L'argument religieux n'étant pas le plus développé dans un débat essentiellement politique et social, Hélène Bodenez voudrait que ne soit pas minimisé le regard de foi de la vision théologique et de la vision mystique. Admettons-le : le dimanche s'est vidé depuis longtemps de son sens originel. Pourtant, si le culte du dimanche suppose bien la foi intérieure des chrétiens, il n'en est pas moins un rituel extérieur et collectif. En en retrouvant la voie, les chrétiens pourraient participer à la mission de la France dans l'Église.   Acheter à La Procure

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Joseph Thouvenel a lu  À Dieu, le dimanche ! Ed. grégoriennes) Chronique Economie et société sur Radio Notre-Dame, 12 décembre 2010.

 

 

Faut-il faciliter le travail le dimanche ?

 

KTO

    

Pourquoi le dimanche est-il un jour chômé ?

 

 

 

L'écho des dimanches

Duo Zucchero - Fiori, paroles françaises de J.-J. Goldman, (Chocabeck, 2010).

"Dans mon village, j'ai vu le temps se poser..."