Le blog d'Hélène Bodenez 

 

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 11:18

nuitdeseglises.pngnotre-Dame-du-dimanche.pngRadio Notre-Dame

Beau le « blanc manteau des églises » en France ! Alors que la Nuit des églises a battu son plein ce week-end, un petit sanctuaire dans le sud de la France honore en ce 8 juillet Notre-Dame du dimanche avec une simple prière :

Notre-Dame du Dimanche,

Faites que mon âme soit une belle vigne,

Préservée de la maladie, des soucis trop matériels,

Débarrassée de la mauvaise herbe du péché

Et porteuse de fruits éternels.


Radio Notre-Dame lance quant à elle une très belle série d’été, GPS Grand Patrimoine du Sacré. De Lisieux à Nevers, en passant par Pontmain et Sainte Anne d’Auray, Notre-Dame de la Salette, la radio chrétienne propose « un voyage sur la terre de Notre-Dame et de ses plus beaux sanctuaires ». Extrait de la première série consacrée à Lisieux et à Alençon où vivait la famille Martin. Le recteur de la basilique, le père Hénault-Morel, s’entretient avec la journaliste de RND de la modernité des parents de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de leur façon de vivre le dimanche :

 

Les époux Martin, des catholiques sociaux de leur temps

« Si la famille est un noyau tellement important pour la vie des hommes et des femmes de notre temps comme de toujours, c’est bien dans une relation de la famille non pas close sur elle-même mais intégrée dans une vie avec les autres, dans une vie sociale comme on le voit pour les parents Martin qui avaient une belle présence dans le pays d’Alençon, avec une assez grande attention, de l’un et de l’autre, à la question sociale. Ils étaient – plus on étudie les documents historiques plus on le voit – ils étaient des catholiques sociaux de leur temps. Ils étaient parmi les plus ardents à s’engager sur ce terrain-là surtout par les Conférences de saint Vincent de Paul d’Alençon dont ils étaient les promoteurs. Louis était aussi parmi les tout premiers avec d’autres à lancer des cercles d’ouvriers. Ils étaient engagés dans l’attention et la préoccupation de leurs contemporains. »

(…)

« Au niveau de la manière de vivre des époux Martin, il y avait une assez grande modernité : tous les deux travaillaient, à la fois distinctement et puis très vite aussi en collaboration,  car Louis a été associé à l’entreprise de la dentelle pas seulement pour la commercialisation mais aussi pour le dessin des motifs de dentelles et la préparation des vélins qui étaient les supports sur lesquels les ouvrières travaillaient. Lui étant artiste de tempérament, il préparait ce travail-là. Il y a donc une certaine modernité, dans les rapports travail et vie de la famille. L’équilibre entre vie familiale et vie professionnelle était déjà un problème important pour eux. 

Sauvegarder dans la vie des ouvriers, des professionnels, cette rupture

C’était une des raisons pour lesquelles ils étaient très attachés au dimanche. Même en soirée, de nuit, on voit Zélie écrire à ses amies, prendre ce temps pour la vie familiale. Équilibre entre la vie familiale et le reste de l’existence, qui est très typique de la modernité, ils le ressentaient très fort. Les aléas de l’économie avec la grande crise qui accompagnait les années 1870 ont fait que les soucis professionnels ont pu exister un moment dans leur vie. Ce sont des hommes et des femmes qui travaillent et ils doivent trouver cet équilibre, y compris dans la vie conjugale. De ce point de vue, on ne sent pas trop de décalage.

Tout comme les débats  autour de certains choix. J’évoquais le problème du dimanche, et du  temps libre. Quand on étudie la question du dimanche dans leur vie, en particulier dans celle de Louis, ce n’est pas seulement le respect du précepte de l’Ancien Testament de respecter effectivement ce jour du Seigneur, mais c’est aussi savoir sauvegarder dans la vie des ouvriers, des professionnels cette rupture, qui est ce temps assez essentiel pour se refaire, pour avoir une vie de famille, pour avoir d’autres activités que l’unique activité professionnelle. Cela a aussi une pertinence, semble-t-il, les mêmes motifs, motifs qui animaient les parlementaires à l’époque, se retrouvent aujourd’hui dans les débats contemporains. »

Oui au repos dominical ! Lp

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7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 18:28

Montebourg_redressement-productif.pngcentresd-appels.png

Les centres d’appel seraient une mine de plusieurs milliers d’emplois. Seulement, il faudrait les relocaliser en France, et proposer un service de qualité dont l'un des gages serait le travail le dimanche. C’est ce que Le Figaro Economie révèle cette semaine à partir des projections d’un magazine spécialisé, En-Contact, projections construites en fonction du baromètre Services Clients American Express 2012 : « Que pensent et qu’attendent les Français des services clients ? »  

 

Le panel de ce sondage annuel « en ligne » paraît pourtant bien mince pour avoir un quelconque poids. En tout état de cause, on a beau lire les documents mis à disposition, rien ne permet de chiffrer le nombre d’emplois à créer dans un communiqué aux précisions bien sibyllines comme celles en tout petit en bas de la page que nous copions ci-dessous. On notera au passage la bizarrerie d’une terminologie qui fait jouxter les mots « entretien » et « en ligne »… Cela mériterait évidemment quelques éclaircissements.

 

« Le baromètre Service Clients d'American Express a été réalisé en ligne par Echo Research auprès d'un panel de consommateurs âgés de plus de 18 ans. L’échantillon est constitué de 1000 personnes représentatives de la population française. Les entretiens ont été menés par Echo Research entre le 2 et le 9 mars 2012, avec une marge d’erreur de +/- 3,1% et un niveau de confiance de 95%. La méthodologie a été employée dans 10 autres pays pour le baromètre mondial aux États-Unis, Canada, Mexique, Allemagne, Italie, Royaume-Uni, les Pays-Bas, l'Australie, l'Inde et le Japon. »

 

La méfiance est de mise. On se souvient que le traître amendement dit « Confokea » permettant aux magasins de meubles d’ouvrir le dimanche était issu exactement de la même manière de procéder. L’objet du projet de loi n’était pas le travail le dimanche mais à la faveur d’un autre objet, concernant la consommation celui-là, la sénatrice Isabelle Debré (UMP) avait ouvert la brèche qui avait autorisé l’ouverture des magasins le dimanche dans ce secteur. Lors d’un débat de nuit ! Joseph Thouvenel (CFTC) avait offert à Isabelle Debré pour l’occasion le Code du travail qu’elle semblait vouloir nier.

 

Le travail le dimanche, ou en 24/24, est soumis à des autorisations préfectorales

 

Ne serait-on pas dans le même cas de figure avec ce dossier serpent de mer des hotlines ? Ne cherche-t-on pas par le biais des opérateurs téléphoniques et des centres d’appels à favoriser une réforme du Droit du travail ? L’on apprend en effet que Manuel Jacquinet, rédacteur en chef de ce magazine En-Contact et chargé de mission auprès de Jean-Louis Borloo en 2004 (Ça date tout de même ! Bercy est dirigé alors par Nicolas Sarkozy) préconise pour développer la filière des centres d'appels en France cinq mesures dont la cinquième – in cauda venenum ! – « Permettre aux centres d’appels et aux services clients d’ouvrir et de travailler le dimanche. » Le communiqué de presse précise :

 

À l’exception des services d’assistance technique, le travail le dimanche, ou en 24/24, est soumis à des autorisations préfectorales, reconduites chaque année. Cette disposition du droit du travail français a occasionné notamment la délocalisation de nombreux services clients pour répondre aux clients, consommateurs, usagers, qui consomment, eux, 7 jours sur 7.

 

Ce serait donc toujours et encore la faute du travail le dimanche si les centres d’appels délocalisent en masse. Que les déclarations de Manuel Jacquinet tentent tant bien que mal de clarifier un projet, soit, mais l'on cherche en vain les sources de ses projections de chiffres mirifiques. On ne voit pas de quelle étude sérieuse ce chiffre de 15 000 emplois à créer vient. La présentation claire d’un communiqué de presse n’a jamais fait un projet clair.  

 

Ça sent l’entourloupe à plein nez ! À preuve, ce propos de la dernière mention : « Une seule mesure, parmi les cinq proposées, nécessite un aménagement législatif. » appelant deux remarques. "Une seule"... Chacun aura d'abord déduit qu'il n'y a donc pas grand chose à faire pour créer ces 15 000 emplois ! Qu'attend-on donc ? Pourquoi ensuite n’est-elle donc pas nommée cette unique mesure sur les cinq, pourquoi est-elle pudiquement évoquée par ce détour périphrastique comme une devinette « Une seule mesure » ? Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre qu’il s’agit de celle qui préconise le travail le dimanche. On sait ce que signifie en outre le doux mot d'"aménagement". La mesure n’est pas nommée, non parce qu’elle serait « question taboue », mais parce que les tenants du travail le dimanche avancent masqués, essayant de faire désormais le moins de bruit possible, d’arriver à leurs fins par ruse.

 

Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, taira-t-il lui aussi le prix à payer, la mention de cette cinquième mesure s’il devait présenter le dossier au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, farouche opposant au travail le dimanche ? Quant au Président François Hollande sera-t-il au diapason ou voudra-t-il comme son prédécesseur déchirer un peu plus le principe du repos dominical ? H.B.

 

 


  Europe 1 - Joseph Thouvenel (CFTC) sur les centres d'appel en France (4/7/2012) from Syndicat CFTC on Vimeo.

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 20:19

Inquisitio.png100 OINTS CHAUDSJPIIiledegoree.png

  Que toute organisation humaine, fût-elle religieuse, ait un examen de conscience à opérer, en tous les cas les hommes qui la composent, c’est une évidence. Pas de progrès moral sans cela. L’Église n’a jamais rechigné à le faire, comme l'ont fait nos papes de la modernité, vrillés par l’état de l’Église et de la faute de ceux qui la forment. Jean-Paul II, Benoît XVI ont demandé pardon à Dieu, publiquement. À côté de l’antisémitisme, de l’esclavage, les péchés d’une certaine Inquisition ont été nommés.

 

  Le jubilé de l’an 2000, souvenons-nous en, a été préparé pendant trois ans et fut l’objet de cérémonies réparatrices pendant toute une année. L’événement est déjà loin, et nos jeunes n’ont sans doute pas idée de ce que cela a pu représenter dans le monde entier pour nous, les moins jeunes. Malgré toutes les déviances et les horreurs commises au nom de Dieu, la foi nous enjoint de croire que l’Église est sainte. Et elle l’est, en vertu de la Sainteté de Celui qui la porte, le Christ « témoin insurpassable d'amour patient et d'humble douceur » mais dont la colère a également été sainte comme nous le dit l’épisode des marchands du Temple chassés à coups de fouet. Si l’irascible de Jésus de Nazareth fut parfaitement finalisé, lui vrai homme et vrai Dieu, il n’est pas dit que celui des hommes le soit toujours. L’histoire l’a hélas montré à chaque époque. Et nos jours actuels auraient sans doute à révéler que les déviances sont de toujours.


  Avec la saga d’Inquisitio diffusée ce soir et sur plusieurs semaines, France 2 adapte plus que librement un moment de l’histoire de l’Église qui ne peut pas laisser indifférents ceux qui l’aiment. Qu’on veuille falsifier, sous couvert de romanesque, l’histoire d’un temps troublé et complexe comme celui de l’Inquisition, rien de plus attendu, vulgaire même. Les ingrédients glauques du fantasme sans cesse remotivé sont là pour scotcher un spectateur volatile à un écran qu’il déserte de plus en plus. Il faut bien surenchérir pour le fidéliser au prix d’effets manipulatoires. Les ficelles sont énormes sur fond, qui plus est, d’affaire VatiLeaks et de schisme lefebvriste. Un borgne, une rousse, un nain comme le résume très justement une vidéo de détournement de la bande annonce. Ne pas voir ces ficelles, relève d’une bêtise indécrottable. Les vacances aidant, le discernement manquera encore plus.

 

Ne pas renier le pardon demandé en l’an 2000


 Qu’on veuille peut-être, à l’inverse, justifier l’indéfendable, défendre des hommes qui ont persécuté, torturé, généralisé les peines infamantes, mis à mort, n’est pas mieux. Que le film de France 2 doive faire l’objet de critiques fondées, bien sûr. Des historiens [1] s’y sont essayés dans la presse depuis plusieurs semaines. Écoutons-les. Mais qu’à la faveur de ces mensonges de masse, de ces constructions télévisuelles malveillantes, on ne veuille pas reconnaître ses responsabilités et le honteux des pratiques de ces époques reculées, n’est pas davantage admissible ; ce serait renier un pardon tellement attendu. Nous ne sommes plus en croisade. Ne réagissons pas en assiégés d’une forteresse en danger.

 

  Le mot INQUISITION a comme racine étymologique un verbe latin quaerere qui signifie chercher, enquêter. L’institution du même nom fut créée, il est vrai, dans un contexte de très grave crise cathare et d’attaque de l’unité de la foi catholique. La mission du pape et des évêques en premier lieu, même si c’est peu connu aujourd’hui, est de préserver le « dépôt de la foi ». Mais ce qu’ils firent à cette époque, ils le firent au nom de l’intérêt général, pas seulement de l’Église. « L’hérésie cathare mettait en péril, non seulement l’unité de la foi, mais aussi l’ensemble de la société (refus du serment, du travail, du mariage).[2] » Bien des démocrates modernes, encore faudrait-il qu’ils le sachent, n’admettraient sans doute pas la collusion des hérétiques cathares et d’une certaine aristocratie élitiste cherchant à distiller son venin dans toute la société dans une vision manichéenne du monde.

 

 Pour comprendre ce qu’est l’Inquisition, institution juridique qui n’a pas en ses débuts été si extrême qu’en Espagne sous le terrible Torquemada par exemple, il  faut comprendre ce qu’est le poison d’une hérésie militante et publique, ne pas perdre de vue non plus le contexte historique où l’Église est plus que jamais liée au pouvoir temporel. Notre époque moderne qui met la liberté de conscience, le libre arbitre, la tolérance religieuse au cœur de ses fondamentaux, n’est donc plus vraiment en mesure de comprendre ce qui a pu motiver pareille entreprise punitive.

 

Ne regardons pas Inquisitio, ni en direct, ni en replay

 

Reste que l’arsenal juridique d’un instrument répressif jamais vu sous la chrétienté a atteint des sommets de cruauté et d’humiliations. C’est, redisons-le, une honte ineffaçable, une plaie de l’histoire qu’il nous faudra toujours réparer. « Il convient, disait le pape du grand pardon, Jean-Paul II, que soit confessé en toute vérité et humilité ce péché de l’homme contre l’homme, ce péché de l’homme contre Dieu. » La guérir, cette honte ineffaçable ? Est-ce possible ? Comment ? Laissons les Équipes Résurrection parler :

 

« Comment guérir les plaies de l’histoire ? Quelle que soit la part des responsabilités engagées dans de tels épisodes (le rôle de l’historien est de les exposer), la chrétienté et l’Église sont atteintes : ici, jouent la complémentarité et la liaison unissant les membres de l’Église. Le chrétien est le témoin du Christ, il engage une part de la responsabilité de l’Église : ses actes importent pour les non-chrétiens, contribuent à alourdir, s’ils sont mauvais, le poids du péché et sont autant d’obstacles à la progression du Royaume. Ces plaies de l’histoire, nous devons les accepter comme des épreuves et en prendre la responsabilité, tant morale que concrète, par fidélité au Christ et à l’Église : à nous, individuellement et collectivement, par la prière et la pénitence de participer à la rédemption de l’humanité ; rien sauf la grâce et la conformité au Christ, ne peut nous mettre à l’abri de telles erreurs »

  L’inquisition a nom aujourd’hui Congrégation pour la Doctrine de la foi. Les grands Inquisiteurs ne portent plus ce nom trop entaché de sang et de violences. Mais leur juste mission continue, promouvoir et défendre la foi catholique. Leur vigilance est de tous les instants. Leurs moyens ne sont heureusement plus les mêmes. Mais sans doute serait-on étonné de ce qui reste encore possible et parfois sans doute appliqué. Le dialogue, la concertation, la vérité ont beaucoup de chemin à faire pour que les ravages de la désunion et du schisme ne l’emportent pas. Avec le bienheureux Jean-Paul II sur l’Île de Gorée, écrions-nous : « Qu’il est long le chemin que la famille humaine doit parcourir avant que ses membres apprennent à se regarder et à se respecter comme images de Dieu, pour s’aimer enfin en fils et filles du même Père céleste ! ».

 

  Quant au film de France 2, ne le regardons pas, ni en direct ni en replay, il n’en vaut sûrement pas la peine. L'Index n'existe certes plus. Mais ce serait une façon vraiment libre d’honorer l’Église attaquée injustement  ce soir. H.B.

 

JEAN-PAUL II, Lettre apostolique Tertio Millenio adveniente - 10 novembre 1994, (19). 

Il est vrai que pour juger correctement l'histoire, on ne peut se dispenser de prendre attentivement en considération les conditionnements culturels de l'époque: sous leur influence, beaucoup ont pu considérer en toute bonne foi que, pour porter authentiquement témoignage à la vérité, il fallait réduire au silence l'opinion d'autrui ou au moins la marginaliser. De multiples motifs concouraient souvent à la création d'un terrain favorable à l'intolérance, alimentant un climat passionnel auquel seuls de grands esprits vraiment libres et pleins de Dieu réussissaient d'une certaine manière à se soustraire. Mais la considération des circonstances atténuantes ne dispense pas l'Église du devoir de regretter profondément les faiblesses de tant de ses fils qui ont défiguré son visage et l'ont empêchée de refléter pleinement l'image de son Seigneur crucifié, témoin insurpassable d'amour patient et d'humble douceur. De ces attitudes douloureuses du passé ressort pour l'avenir une leçon qui doit inciter tout chrétien à s'en tenir fermement à la règle d'or définie par le Concile : « La vérité ne s'impose que par la force de la vérité elle-même, qui pénètre l'esprit avec autant de douceur que de puissance. » 

 

laCroixDéclaration de Mgr Podvin, porte-parole des évêques de France. " « Inquisitio » : le porte-parole des évêques de France « pleure et s’indigne »

[1] J. Sévillia a répondu très clairement dans le dernier Figaro Magazine et recommande de Didier Le Fur, L’Inquisition, enquête historique. France XIIIe-XVe siècle (Tallandier). 

[2] 100 Points chauds de l'Histoire de l’Église, Équipes Résurrection, (Desclée de Brouwer) 1979.

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 09:35

LespritDesLettres-copie-1.pngLeGuillou.png

Philippe Le Guillou, inspecteur général de l'Éducation nationale, est l'auteur du Pont des Anges (Gallimard). Invité par Jean-Marie Guénois dans l'émission L'Esprit des lettres sur KTO, cet agrégé de lettres explique ses sources d'inspiration. "Ni prophétie, ni parabole", l'oeuvre n'est rien d'autre que roman, se défend notre peintre "de caractères". "Comme un artisan", l'écrivain, "né entre les bénitiers du Faou et les retables baroques de Rumengol dans le Finistère", décrit dans un subtil jeu polyphonique un lieu qu'il connaît bien et aime passionnément. Au lecteur désormais de s'embarquer dans la formidable aventure de la réception d'une oeuvre qui n'appartient plus tout à fait à son auteur.

 

 

LePontdesAnges-copie-2.pngLaProcure.pngACHETER Le Pont des Anges à La Procure
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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 08:20

  Robert-Rochefort_Face-aux-chretiens.png

  Pour sa dernière émission de la saison, Dominique Chivot de RCF recevait Robert Rochefort, Vice-Président du MoDem. Nombre de questions tournent autour de l’analyse, entre autres, des défaites de François Bayrou à la Présidentielle et aux Législatives, de la place du MoDem dans le paysage politique français, du vote inhabituel des catholiques. Émission riche en tous les cas avec des explications toutes aussi éclairantes les unes que les autres, comme celles concernant la crise financière européenne et l’effort à faire pour mutualiser la « mauvaise dette ». Un beau moment de pédagogie sur un sujet difficile ! Arrêtons-nous sur un moment-clé de ces trois petits quarts d’heure radiophoniques, celui de la vision de la société de consommation qu’appelle la décennie qui vient, le tout sur une question de Véronique de La Maisonneuve, journaliste du réseau RCF. Extrait  de l’émission du 28 juin 2012 (curseur à 32’50).

 

 

(...)

La force d’un pays, c’est sa production

   Première chose : la France a fait l’erreur pendant trente ans de considérer que sa force économique c’était la consommation. Et par conséquent toutes les relances françaises qui sont passées par des relances de consommation ont été des erreurs. La force d’un pays, c’est sa production, ce n’est pas sa consommation. Et d’ailleurs dans le « produire en France », je crois que ce que nous avons essayé de faire c’est, en mobilisant le consommateur, de faire en sorte qu’on revienne à la fierté de l’idée que ce qui est noble, c’est ce que nous fabriquons avec nos mains, avec nos têtes avec l’ensemble de notre capacité créatrice.


Non, il ne faut pas relancer la consommation.

   Deuxième chose : est-ce qu’il faut augmenter le SMIC, distribuer de l’argent que nous n’avons pas, est-ce qu’il faut augmenter des impôts ? Il faut probablement augmenter certains impôts, il faut faire preuve de beaucoup de justice sociale, mais nos marges de manœuvre sont extrêmement limitées. Non, il ne faut pas relancer la consommation. D’ailleurs, je vais vous dire quelque chose, la société que nous avons à inventer, pour les décennies qui viennent, ce n’est plus une société de l’hyper consommation, du gaspillage, d’une croissance artificielle faite par des fausses nouveautés qui donnent l’augmentation du PIB mais qui ne mènent pas au bonheur. La société de consommation qu’il faut inventer, ce n’est pas une société de décroissance, c’est une société qui retrouve l’utilité des choses, qui joue la durabilité, qui joue la longévité, qui joue la possibilité de vendre des produits d’occasion. Il  y a une proposition que nous avions faite pendant cette campagne électorale. Je ne suis pas sûr qu’elle ait été beaucoup commentée dans la presse mais nous l’avions faite. Nous proposions par exemple d’augmenter la durée de garantie légale des objets de façon à dire : Aujourd’hui, quand on achète n’importe quel produit électroménager, il est obligatoire qu’il y ait une garantie de cinq ans parce que le progrès, y compris de l’économie et de la production, n’est pas de fabriquer des machines à laver qui vont forcément tomber en panne au bout de trois ans pour que le consommateur en achète d’autres derrière.

(...)

Transcription :  H.B.

 


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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 10:37

TF120h.pngTF1WE.pngJoseph-Thouvenel_2.png 

  Le journal de 20h du samedi 30 juin a traité, sur TF1, l’information du jour concernant les jours fériés en péril, « jours qui correspondent la plupart du temps à des fêtes chrétiennes ». 9e sujet du journal, leur neutralisation est décrite en quelque deux minutes comme une transformation en « congés libres » attendue par certains. Les trois jours fériés sur la sellette sont le jeudi de l’Ascension, le lundi de Pentecôte, l’Assomption. Pas d’affolement, se défend-on, ils ne seraient pas supprimés …  Au milieu des justifications drapées de bonnes intentions, un argument phare émerge pourtant, celui des jours fériés de mai avec lesquels il faut en finir, mois de mai « truffé de ponts ».  

  La proposition, on s’en doute, ne fait pas l’unanimité comme le précise la fin du reportage : « Mais l’idée n’enthousiasme ni les autorités religieuses, ni les syndicats appelés à négocier sur ce thème. »

   Interviewé, Joseph Thouvenel, Vice-président de la CFTC, dit son opposition :

 

« Ça va être très vite vu. C’est un problème qui n’intéresse personne aujourd’hui. Ce qu’on veut tous, c’est avoir du travail et dans un cadre assez harmonieux pour mener une vie de famille et une vie associative, donc avoir des temps de lien social qui s’appellent les jours fériés. »

 

  Du côté du gouvernement même « accueil mitigé ». Le sujet qui « ne figure pas dans ses priorités, n’est pas au menu de la prochaine conférence sociale. »

  Affaire à suivre en tous les cas de très très près, elle ne manquera pas, soyons en sûrs, de ressurgir plus vite qu'on ne croit. H.B.

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 10:17

jours-feries.pngtoussaint.png

  La manœuvre est habile ! La récente déclaration de l’ANDRH de neutraliser trois jours fériés issus de la tradition chrétienne, sous couvert de laïcité et d’égalité, relève de la plus stricte manipulation. Troquer les jours fériés chrétiens pour d’autres issus de religions différentes, ou encore contre des « jours flottants » à la convenance des salariés, est un vieux serpent de mer. L’ANDRH ? Qui connaît ce sigle ? L’association quasi inconnue du grand public hier est sur le devant la scène avec une visibilité tout à fait étonnante. L’instrumentalisation fleure bon.

Rentabilité du week-end en jeu

  À qui profite le crime ? Il n’est pas difficile d’observer, malgré ce qu’en dit cette « association nationale des directeurs de ressources humaines », qu’une telle disposition n’arrange en rien la laïcité ni l’égalité mais favorise au premier chef ces business men qui n’ont de cesse, au prix de n’importe quel argument pseudo bienveillant en direction de la diversité, de faire tomber les quelques jours fériés restants pour s’attaquer ensuite au dimanche dans un travail de sape de longue haleine. C’est la rentabilité du week-end qui est en jeu comme semble l’indiquer en conclusion l’information source d’Europe 1. Mais personne n’est dupe car les fonctions sociales des jours fériés pour tous en même temps à commencer par le dimanche, inhérents à notre culture, ne sont évidemment plus à démontrer. Leur incidence sur la vie de famille, sur la santé, est énorme, chacun le sait. Que la « ressource humaine » en soit le fossoyeur ne laisse pas d’étonner !

Neutraliser, le verbe star

  Neutraliser… Le verbe, repris en boucle dans toutes les rédactions, est bien sûr le verbe star dans une ère d’indifférenciation généralisée. L’heure est en effet plus que jamais à la neutralisation qui entend aplanir toute arête, toute spécificité humaine surtout religieuse, surtout chrétienne, surtout catholique. Le verbe qui s’affiche ostentatoirement pudique avec ses faux airs républicains ne cherche en réalité qu’à dissoudre, annuler, étouffer, annihiler toute trace de culture dérangeante dans le temps rentable d’un capitalisme décadent. Il trompe bien son monde. Et le monde leurré tombe dans le panneau. Dans ce verbe "neutraliser", il y a démolition pure et simple, démolition d’une tradition française, d’une tradition républicaine, celle qui avait institué raisonnablement, avec justice, ces jours fériés en fonction d’une histoire, d’une tradition, piliers modernes d’un modèle social et culturel.

  Ne nous méprenons pas. Le verbe « liquider » serait certainement plus approprié. Les directeurs des ressources humaines, des liquidateurs, les Nikitas d’un temps humain ? S’en trouvera-t-il pour se démarquer d’une telle proposition ? On aimerait les entendre également.  H.B.

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 14:54

 

 

 

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 12:24

 


 

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Hélène Bodenez
"Travail le dimanche : la loi Macron, une loi carnaval"

 

 

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"La Voix est libre", émission du 8 novembre 2010 animée par Anne Gavini. "Comment redonner sa place au dimanche". Débat avec Monseigneur Lagleize, évêque de Valence. Hélène Bodenez, professeur à Saint-Louis de Gonzague-Franklin, Monseigneur Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France. Par téléphone : Père Jacques Vignancour, curé de Saint Austremoine, à Issoires (Puy de Dome)

 


 

 

 

"Aujourd'hui l'Eglise", émission du 19 novembre 2008, animée par Elodie Chapelle. "Travail le dimanche : l'Eglise a son mot à dire" Débat  avec François Asselin et Hélène Bodenez.

 

 

 

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L'Association pour la Fondation de Service politique réunit des hommes et des femmes engagés dans la vie politique, économique et sociale. Elle est ouverte à tous ceux qui souhaitent participer à ses activités : colloques, conférences, universités, soirées-rencontres, campagnes de sensibilisation. De très nombreuses personnalités ont participé à ses travaux: chefs d'entreprise, cardinaux, universitaires, hommes politiques, journalistes.

14 juin 2011

The European Sunday Alliance is a network of national Sunday Alliances, trade unions, civil society organizations and religious communities committed to raise awareness of the unique value of synchronised free time for our European societies. Sunday and, more general, decent working hours, are the focus of our campaigns. In our Founding Statement, we draw attention to aspects of life/work-balance and social cohesion that depend on a vast majority of people to have their lawful free time at the same time.


Lancement de l'European Sunday Alliance, le 20 juin 2011 dont sont membres, entre autres, l'AFSP, la CFTC, le CAD.


 

CCF

Le centre culturel Franklin est inspiré par la tradition jésuite et permet de créer une synergie entre la formation intellectuelle, humaine et spirituelle dispensée aux élèves à Saint-Louis de Gonzague (Paris) et une certaine forme de formation continue destinée aux adultes de la communauté éducative. Ce que de manière traditionnelle, on appelait autrefois dans les collèges de la Compagnie : « école des parents », si non « école des adultes ». Le Centre culturel Franklin est ainsi un lieu de rencontres avec des personnalités uniques, un lieu de réflexion, un lieu d'échange et de débats.

Publications

 

51 Revue Rapport 03  Sexe-du-genre-Lp-55.jpg  Van-Thuan-revue-_-en-espagnol.png

 

- « Devoir des parents, bien de l'enfant », Francis Mouhot, Éduquer, est-ce encore possible ?, Les Idées, Revue Liberté politique, n° 60, (juin-juillet 2013), p. 157-158.

« Le Jésus de l’Histoire », À propos de Jean-Christian Petitfils, Jésus, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°56, Privat (mars 2012), p. 195-201.

- « La bataille du dimanche continue », Revue Liberté politique, IIIe Rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, n° 55  (décembre 2011), p. 115-119.

- « Lumière du pape », À propos de Lumière du monde, Questions disputées, Revue Liberté politique, n° 52, Privat (mars 2011), p. 155-161.

- « Le cas de l'année : la bataille du dimanche en France et en Europe  », Revue Liberté politique, IIe Rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, n° 50 (septembre 2010), p. 75-84.

- « La Battaglia sulla domenica in Francia », Rapporti dal Mondo, Osservatorio internazionale cardinale Van Thuan sulla dottrina sociale della chiesa, Bollettino di Dottrina sociale della Chiesa , (Anno VI 2010, numero 3, luglio-settembr), p. 87.  

  - « Le dimanche, un droit historique », À propos de Daniel Perron, Histoire du repos dominical, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°50, Privat (septembre 2010), p. 185-190.

 - « Une truculente défense du pape », À propos de Gaspard-Marie Janvier, Minutes pontificales sur le préservatif, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 49, Privat (juin 2010), p. 161-164.

- « Le dimanche, jour cardinal », Communication à la table ronde du 6 octobre 2009 "Vivement dimanche !" au Centre culturel de Franklin, Revue Liberté politique, n°. 47, Privat (décembre 2009), p. 23-31.

- « Voyage au cœur de la psychothérapie », À propos de Francis Mouhot, Le Moi et l’esprit, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 46, Privat (septembre 2009), p. 143-152.

- « Pourquoi le dimanche ? », Dossier "A Dieu, le dimanche ! Appel à la résistance des chrétiens", Revue Liberté politique, n°. 44, Privat (mars 2009), p. 107-116.

- « Benoît XVI le bâtisseur », À propos de George Weigel, Le Choix de la vérité, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 43, Privat (décembre 2008), p. 181-185.

- « Lâcher prise ou abandon spirituel », À propos de Robert Scholtus, Faut-il lâcher prise : splendeurs et misères de l’abandon spirituel, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 42, Privat, (septembre 2008), p. 167-174.

- « Retrouver les chemins de l’être », Dossier Fides et Ratio 2008-1998, Revue Liberté politique, n°. 42, Privat (septembre 2008), p. 153-163.

- « Les métamorphoses de Jésus ou la tentation de l’expérience directe », À propos de Frédéric Lenoir, Le Christ philosophe, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 41, Privat( juin 2008), p. 235-244.

- « Et le blog devint fléau », Éducation : questions qui fâchent, Revue Liberté politique, n°. 40, Privat (mars 2008), p. 147-157.

- « Conversion ou initiation : le presque de la foi », À propos de Jean-Claude Guillebaud, Comment je suis redevenu chrétien, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 38, Privat (septembre 2007), p. 125-131.

- « Relire La Pensée captive », À propos de Cesław Miłosz, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 32, Privat, (janvier-février 2006) p.129-141.

À lire absolument !

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Daniel Perron, Histoire du repos dominical (L'Harmattan, 2010).

 

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Gaspard-Marie Janvier, Le Dernier dimanche (Mille-et-une-nuits, 2009, Prix Mottard 2009). 

 

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Jean-François Froger, Le Maître du Shabbat (Editions Grégoriennes, 2009)

 

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Patrick Gourrier, Le dimanche, c'est sacré ! (Letheillieux, 2009)

 

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Michel Fauquier, Lettre ouverte du dernier des Français au premier des Français, (Tempora, 2009)

 

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Carte trvail dominical 
Dimanche

Fonctions sociales d'un jour à part

Noyau d'un ordre social historique

Vidéos créées pour ce blog.

Version de la vidéo en anglais

Version de la vidéo en espagnol 

Version de la vidéo en allemand

 

Dimanche

 

 

 

À Dieu, le dimanche !

H. Bodenez

 

A Dieu le dimanche !

Mis en danger par la proposition de loi Mallié, le dimanche est moribond en France. Ce livre voudrait lancer un appel à la résistance des chrétiens. L'argument religieux n'étant pas le plus développé dans un débat essentiellement politique et social, Hélène Bodenez voudrait que ne soit pas minimisé le regard de foi de la vision théologique et de la vision mystique. Admettons-le : le dimanche s'est vidé depuis longtemps de son sens originel. Pourtant, si le culte du dimanche suppose bien la foi intérieure des chrétiens, il n'en est pas moins un rituel extérieur et collectif. En en retrouvant la voie, les chrétiens pourraient participer à la mission de la France dans l'Église.   Acheter à La Procure

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Joseph Thouvenel a lu  À Dieu, le dimanche ! Ed. grégoriennes) Chronique Economie et société sur Radio Notre-Dame, 12 décembre 2010.

 

 

Faut-il faciliter le travail le dimanche ?

 

KTO

    

Pourquoi le dimanche est-il un jour chômé ?

 

 

 

L'écho des dimanches

Duo Zucchero - Fiori, paroles françaises de J.-J. Goldman, (Chocabeck, 2010).

"Dans mon village, j'ai vu le temps se poser..."