Le blog d'Hélène Bodenez 

 

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 17:34

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L’heure est au limogeage tous azimuts. Le pape « aurait pleuré » en apprenant le limogeage surprise de « son ami » Ettore Gotti Tedeschi, président de l'Institut pour les œuvres de religion (IOR), la banque du Vatican. Étrange limogeage ! Tous les commentateurs sont unanimes pour noter que l’entreprise de transparence en cours était pourtant en bonne voie. Personne ne met visiblement en cause l’expertise ni la compétence du banquier. Alors pourquoi ?


Constatons d’abord qu’Henri Tincq sur Slate n’utilise pas le terme négatif de limogeage et parle plutôt de l’éviction du « Monsieur Transparence » : 


 « Ce n’est pas tout. Peu avant l’arrestation du majordome, Ettore Gotti-Tedeschi, président de l’Institut pour les œuvres de religion (IOR) - la banque du Vatican -, avait été évincé brutalement de ses fonctions. Mis en minorité par le comité de surintendance de l’IOR composé de quatre financiers, il aurait payé son opposition au rachat par le Vatican de l’hôpital milanais San Raffaelle, fondé par un religieux et tombé en faillite.

   Mais Ettore Gotti-Tedeschi était aussi en butte à une campagne de contestations en raison de son action tenace pour une politique de transparence des finances vaticanes. Mandaté explicitement par le pape, il se serait heurté à de nombreuses réticences internes, dont celle du cardinal secrétaire d’État.

   Ainsi, ce sont deux collaborateurs laïcs parmi les plus proches du pape qui sont évincés. »


Sait-on ensuite ce que signifie ce mot qui a la fortune des médias aujourd’hui, d’où ce verbe vient ? Le Dictionnaire historique de la langue française (Bordas, 2006) précise que LIMOGER est « à l’origine un terme argotique de l’administration militaire, dérivé (1916) du nom de Limoges, ville du centre de la France où le généralissime Joffre assigna à résidence les officiers d’état-major qu’il avait relevés de leurs fonctions au début de la première guerre mondiale. »

 

Rappelons pour mémoire qu’au début de la guerre de 14-18, le général Joffre affronte une crise grave dans le haut commandement de l'armée française. Il écarte alors de nombreux hauts gradés de leur poste, « brillants en temps de paix », « incapables au front ». Joffre décide le 27 août que ces généraux faillibles doivent se retirer dans une localité dans laquelle se trouve Limoges.

 

C’est de cet épisode historique que vient le verbe limoger. Même si le sens du verbe connaît aujourd’hui un sens plus affaibli, lié à celui seulement de « frapper (une personne haut placée) d’une mesure de disgrâce », « relever de ses fonctions », limoger reste lié dans son origine à l’incompétence. Est-ce vraiment le mot juste concernant Tedeschi dans la cauchemardesque affaire Vatileaks ? Alors de quel côté l’incompétence ?  H.B.

 

Photo : H.B.

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Published by Hélène BODENEZ - dans ÉGLISE - RELIGION ET SPIRITUALITÉ
28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 13:41

Ich liebe den Höchsten von ganzem Gemüte (J’aime le Très-Haut de tout mon cœur), (BWV 174), est une cantate religieuse de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig en 1729 pour la seconde Pentecôte.

 

 


 

 

4 Air [Basse] Violini e Viole, tutti all'unisono, (Curseur 15'24)

Continuo

Greifet zu, Fasst das Heil, ihr Glaubenshände !

Saisissez,

Attrapez le salut, vous mains de la foi !
Jésus donne son royaume
Et désire seulement ceci de vous :
Croyez fidèlement jusqu'à la fin !

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Published by Hélène BODENEZ - dans L'ART CONTEMPLE LA BIBLE
28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 11:43

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Revue de presse : "La bataille mondiale du social"

  Bientôt centenaire, l'Organisation internationale du travail (OIT), fondée en 1919, passe pour le "parlement mondial du travail". Chargée de concevoir et de faire appliquer les normes internationales du travail, cette agence de l'ONU dont le siège est fixé à Genève cherche à s'imposer comme un partenaire incontournable dans la gestion de la crise économique, qui maltraite les règles sociales.

  Après douze années à la tête de l'OIT, le Chilien Juan Somavia va quitter son poste. Le 28 mai, le conseil d'administration du Bureau international du travail (BIT), le secrétariat permanent de l'OIT, son quartier général opérationnel, doit élire son nouveau directeur. Neuf candidats sont en lice, dont le Français Gilles de Robien, proposé par Nicolas Sarkozy mais également soutenu par le nouveau gouvernement socialiste...

LIRE LA SUITE

 

 

Pour mémoire :
Vie publique, 25 mai 2004, Déclaration de Monsieur Gilles de Robien, à propos du développement des centres d'appel.  Extrait : « Concurrence aussi avec les pays à bas coût de main d'œuvre, j'en ai visités une quinzaine en quelques mois, qu'il faut pouvoir traiter sans sacrifier nos équilibres sociaux et bouleverser notre modèle de société. Ceci passe par un triple effort. L'État et les collectivités doivent pouvoir, lorsque c'est indispensable, adapter la réglementation du travail de nuit ou du dimanche comme cela s'est fait pour plusieurs professions et comme cela se fait souvent, avec vos entreprises, à titre dérogatoire. Je prendrai contact à ce sujet avec mes collègues du gouvernement pour examiner ce qui peut être fait. »
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Published by Hélène BODENEZ - dans SENS DU TRAVAIL
28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 09:42

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Lundi de Pentecôte 2012 ! La « journée de solidarité » a viré au casse-tête !  Férié ou non ? Doit-on travailler ou pas ? À peine 20% des salariés français devraient être au travail aujourd’hui. Journée offerte au nom de la solidarité avec les personnes âgées et dépendantes. Emmanuel Maubert recevait Joseph Thouvenel ce lundi de Pentecôte 28 mai. 

 

On en parle ce matin sur Europe 1 avec  vous ce  matin (par téléphone) Joseph Thouvenel. Vous venez d’écrire à Michel Sapin une lettre ouverte, Michel Sapin, le nouveau ministre du travail. Vous dénoncez cette journée dite de solidarité.

 

Cette journée est tout sauf solidaire ! C’est une journée de « travail forcé», inscrite dans les textes ! Comme en Union soviétique ! En Union soviétique, il y avait la journée du Parti. En France, il y a la journée de solidarité [1] où l’on oblige les salariés à travailler sans rémunération. La CFTC ne peut pas accepter ce principe.

 

Dans votre lettre ouverte à Michel Sapin, vous utilisez le terme de “corvée”, vous reprenez un terme usité du temps des seigneurs où les serfs devaient aux seigneurs une corvée.

 

« Oui en bon français, c’est cela, le dernier exemple c’est le Moyen-Âge. On voit donc que ce n’est pas très moderne. Et puis, il y a des injustices flagrantes. Pourquoi mon pharmacien, parce que profession libérale, ne participe pas au soutien de la dépendance ? Si je gagne au loto, pourquoi en étant rentier je ne participe pas ? Si je suis caissière dans une grande surface, alors là on va me demander une journée de travail supplémentaire gratuitement ! Et si je suis cheminot, on me dit c’est 1 mn 52 par jour !

 

On en parlait dans le journal tout à l’heure. Absolument.

 

 Ça c’est une invention fantastique, certainement d’un crâne d’œuf qui n’a pas dû être beaucoup en entreprise ! Il y a par contre un vrai problème. On arrête l’injustice tout de suite. Quand on travaille, j’ai un salaire. Si j’ai un salaire, en fonction de mes revenus, je participe aux charges de la Nation. Et là, il y un débat à avoir pour savoir à quelle hauteur je participe. Car effectivement, aujourd’hui, les sommes pour la dépendance sont insuffisantes. Je vous rassure tout de suite, que vous travailliez aujourd’hui ou tout autre jour sur la journée dite de solidarité, ça ne rapporte pas un euro supplémentaire à la caisse pour la solidarité nationale parce qu’en réalité c’est une taxe sur les salaires de 0,3% qui est prélevée tous les mois. Chacun peut le vérifier sur sa fiche de paye. Il y a une ligne URSSAF-Solidarité. Donc ce n’est pas une journée de plus ou de moins. Ça, ça s’appelle de la com’, et de la mauvaise com’ ! Car si aujourd’hui j’accepte une journée, alors demain j’en accepte deux, j’en accepte trois. Allez, je vais solutionner tout de suite le problème économique de la France. Je rétablis l’esclavage. Je fais travailler les gens sans les payer. On n’aura plus de déficits !

 

 On n’en est pas là évidemment ! Vous, ce que vous demandez à la CFTC, c’est d’annuler cette journée de solidarité ?

 

C’est clair ! On enlève des textes de la république le fait d’obliger les salariés à travailler sans être payés, mais on laisse la taxe de 0,3% ; on ne touche pas aux deux milliards…

 

Dans cette lettre ouverte à Michel Sapin, le ministre du travail, vous rappelez au passage, en forme de clin d’œil peut-être, qu’à l’époque quand ça a été instauré du temps du gouvernement Raffarin, un certain Jean-Marc Ayrault évoque “une fausse bonne idée”, même chose pour un certain François Hollande.

 

 Absolument. Maintenant ce sont des gens qui doivent avoir certaines responsabilités, semble-t-il ! Ils vont aller au bout de leurs démarches ! Et cette année, c’est sans doute le dernier lundi de Pentecôte où l’on va obliger les gens à travailler sans être payés. On va revenir à la normale et à des choses censées.

 

De toute façon, vous Joseph Thouvenel, le Vice-Président de la CFTC, vous voyez Jean-Marc Ayrault demain. Vous allez en reparler ? 

 

Absolument. Oui, ce sera l’un des sujets, ce ne sera pas le seul. Il y en aura d’autres. On va parler du travail du dimanche. On va parler des licenciements. On va parler des retraites. On va parler aussi du financement de la protection sociale, de la productivité. Vous savez que les Français sont les plus productifs  à l’heure, dans le monde. Mais, il y a peut-être des problèmes avec un certain nombre d’entreprises. On va parler de l’industrie. Il y a plein de sujets. Il va falloir ne pas qu’en parler, il va falloir agir. Et là, le gouvernement peut agir tout de suite sur la journée de travail forcé.

 

Passer par une loi, ou simplement un décret ? 

 

Il peut y avoir un décret qui suspend. De toute façon, ce texte-là, on l’attaquait dans les juridictions européennes, je pense qu’on aurait gagné devant les juridictions européennes. C’est insensé d’obliger les gens à travailler sans être payés, sauf en dictature. 

 

laCroix Mon dimanche, 25 mai 2012, Joseph Thouvenel : « Un jour qui doit échapper à la pression de la consommation »

 

Oui au repos dominical ! Lp

Retrouvez tout le dossier "Oui au repos dominical !"  ici  ou  ici

Retrouvez l'argumentaire et la liste des notes ici

 

CFTC-Saint-Nazaire Si tu veux militer, bouge ! bouge ! ". Choisis la négociation, sans faire de compromissions, et dans l'engagement, sois toi-même !"

 

 



[1] Rappel aux lecteurs de Globalia de Jean-Christophe Rufin (Gallimard, 2004) : la devise du monde totalitaire de Globalia c’est Liberté, Solidarité, Sécurité !. Quand le roman était paru, J-Ch. Rufin avait présenté sa dystopie en disant « c’est déjà là ! ».
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Published by Hélène BODENEZ - dans OUI AU REPOS DOMINICAL !
27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 16:29

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Extrait de "Remettre le latin à sa juste place", (Le Monde des lecteurs, Cécile Suzzoni)

"Il est toujours un peu étonnant de voir se lever contre le latin cette vieille antienne d'un latin poussiéreux, embaumé, au rebours même de ce que nous préconisons : l'intégration, dans l'enseignement du français, du savoir de la langue, de sa mémoire, de son histoire qu'un maître "rigoureux et efficace", ne saurait ignorer. Car il est des vérités qui, d'hier à aujourd'hui, n'ont pas pris une ride (ce qui ne veut évidemment pas dire que, sachant le latin, on est pour autant un bon enseignant...mais on nous épargnera ce genre de concessions par trop faciles...) : pas plus qu'un enseignement de la physique ne peut se passer des mathématiques, un enseignement un tant soit peu sérieux du français ne peut faire l'économie du "véhicule latin".

 

Article de La Croix ici

 

Et pour confirmer l'importance d'une telle perte que cette perte du latin en cours, extrait d'une interview de Vittorio Messori à propos du personnel de l'Église :

«Lo scadimento qualitativo è evidente. Non ci sono più nemmeno latinisti all’altezza. Quando fu eletto papa Luciani, si arrivò perfino a bloccare le rotative dell’Osservatore Romano perché c’era un errore di latino nel titolo di prima pagina. Anche nelle ultime encicliche di Giovanni Paolo II ci sono errori di latino, pensa un po’».

«Le déclin qualitatif est évident. Il n'y a même plus de latinistes à la hauteur. Lorsque Luciani (Jean-Paul Ier) a été élu pape, on a dû bloquer les rotatives de l'Osservatore Romano, car il y avait une erreur en latin dans le titre de la première page. Même dans les encycliques récentes de Jean-Paul II, il y a des erreurs en latin, pensez un peu». (Trad. B.et M.)

 

 

 

Sans le latin

Hubert Aupetit, Cécilia Suzzoni.

Présentation FAYARD

 

« Sans le latin, sans le latin, la messe nous emmerde » chantait Georges Brassens. Après lui, malheureusement, l’ennui a gagné du terrain, à commencer par celui de l’école, au point que c’est le sens même de notre langue qui finit par se perdre. Le latin est la langue mère du français et la conscience culturelle de l’Europe. Que goûter de la culture, que comprendre de l’histoire, que savoir de la science et de son évolution, si l’on renie cette filiation?

Alors qu’on exalte le patrimoine avec fébrilité, on liquide, avec une logique soft de taliban, tout ce qui fait l’enracinement du français dans son passé. Sans le latin, c’est tout bonnement notre « roman familial » qui devient illisible. Raconter cette histoire, ce n’est pas idéaliser une sorte d’épopée nationale. C’est se montrer d’abord attentif aux avatars linguistiques et littéraires d’un français qui s’est édifié sous l’égide et la tutelle éclairée de la langue latine.

Chasser le latin, comme on le fait actuellement dans l’enseignement secondaire par toutes sortes de moyens directs ou détournés, c’est désapprendre le français. Organiser la disparition des filières qui permettaient de maintenir un bon noyau de langue et de culture latines chez les enfants de France, c’est rendre inaccessible aux générations futures notre patrimoine littéraire, philosophique et historique ; c’est ramener le français à un simple outil de communication, qui perd toute chance de s’affirmer dans un monde dont la plupart des communications sont désormais assurées dans un anglais pauvre mais commun. On peut rêver : quel président, quel ministre courageux oseront enfin renverser la tendance en instituant le fait latin à l’intérieur même de l’enseignement du français ?

 

Seize auteurs, poètes, écrivains et professeurs attachés à des institutions prestigieuses, rappellent avec érudition et simplicité que le latin est encore une langue vivante non seulement en poésie et en littérature, mais aussi en médecine, en science, en droit, en politique, en philosophie, et ce dans tous les pays européens. »

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Published by Hélène BODENEZ - dans ÉDUCATION
27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 07:21

 

  • Séquence de la Messe de Pentecôte                   


Veni, Sancte Spiritus,
et emitte caelitus
lucis tuae radium.
Veni, pater pauperum,
veni, dator munerum
veni, lumen cordium.
Consolator optime,
dulcis hospes animae,
dulce refrigerium.
In labore requies,
in aestu temperies
in fletu solatium.
O lux beatissima,
reple cordis intima
tuorum fidelium.
Sine tuo numine,
nihil est in homine,
nihil est innoxium.
Lava quod est sordidum,
riga quod est aridum,
sana quod est saucium.
Flecte quod est rigidum,
fove quod est frigidum,
rege quod est devium.
Da tuis fidelibus,
in te confidentibus,
sacrum septenarium.
Da virtutis meritum,
da salutis exitum,
da perenne gaudium,
Amen, Alleluia
Viens, Esprit-Saint,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.
Viens en nous, père des pauvres,
viens, dispensateur des dons,
viens, lumière de nos cœurs.
Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes
adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos,
dans la fièvre, la fraîcheur,
dans les pleurs, le réconfort.
O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu'à l'intime
le cœur de tous tes fidèles.
Sans ta puissance divine,
il n'est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.
Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.
Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.
A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient
donne tes sept dons sacrés.
Donne mérite et vertu,
donne le salut final
donne la joie éternelle.

 

        HenriGuerin.png(Henri Guérin, Pentecôte, Église Saint-Etienne et Saint My d'Huisseau-sur-Cosson (41).

  • Extrait de la Catéchèse Baptismale XVI de saint Cyrille de Jérusalem :

Il n’y a qu’un Saint-Esprit

Il n’y a qu’un seul Esprit : le Paraclet. Et de même que Dieu le Père est unique et qu’il n’y a pas un deuxième Père ; et de même que le Fils monogène et Verbe de Dieu est unique et n’a pas de frère, ainsi le Saint-Esprit n’est qu’un seul et il n’y a pas de deuxième Esprit qui l’égalerait en dignité. Donc le Saint-Esprit est une très grande puissance, un être divin qu’on ne peut explorer. Car il vit et il est raisonnable, sanctificateur d’absolument tout ce que Dieu a fait par l’intermédiaire du Christ. C’est lui qui illumine les âmes des justes, lui (qui agit) dans les prophètes, lui aussi dans les apôtres de la Nouvelle Alliance. Haine à ceux qui osent séparer l’activité du Saint-Esprit. Unique est Dieu le Père, maitre de l’Ancienne et de la Nouvelle Alliances ; unique est le Sauveur Jésus-Christ, prophétisé dans l’Ancienne et venu dans la Nouvelle ; unique aussi est l’Esprit Saint qui par les prophètes a été le héraut du Christ, est descendu après la venue du Christ, et l’a montré (aux hommes).

 

Un seul Fils qui a promis d’envoyer de la part du Père, le Paraclet 

Que nul donc ne sépare l’Ancienne Alliance de la Nouvelle ; que nul ne prétende qu’autre est là l’Esprit et autre ici, car c’est se heurter au Saint-Esprit lui-même, que l’on honore avec le Père et le Fils et que l’on englobe dans la Sainte Trinite lorsqu’on donne le saint baptême. En effet le Fils unique de Dieu a dit clairement aux apôtres : « Allez, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28, 19). Notre espérance réside dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Nous ne proclamons pas trois dieux – que les marcionites soient muselés – mais nous proclamons avec le Saint-Esprit, par le Fils unique, un seul Dieu. La foi est indivisible, la piété sans faille possible. Nous ne séparons pas la Sainte Trinité, comme d’aucuns, ni ne la confondons comme Sabellius. Mais nous savons, dans notre piété, qu’il y a un seul Père qui nous a envoyé comme Sauveur le Fils ; nous savons qu’il y a un seul Fils qui a promis d’envoyer de la part du Père, le Paraclet ; nous savons qu’il y a l’Esprit Saint, qui a parlé par les prophètes, qui à la Pentecôte est descendu sur les apôtres sous forme de langues de feu, ici à Jérusalem, dans l’église supérieure (dite) des Apôtres. Car nous jouissons, nous, de prérogatives en tout domaine. Ici le Christ est descendu des cieux. Nous faisons sur ce Golgotha l’exposé sur le Christ et le Golgotha ; il eût été de même tout indiqué que nous fissions dans l’église supérieure l’exposé sur le Saint-Esprit. Mais dès là que celui qui est descendu jouit de la même gloire que celui qui a été crucifié ici, nous nous en autorisons pour dire ici ce qui concerne celui qui est descendu là-haut ; car indivisible est la piété.

Cyrille de Jérusalem (Évêque et docteur de l'Église, +315-+386)

 

  • Et aussi : 

versdimancheÉditorial de Vers Dimanche n° 183

Père Thierry Lamboley s.j. : "Quand il viendra.., il vous guidera vers la vérité..."

 

aleteia.png  Qu'est-ce que la Pentecôte ? Sur le site d'Aleteia.

 

kt.png Catéchisme de l'Église catholique, "L'Esprit et l'Église dans les derniers temps", V, 731-741.

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Published by Hélène BODENEZ - dans ÉGLISE - RELIGION ET SPIRITUALITÉ
27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 06:22

 

Vidéo relayant l'événement 2011

 

La palme de la liberté, sur le parvis de Notre-Dame de Paris, le 26 mai 2012, veille de la fête de la Pentecôte : une journée pour la liberté religieuse organisée par l'AED (Aide à l'Église en Détresse).

 

palmeliberte

 

TF1 News relaie l'événement :   Appel pour la liberté de "professer, pratiquer et changer de religion".

Les responsables des principaux cultes présents en France ont appelé solennellement, samedi, tous les gouvernants dans le monde à "défendre la liberté de professer, de pratiquer" la religion de son choix, mais aussi d'en "changer". L'appel a été signé officiellement sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, devant 150 à 200 personnes, lors de l'inauguration de la "Palme de la Liberté", manifestation organisée par l'association AED (Aide à l'Eglise en détresse). Cet espace a été transformé pour la journée en oasis de palmiers, arbres symboles du martyre dans l'iconographie chrétienne, afin de sensibiliser et de mobiliser le public en faveur de la liberté religieuse, bafouée dans 25 pays 

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Published by Hélène BODENEZ - dans ÉGLISE - RELIGION ET SPIRITUALITÉ
26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 00:11

 CATECHISME

Extrait du discours de Benoît XVI aux évêques italiens ce jeudi 24 mai 2012 :

 

Dieu est devenu pour beaucoup le gand inconnu

À notre tour, tandis que nous devons cultiver un regard reconnaissant pour la croissance du bon grain même dans un terrain souvent aride, nous ressentons que notre situation réclame un nouvel élan, qui pointe vers ce qui est essentiel de la foi et de la vie chrétienne. Dans un temps où Dieu est devenu pour beaucoup le grand inconnu, et Jésus simplement un grand personnage du passé, il n'y aura pas de relance de l'action missionnaire sans renouveau de la qualité de notre foi et de notre prière ; nous ne serons pas en mesure d'offrir des réponses adéquates sans un nouvel accueil du don de la grâce ; nous ne saurons pas conquérir les hommes à l'Évangile, sauf en revenant nous d'abord à une profonde expérience de Dieu...

(...)

Dans ce chemin de formation, particulièrement important le Catéchisme de l'Église catholique

Comment le souligne opportunément le thème principal de votre Assemblée, la nouvelle évangélisation a besoin d'adultes qui sont «mûrs dans la foi et témoins d'humanité». L'attention au monde des adultes manifeste votre conscience du rôle décisif de ceux qui sont appelés, dans les différentes sphères de la vie, à assumer une responsabilité éducative des nouvelles générations. Veillez et opérez de telle sorte que la communauté chrétienne sache former des personnes adultes dans la foi, parce qu'elles ont rencontré Jésus-Christ, qui est devenu la référence fondamentale de leur vie; des personnes qui le connaissent parce qu'ils l'aiment, et qui l'aiment parce qu'ils l'ont connu; des personnes en mesure d'offrir des raisons solides et crédibles de vie. Dans ce chemin de formation est particulièrement important - vingt ans après sa publication - le Catéchisme de l'Église catholique, support pédagogique précieux pour une connaissance organique et complète des contenus de la foi et pour guider à la rencontre avec le Christ. Avec l'aide aussi de cet outil, puisse l'assentiment de foi devenir critère d'intelligence et d'action qui implique l'ensemble de l'existence.

 

Discours de Benoît XVI à la Conférence épiscopale italienne.

Traduction française Benoît-et-moi.

Radio Notre-Dame, "Le grand débat" animé par Louis Daufresne le 25 mai avec Bertrand Vergely, Jean-Pierre Denis, Paul Aulotte.

 

 


  

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Published by Hélène BODENEZ - dans ÉGLISE - RELIGION ET SPIRITUALITÉ
22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 22:07

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  Partout en Europe, les jours fériés sont dans l'œil du cyclone. Dernièrement, c’est le Portugal qui, en accord avec le Saint-Siège, vient de perdre et la Fête-Dieu et la Toussaint ! La faute à la crise croit-on ! Pas de panique, ce ne serait que transitoire, seulement pour cinq ans, promet-on encore. Promesse que personne ne croit évidemment... La Croix rapporte d’ailleurs le scepticisme du patriarche de Lisbonne : « Ces suppressions peuvent signifier une relativisation progressive de la présence visible de l’Église dans la société ». Le cardinal Policarpo n’a pas manqué de rappeler « la différence, tout au long des discussions avec le gouvernement, entre “jour de congé” et “jour de vacances”. « Un congé n’est pas un jour de vacances, c’est la célébration d’une dimension de mémoire, des dates, d’un aspect très important pour l’identité et la culture du peuple portugais. »

  En France comme dans le monde entier, les chrétiens vivent actuellement le temps du Cénacle, ces neuf jours du temps pascal qui séparent l’Ascension de la Pentecôte, Pentecôte qui comme Pâques a encore en France une trace de son ancienne octave avec son lundi de Pentecôte férié. Jour de grâce, celle de la fête se prolongeant au-delà du jour de fête même.

  Souvenons-nous : la mobilisation pour le maintien du lundi de Pentecôte comme jour férié avait été énorme dans notre pays. C'était en 2005. À quelques jours du lundi de Pentecôte 2012, le 28 mai prochain, Joseph Thouvenel, Vice-Président de la CFTC, tient plus que jamais la position et écrit au ministre du travail, Michel Sapin. H.B.

 

Monsieur le Ministre,  

Suite au drame de la canicule en 2003, le gouvernement de l’époque a, sans concertation avec les différents acteurs concernés, décidé d’imposer aux salariés un jour de travail supplémentaire non payé.  

 

La CFTC dès l’origine a réaffirmé qu’elle n’était pas contre le principe de solidarité nationale pour la prise en charge des personnes dépendantes. Nous avons dans le même temps indiqué notre opposition totale à une mesure injuste vis-à-vis des salariés et de leurs familles. Obliger des salariés à travailler sans contrepartie de rémunération porte un nom dans notre pays, c’est la corvée, ce travail gratuit que les serfs devaient au seigneur. La mesure autoritaire dite « journée de solidarité » s’est concrètement traduite par des aberrations économiques et sociales.  

 

Pour n’en citer que deux : 

- Quel sens y-a-t-il à obliger des salariés qui sont régulièrement au chômage technique à travailler une journée de plus, comme dans le secteur automobile par exemple ?  

- Est-il équitable qu’une caissière de supermarché doive offrir une journée de travail à son entreprise, alors qu’un cheminot est censé travailler 1mn 52 de plus par jour pour s’acquitter de sa journée dite « de solidarité » ?

 

C’est à juste titre que  M. François HOLLANDE, quand il était député, nous avait fait connaître son opposition à cette mauvaise loi, tout comme M. Jean-Marc AYRAULT qui déclarait estimer « qu’il s’agit du parfait exemple de la fausse bonne idée ». La CFTC qui, avec le Collectif des Amis du Lundi, a réuni plus de 150 000 signataires contre la journée dite de solidarité, vous demande de bien vouloir prendre rapidement les dispositions nécessaires, en vue de mettre fin à l’obligation pour un salarié de travailler sans être payé.

 

Nous sommes sûrs, Monsieur le Ministre, que vous partagez, avec nous, le souci d’un traitement équitable des salariés, et ce, quel que soit leur métier et leur entreprise. Si un effort doit être fait pour la prise en charge des personnes dépendantes, celui-ci doit être justement réparti au sein de la collectivité nationale. Pour la CFTC, cette mesure de justice n’est pas contradictoire avec le maintien du prélèvement mensuel de 0,3 % sur les salaires via la  « contribution solidarité autonome ». 

 

En l’attente de votre réponse et en restant à votre entière disposition pour vous apporter tout éclaircissement ou précision sur ce dossier, veuillez agréer, Monsieur le Ministre, mes meilleures salutations.

 

Joseph THOUVENEL

Vice-président CFTC

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Published by Hélène BODENEZ - dans OUI AU REPOS DOMINICAL !
19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 08:40

 

 

     Passionnante émission que celle diffusée sur KTO et intitulée « Les prises de parole dans l’espace public » ! Henri Tincq [1], Jean-Claude Guillebaud et Laurence Masurel, trois journalistes spécialistes des informations politiques et religieuses, étaient les invités de la télévision catholique. Nos trois experts, écrivains également, intervenaient lors des « Mardis des Bernardins » et ont cherché à analyser les évolutions d’un environnement médiatique qui s’emballe, son « immensité informationnelle », le « tohu-bohu » qu’il révèle, regrettant que soit brouillée la frontière entre l’information et la rumeur, que la prime soit donnée à la rapidité, stigmatisant « la chasse au scoop ». Un excellent débat vraiment autour de ce « sixième continent », avec sa « télévision attrape-tout », reine de « médias réducteurs et manipulateurs ».


De nouveau, crise de la laïcité


  Particulièrement intéressant le moment, où à la faveur des échanges, le thème de la laïcité émerge. C’est le journaliste de Slate, auteur des Médias et l’Église (Le Cerf), qui ouvre la discussion rebondissant sur l’atmosphère ambiante de raillerie dont venait de parler Guillebaud. Extrait (curseur 38’30-43’10) :

«  Il y a aujourd’hui plus que de la raillerie, une conception laïque qui rigidifie les comportements par rapport à l’Église, il y a de nouveau  une crise de laïcité, je ne sais pas si c’est l’anticléricalisme de grand-papa dont parlait à l’instant Jean-Claude Guillebaud, mais il y a aujourd’hui des conceptions très rigides sur le plan de la laïcité. Par exemple, récemment, il y a eu des images qui sont passées à la télévision du procès de Florence Cassez ; au Mexique, on a encore une tradition dans le tribunal de mettre des crucifix. Eh bien, une télévision française avait reçu les consignes de flouter le crucifix pour qu’on ne  le voie pas pendant les images retransmises dans un journal télévisé.

 Ou encore tel évêque qui se plaignait l’autre jour parce qu’il y a eu une pétition dans son coin où on lui disait qu’on allait supprimer le panneau indicateur de l’évêché dans sa ville !... Au nom de la saine laïcité ! En fait, c’est une laïcité de plus en plus fermée. On est à cet égard en pleine régression. »

« Goguenardise laïque, agressivement laïque »

 

  « Fermée et ignorante » renchérit alors Guillebaud avec raison, « ignorance de la réalité religieuse, vertigineuse. »

« Je vais tous les ans au Québec, et il y a eu là-bas un grand débat. On voulait interdire les sapins de Noël parce que c’était un symbole chrétien. Mais le sapin de Noël, ironise l’auteur du Deuxième déluge (DDB), cela n’a rien de chrétien. C’est une tradition assez tardive que les chrétiens reprennent encore, mais cela n’a rien à voir avec le message évangélique. C’est vrai que dans cette goguenardise laïque, agressivement laïque, moi ce qui me frappe c’est l’étendue vertigineuse de l’ignorance. »

  Tincq ajoute encore que ce week-end de Pâques – l’émission date du 11 avril il a entendu parler de [kateʃymɛn] pour « catéchumènes », entendu encore « une télévision d’information continue concernant le message du pape au monde et à la ville, dire la « messe Urbi et Orbi… D’une certaine façon, elle a raison, la messe est ouverte à l’Église de Rome et au monde mais quand même, c’est le message du pape qui est Urbi et Orbi. Pas la messe. »  

 

Et Guillebaud de conclure :

« J’ai lu, il n’y a pas très longtemps, une interview de François Hollande où il y avait tout de même cette chose extravagante. Il expliquait qu’il avait été pendant très longtemps agnostique, qu’il ne l’était plus, agnostique, car il savait maintenant que Dieu n’existait pas. C’est assez touchant de naïveté ! mais que cela soit dit par le probable président de la république… »

H.B.

[1] Henri Tincq, Jean-Marie Lustiger. Le cardinal prophète, Grasset.

 

Présentation KTO

LES MARDIS DES BERNARDINS

Les prises de parole dans l'espace public

 

Diffusé le 10/04/2012 / Durée 52 mn

 

Comment prend-on la parole dans l'espace public et médiatique ? Et qui la prend ? Suivant quelles stratégies ? Le christianisme et l'Église semblent rencontrer des difficultés pour communiquer. Les raisons en sont multiples. Exigence de simplification du « message », primat de l'émotionnel, « peopolisation », goût des polémiques, tout cela pourrait décourager les chrétiens eux-mêmes et leur donner la tentation de fuir des pratiques qui leur paraissent souvent étrangères et hostiles. Mais au titre de l'Esprit qui l'a fondée et qui l'anime, l'Église ne peut pas s'abstenir de toute communication ... À quelles conditions, avec quels moyens, cette parole doit-elle être prise et exprimée ? Avec la participation de : Jean-Claude Guillebaud, co-fondateur de l'association "Reporters sans frontières", chroniqueur politique au "Nouvel Observateur " et chroniqueur au journal "La Vie" ; Laurence Masurel, rédacteur en chef à Paris-Match, chargée du service politique et chroniqueur politique à Radio Notre Dame ; Henri Tincq.

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Published by Hélène BODENEZ - dans REVUE DE PRESSE

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Hélène Bodenez
"Travail le dimanche : la loi Macron, une loi carnaval"

 

 

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"Ouvertures dominicales : ce que va changer la loi Macron"
"Travailler le dimanche : une trahison de la gauche"

 

 

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Partages de mon blog au 1er/02/2015

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Contact H.B.


Article 18 de la Déclaration des Droits de l'Homme

"Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites."

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"La Voix est libre", émission du 8 novembre 2010 animée par Anne Gavini. "Comment redonner sa place au dimanche". Débat avec Monseigneur Lagleize, évêque de Valence. Hélène Bodenez, professeur à Saint-Louis de Gonzague-Franklin, Monseigneur Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France. Par téléphone : Père Jacques Vignancour, curé de Saint Austremoine, à Issoires (Puy de Dome)

 


 

 

 

"Aujourd'hui l'Eglise", émission du 19 novembre 2008, animée par Elodie Chapelle. "Travail le dimanche : l'Eglise a son mot à dire" Débat  avec François Asselin et Hélène Bodenez.

 

 

 

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L'Association pour la Fondation de Service politique réunit des hommes et des femmes engagés dans la vie politique, économique et sociale. Elle est ouverte à tous ceux qui souhaitent participer à ses activités : colloques, conférences, universités, soirées-rencontres, campagnes de sensibilisation. De très nombreuses personnalités ont participé à ses travaux: chefs d'entreprise, cardinaux, universitaires, hommes politiques, journalistes.

14 juin 2011

The European Sunday Alliance is a network of national Sunday Alliances, trade unions, civil society organizations and religious communities committed to raise awareness of the unique value of synchronised free time for our European societies. Sunday and, more general, decent working hours, are the focus of our campaigns. In our Founding Statement, we draw attention to aspects of life/work-balance and social cohesion that depend on a vast majority of people to have their lawful free time at the same time.


Lancement de l'European Sunday Alliance, le 20 juin 2011 dont sont membres, entre autres, l'AFSP, la CFTC, le CAD.


 

CCF

Le centre culturel Franklin est inspiré par la tradition jésuite et permet de créer une synergie entre la formation intellectuelle, humaine et spirituelle dispensée aux élèves à Saint-Louis de Gonzague (Paris) et une certaine forme de formation continue destinée aux adultes de la communauté éducative. Ce que de manière traditionnelle, on appelait autrefois dans les collèges de la Compagnie : « école des parents », si non « école des adultes ». Le Centre culturel Franklin est ainsi un lieu de rencontres avec des personnalités uniques, un lieu de réflexion, un lieu d'échange et de débats.

Publications

 

51 Revue Rapport 03  Sexe-du-genre-Lp-55.jpg  Van-Thuan-revue-_-en-espagnol.png

 

- « Devoir des parents, bien de l'enfant », Francis Mouhot, Éduquer, est-ce encore possible ?, Les Idées, Revue Liberté politique, n° 60, (juin-juillet 2013), p. 157-158.

« Le Jésus de l’Histoire », À propos de Jean-Christian Petitfils, Jésus, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°56, Privat (mars 2012), p. 195-201.

- « La bataille du dimanche continue », Revue Liberté politique, IIIe Rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, n° 55  (décembre 2011), p. 115-119.

- « Lumière du pape », À propos de Lumière du monde, Questions disputées, Revue Liberté politique, n° 52, Privat (mars 2011), p. 155-161.

- « Le cas de l'année : la bataille du dimanche en France et en Europe  », Revue Liberté politique, IIe Rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, n° 50 (septembre 2010), p. 75-84.

- « La Battaglia sulla domenica in Francia », Rapporti dal Mondo, Osservatorio internazionale cardinale Van Thuan sulla dottrina sociale della chiesa, Bollettino di Dottrina sociale della Chiesa , (Anno VI 2010, numero 3, luglio-settembr), p. 87.  

  - « Le dimanche, un droit historique », À propos de Daniel Perron, Histoire du repos dominical, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°50, Privat (septembre 2010), p. 185-190.

 - « Une truculente défense du pape », À propos de Gaspard-Marie Janvier, Minutes pontificales sur le préservatif, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 49, Privat (juin 2010), p. 161-164.

- « Le dimanche, jour cardinal », Communication à la table ronde du 6 octobre 2009 "Vivement dimanche !" au Centre culturel de Franklin, Revue Liberté politique, n°. 47, Privat (décembre 2009), p. 23-31.

- « Voyage au cœur de la psychothérapie », À propos de Francis Mouhot, Le Moi et l’esprit, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 46, Privat (septembre 2009), p. 143-152.

- « Pourquoi le dimanche ? », Dossier "A Dieu, le dimanche ! Appel à la résistance des chrétiens", Revue Liberté politique, n°. 44, Privat (mars 2009), p. 107-116.

- « Benoît XVI le bâtisseur », À propos de George Weigel, Le Choix de la vérité, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 43, Privat (décembre 2008), p. 181-185.

- « Lâcher prise ou abandon spirituel », À propos de Robert Scholtus, Faut-il lâcher prise : splendeurs et misères de l’abandon spirituel, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 42, Privat, (septembre 2008), p. 167-174.

- « Retrouver les chemins de l’être », Dossier Fides et Ratio 2008-1998, Revue Liberté politique, n°. 42, Privat (septembre 2008), p. 153-163.

- « Les métamorphoses de Jésus ou la tentation de l’expérience directe », À propos de Frédéric Lenoir, Le Christ philosophe, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 41, Privat( juin 2008), p. 235-244.

- « Et le blog devint fléau », Éducation : questions qui fâchent, Revue Liberté politique, n°. 40, Privat (mars 2008), p. 147-157.

- « Conversion ou initiation : le presque de la foi », À propos de Jean-Claude Guillebaud, Comment je suis redevenu chrétien, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 38, Privat (septembre 2007), p. 125-131.

- « Relire La Pensée captive », À propos de Cesław Miłosz, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 32, Privat, (janvier-février 2006) p.129-141.

À lire absolument !

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Daniel Perron, Histoire du repos dominical (L'Harmattan, 2010).

 

gaspard-marie-janvier.png

Gaspard-Marie Janvier, Le Dernier dimanche (Mille-et-une-nuits, 2009, Prix Mottard 2009). 

 

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Jean-François Froger, Le Maître du Shabbat (Editions Grégoriennes, 2009)

 

Gourrier2.png

Patrick Gourrier, Le dimanche, c'est sacré ! (Letheillieux, 2009)

 

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Michel Fauquier, Lettre ouverte du dernier des Français au premier des Français, (Tempora, 2009)

 

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Carte trvail dominical 
Dimanche

Fonctions sociales d'un jour à part

Noyau d'un ordre social historique

Vidéos créées pour ce blog.

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Dimanche

 

 

 

À Dieu, le dimanche !

H. Bodenez

 

A Dieu le dimanche !

Mis en danger par la proposition de loi Mallié, le dimanche est moribond en France. Ce livre voudrait lancer un appel à la résistance des chrétiens. L'argument religieux n'étant pas le plus développé dans un débat essentiellement politique et social, Hélène Bodenez voudrait que ne soit pas minimisé le regard de foi de la vision théologique et de la vision mystique. Admettons-le : le dimanche s'est vidé depuis longtemps de son sens originel. Pourtant, si le culte du dimanche suppose bien la foi intérieure des chrétiens, il n'en est pas moins un rituel extérieur et collectif. En en retrouvant la voie, les chrétiens pourraient participer à la mission de la France dans l'Église.   Acheter à La Procure

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Joseph Thouvenel a lu  À Dieu, le dimanche ! Ed. grégoriennes) Chronique Economie et société sur Radio Notre-Dame, 12 décembre 2010.

 

 

Faut-il faciliter le travail le dimanche ?

 

KTO

    

Pourquoi le dimanche est-il un jour chômé ?

 

 

 

L'écho des dimanches

Duo Zucchero - Fiori, paroles françaises de J.-J. Goldman, (Chocabeck, 2010).

"Dans mon village, j'ai vu le temps se poser..."