Le blog d'Hélène Bodenez 

 

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 09:59

Le blog-notes du 23 février 2015 - Quel dimanche après le 49.3 ? Ni croissance, ni activité ! (À 03:10 sur le site de Radio Notre-Dame en réécoute).

Jean-Baptiste Le Roux : Le recours à l’article 49.3 pour la Loi Macron a fait passer aux forceps cette loi et avec elle, la libéralisation du travail du dimanche. S’agit-il de baisser les bras ? La messe est-elle dite ?

Héléne Bodenez : Non ! Le combat continue. D’abord au Sénat où il y a fort à parier que des demandes de compromis vont fleurir. Reste à savoir s’ils seront encore rejetés quand le texte reviendra définitivement à l’Assemblée. Sans doute qu’une reculade sur ce sujet précis serait vécue comme une trop forte humiliation par l’orgueilleux Manuel Valls. Le combat continue sur différents terrains ensuite. Le terrain social et politique d’abord en opposant à la politique des petits pas - enfin, petits pas, un petit peu moins désormais - du gouvernement une sensibilisation de terrain qui commence à porter ses fruits. Par exemple, avec l’idée que la croissance ou l’activité ne seraient pas forcément au rendez-vous. Comme Éric Heyer de l’OFCE l’a démontré, les prix pourraient augmenter.

 

J.-B. L. : Pourquoi pourront-ils augmenter ?

H.B. : Puisque les salaires seront supérieurs, dit-il, il y aura « un coût supérieur pour ces magasins-là qui risquent alors d’augmenter leurs prix. Et ces prix, ils ne vont pas les augmenter que le samedi et le dimanche. Pourquoi le citoyen qui faisait ses courses dans la semaine devrait voir ses prix augmenter pour permettre à une petite frange de la population de faire ses courses le dimanche ? »

 

J.-B. L. : Cette loi promettait une libération de la croissance ? Ce qu'il va se passer ?

H.B. : Pour vous répondre cet exemple parlant que le Collectif des Amis du dimanche d’Étienne Neuville a rappelé cette semaine  le cas de la librairie Le Grand Cercle, à Eragny dans le Val d’Oise. En 2009, elle avait défrayé la chronique. « Ouvrant illégalement le dimanche, elle avait été attaquée par FO mais soutenue par deux ministres de la République. À l'époque toujours, le  député Mallié expliquait à la France entière que le travail dominical allait créer "des dizaines de milliers d'emplois". Bénéficiant depuis de la loi du 10 août 2009, la librairie Le Grand Cercle a échappé à la plupart de ses sanctions. Actuellement, elle bénéficie de plein droit de la possibilité d'ouvrir le dimanche. Or, qu'est devenue la librairie du Grand Cercle


Entre 2009 et 2014 elle est passée de 135 salariés à 106 alors qu’elle fournit toujours le même service et occupe le même emplacement : 29 emplois ont été purement et simplement supprimés. Au Grand Cercle, la dérégulation du travail dominical s'est simplement traduite par une modification de la répartition de la masse salariale, qui n'a absolument pas évolué du fait de l'ouverture Non seulement aucun emploi n'a été créé, mais presque 30% des postes ont été supprimés. »


J.-B. L. : Le travail le dimanche revêt une dimension religieuse? À ce titre, vous dites que le combat continue également ...

H.B. : Naturellement. Rappeler à temps et à contretemps qu’il y eut un premier sabbat, puis ce « grand sabbat » vécu par Jésus le samedi saint, et il y aura tous les suivants qui tendent vers celui qui n'aura pas de déclin. Le dimanche n'est pas substitution au sabbat, mais bien sa réalisation dans la Résurrection du Christ. Il n'est pas pour cela « le sabbat des chrétiens ». Le dimanche n'est pas de ce monde, mais du monde qui vient. Irruption du repos de Dieu, non plus prophétisé mais là. 

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 12:03
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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 09:35

Sterdyniak.png

Extrait de l'audition au Sénat de M. Henri Sterdyniak, Directeur du département Économie de la mondialisation de l'OFCE, 18 février 2015.

J'en viens au travail du dimanche, (Vidéo Sénat 42:02) dont tout le monde a ici reconnu qu'il ne créera guère d'emplois. Il perturbera, en revanche, la vie familiale. Les travailleurs du commerce sont pour beaucoup des femmes qui élèvent seules leurs enfants. Comment prétendre que tout se passera sur la base du volontariat ? Qui ira déclarer, face à un employeur, qu'il ne souhaite pas travailler le dimanche, sachant que cela peut nuire à son embauche ? En tout état de cause, il est clair que ce n'est pas cette mesure qui fondera la croissance. Elle justifierait, en revanche, un haut niveau de compensation salariale. Si une entreprise estime qu'il est rentable d'ouvrir le dimanche, elle devrait augmenter la rémunération de ces journées de moitié. Je regrette que le texte écarte la question.

...

Au total, ce projet de loi comporte bien quelques éléments positifs : ... Reste que l'on est loin du texte historique qui répondrait aux besoins de l'économie française en l'acheminant vers la transition écologique et la mobilisation pour le made in France cher au ministre de naguère. Je terminerai en disant qu'il faut certes rassurer les investisseurs, mais aussi les salariés, en leur donnant plus de place dans la décision.

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 16:03

On a du mal à y croire ! Eh bien si, l'infographie provient bien de la communication officielle du Gouvernement... Grossière, elle reprend un élément de langage rebattu ces dernières heures, employé de nombreuses fois par le ministre de l'économie lui-même et par son entourage. La Loi Macron serait donc un "coup de jeune pour notre société".

 

Faire sonner, terriblement, l'âge d'Emmanuel Macron est donc devenu com' ! On a envie de répondre avec Molière dans Le Misanthrope que c'est un bien "faible avantage" dont il est curieux de se prévaloir sous régime de 49.3. Irions-nous jusqu'à dire qu'à trente-sept ans le ministre commence bien tôt une carrière de dictateur quand d'autres la refusaient à soixante-sept ? Le Collectif des Amis du Dimanche a le premier dégainé sa réponse poivrée : "Le travail de l'Assemblée Nationale est réduit aux fausses promesses des vendeurs de jeunesse éternelle, et ramené à l'univers de la publicité, du paraître, et du mensonge."

 

En tout cas, ceux qui avaient avancé que le travail le dimanche n'était pas au coeur de la loi ont eu tort. Preuve est faite désormais qu'il est majeur dans le dispositif. Dans les trois points retenus, justement, le travail le dimanche aux compensations garanties... Ne pas se laisser abuser. La loi ne prévoit pas les compensations ni le volontariat. Le bug de l'Assemblée le jour du non-vote est venu de là : Benoît Hamon et les frondeurs devaient retenir leur vote précisément à cause de cela. H.B. 

Infographie.jpg

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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 14:35

Froger

Rappelons ici, à toutes fins utiles, que les défenseurs du dimanche (CAD) ont commencé par défendre le lundi de Pentecôte (voir le Collectif des Amis du lundi-CAL) et qu'ils sont sur le pont, pour certains, depuis plus de dix ans. Que beaucoup dans l'opinion se mobilisent tout à coup pour les jours fériés des DOM-TOM, soit ! Mais qu'ils ne soient pas incohérents : les jours fériés n'ont de sens qu'éclairés par le dimanche, dimanche bien vécu, source de tant de bienfaits. Comme souvent, c'est quand ce dernier nous sera enlevé pour de bon qu'on se rendra compte de ses vertus : mais ne sera-t-il pas trop tard pour pleurer ? 

 

Nous traitons souvent sur ce blog de la dimension sociale et politique du dossier. Ci-dessous, un livre pour entrer plus avant dans la  dimension religieuse du dimanche et quelques rappels en liens. H.B.

 

Recension parue dans la revue d'été Liberté politique 2010.

 

À propos du dimanche

Jean-François Froger

Le Maître du Shabbat

Éditions grégoriennes, 2009, 171p., 17 €

 

C'est sans doute ce qu'il reste à faire de plus intelligent dans la question toujours débattue du dimanche chômé en France : remonter à la source. Quand une question, une valeur, un thème semble tellement usé qu'il en vient à avoir perdu tout sens, toute utilité, il faut s'en remettre avec confiance à la raison et essayer de saisir ce qui a bien pu arriver pour en être là. En replaçant le dimanche chrétien dans ses sources juives, Jean-François Froger apporte une clarification irremplaçable et rappelle dans un débat social et politique ce qui n'aurait jamais dû être oublié, en tous les cas de chrétiens dignes de ce nom : les racines anthropologiques et religieuses du premier jour de la semaine. N'ont-ils pas l'habitude d'entendre le dimanche ces chrétiens endormis quoique « messalisants », loin de tout marcionisme, quatre lectures dont les deux du Nouveau Testament ne sont jamais déconnectées de celles de l'Ancien ? Pour reprendre conscience du jour particulier qu'est le dimanche dans la semaine de sept jours, quoi de plus juste que de relire la façon dont Jésus a lui-même vécu le sabbat, comment Jésus est lui-même notre sabbat.

 

Le sabbat, jour sacré d'un peuple, appelé à être celui de tous

 

Textes à l'appui, partant notamment des commandements et de l'incontournable lettre apostolique de Jean-Paul II sortie en pleine année préparatoire au Grand Jubilé, Jean-François Froger propose un itinéraire sûr. Le lecteur pérégrine ainsi du jour universellement reconnu du judaïsme à la pratique parfaite du sabbat par Jésus, jusqu'à la mutation du sabbat en Dies Domini et en Dies Christi.  Pas d'étapes heurtées mais une continuité démontrée où l'on va des figures à l'accompli, l'accompli du dimanche pour « la communauté chrétienne universelle ». Il y eut un premier sabbat, puis ce « grand sabbat » vécu par Jésus le samedi saint, et il y aura tous les suivants qui tendent vers celui qui n'aura pas de déclin.

Les textes convoqués de la Genèse, de l'Exode, du Deutéronome révèlent que le repos du sabbat est une obligation, que le travail ce jour-là non seulement cesse mais est interdit et que le repos qui en découle est le signe de la consécration d'Israël. Pas seulement loi positive cependant propre à un seul peuple, mais jour révélé à part pour tous, jour unique « qui n'appartient pas à la suite des jours, un jour qui ne relève pas de la matrice cyclique. » Et pour le distinguer des autres jours que faire dans le réel de la vie qui voit les jours et les nuits se succéder sinon « un rituel de consécration » ? Enjeu vital, le sabbat est signe entre Dieu et son peuple, Dieu et les hommes. Ce qu'il signifie dès lors n'est rien moins que l'origine divine de l'homme. Rien d'asséné. Les démonstrations précises et nourries de Froger se suivent fines et éclairantes.

 

Avec le sabbat « source de connaissance », se pose la question épineuse des pratiques. Comment se reposer, se souvenir ? Qu'est-ce que ne pas travailler ? Quel statut du corps ce jour révèle-t-il ? L'on voit que ce jour où l'homme est appelé à faire comme Dieu est rituel d'attente de la résurrection des corps, « prophétise la résurrection des corps sans pouvoir la réaliser ».

 

La pratique du sabbat par Jésus

 

Parmi les pages les plus passionnantes mettons à l'honneur celles rapportant les guérisons de Jésus, le jour du sabbat précisément, ces gestes qui ne font qu'attiser chaque fois davantage la haine des Pharisiens. Jean-François Froger en propose de riches significations faisant ouvrir des yeux nouveaux sur les passages bien connus d'une Parole de Dieu à la profondeur insondable. L'enseignement du Christ, en gestes et en paroles, prend de fait une envergure particulière le jour du sabbat à la synagogue. Ainsi expliqué le « collier » de l'enseignement sur le sabbat et ses sept perles : « L'homme à l'esprit impur », «  l'épisode des épis arrachés », « l'homme à la main desséchée », « la femme courbée dix-huit ans », « l'hydropique chez les pharisiens », « le paralytique de Bezatha », « la guérison de l'aveugle-né ». C'est l'enseignement « neuf » de Jésus, plein de cette présence qui « déclenche la crise de l'esprit impur qui habite un homme ». C'est le jour de la sanctification de l'homme montrant un autre rôle du corps. Du neuf car c'est le jour où la vie de Dieu, Intelligence et Amour, se communique en abondance, où le bien et le bon sont à faire, où il s'agit de faire agir sa liberté et où sont prophétisées toutes les libertés. De ce collier égrené, découle une certitude : Jésus n'a jamais transgressé le sabbat, ne l'a à aucun moment violé. Il l'a accompli parfaitement. Son œuvre parmi les hommes qui rejoint celle du Père qui œuvre toujours, communique sa vie intime, « l'acte de Dieu en Dieu », révélant surtout à l'homme perdu et enténébré « qui est Dieu » .

 

Le dimanche : shabbat-accompli

 

Dans cette perspective, le dimanche on l'aura compris n'est pas substitution au sabbat, mais bien sa réalisation dans la Résurrection du Christ. Il n'est pas pour cela « le sabbat des chrétiens ». Rappelée d'ailleurs, au cœur de ce jour, l'importance de l'eucharistie, « repas sacrificiel shabbatique », participation au corps du Christ ressuscité que les catholiques « assimilent pour en être assimilés » et entrer dans le Repos de Dieu. Jour après le sabbat, premier jour de la semaine, appelé par les Pères « huitième jour », il désigne le temps éternel qui s'avance dans le temps des hommes. « Ce n'est plus un « non-jour » mais « un jour de lumière pure du monde venant. Il est vrai que le dimanche n'est pas de ce monde, mais du monde qui vient. Irruption du repos de Dieu, non plus prophétisé mais là ».

 

Pour Froger la défense du dimanche chômé et de sa fonction sociale y compris par certaines autorités religieuses sur le seul terrain des bénéfices extraordinaires de ce jour a quelque chose de perverti, c'est « un accaparement du repos par le peuple, qui s'en trouve bien mais se fait ainsi maître du shabbat. Ce n'est pas Jésus qui accapare la Torah ni le shabbat, c'est le peuple qui en fait sa chose et l'interprète à son profit, en ce monde-ci ! » Citant Benoît XVI et la page 134 de Jésus de Nazareth, Froger souligne à juste titre l'inquiétude du cardinal Ratzinger, « le dimanche est aussi un jour où se rassemblent tous les membres du Peuple de Dieu, dont la racine éternelle est le peuple d'Israël. Les peuples qui perdront la faculté de chômer le dimanche seront de nouveau des peuples où l'esclavage sera la règle. »

 

Une fin d'ouvrage un peu ardue s'adressera aux seuls spécialistes : à ceux qui depuis le premier tome de Jésus de Nazareth s'intéressent au dialogue du rabin Neusner et au point de vue du cardinal Ratzinger. Et si on avait pu également se laisser décontenancer au fil des pages par quelques moments hermétiques, le dernier chapitre lié à une formulation mathématique de physique quantique s'y enfonce complètement et sera réservé aux esprits scientifiques férus de notions de quaternité et de logique quaternaire ; il y a d'ailleurs invitation réaliste à passer outre.

 

Un ouvrage très dense à lire, à relire et à méditer. Une veine à part et bienvenue dans un horizon marqué par tant de vide hérétique ou de prétentieux rabâchage. H.B.

 

***

Lire ou écouter également :

À Dieu le dimanche ! Hélène Bodenez

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VIIe rencontre des familles à Milan : la famille-paradis de Benoît XVI

La célébration du dimanche : preuve très forte de la résurection du Christ

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Les Dix commandements, trésor commun des juifs et des chrétiens

Dimanche : la grave responsabilité des chrétiens selon Mgr Le Vert

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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 08:16

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Vous connaissez les noms de ceux qui portent le dossier du repos dominical depuis plusieurs années : Étienne Neuville et Jean Dionnot du Collectif des Amis du Dimanche (CAD), Vincent Lecourt avocat au barreau de Nanterre, Joseph Thouvenel Vice-président de la CFTC, Thierry d'Auzon et son groupe facebook. Nous n'oublions pas au niveau européen l'European Sunday Alliance qui va répondre à la consultation publique de la Commission européenne concernant la révision de la Directive du temps de travail.

 

Mais il y a aussi Karl Ghazi. "À 47 ans, il est le porte-parole de l'intersyndical CLIP-P, il se bat contre le travail le dimanche et le soir dans la capitale." Le CLIP-P a appelé en décembre dernier les salariés à défiler dans les rues de Paris, contre le projet de loi Macron. "Les Galeries Lafayette, le BHV ou encore Sephora connaissent bien Karl Ghazi. C'est lui qui a obtenu que la justice condamne ces enseignes pour travail illégal" nous rappelle France culture dans un portrait réalisé par Cyril Peter .

 

L'interdit de travail le dimanche, une loi de vie

 

Le temps est venu après les événements autoritaires vécus cette semaine de durcir notre position dans la défense du dimanche chômé, de rappeler les fondamentaux, fondamentaux à comprendre selon des dimensions propres. Dans sa dimension religieuse, le dimanche est protégé par les tables de la Loi mosaïque, loi de vie et de bonheur pour tout homme, très claires : le 7e jour est édicté un interdit de travail qui s'est transféré sur le dimanche depuis la résurrection du Christ - Jean-François Froger (Le Maître du Shabbat, Éd. grégoriennes, 2009) est de ce point de vue net. Les Dix commandements ne sont pas devenus subitement les neuf commandements après la résurrection ! Ce rappel pour tous les chrétiens oublieux !

 

Dans sa dimension sociale et laïque, le dimanche était défendu avec la formulation sobre et juste de la loi de la république française mais celle-ci a été abandonnée par ordonnance le 1er mai 2008 avec son verbe devoir : "Le repos hebdomadaire doit être donné le dimanche". Nous ferons tout pour que cette formulation revienne. La question des contreparties est un énorme piège. Car, comme le redit Maître Lecourt : "On ne discute pas de la couleur que doivent prendre les chaînes mais des chaînes que l’on met aux pieds des uns au profit de l’égoïsme des autres."

 

Puisque Manuel Valls nous y force, parce que le déni de démocratie auquel nous assistons dans une démolition sans précédent, est tout bonnement impensable en France, nous actons que la guerre est déclarée. Que le Premier ministre le sache : nous la ferons plus déterminés que lui assénant le 49.3. Non, le combat n'est pas perdu d'avance ! Qu'on se le tienne pour dit. H.B.

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20 février 2015 5 20 /02 /février /2015 13:33

Gourrier.jpg

À la Une des Grandes gueules ce jeudi 19 février matin, le vote de la motion de censure à propos de la Loi Macron et le recours à l'article 49 alinéa 3. Pour le prêtre Patrice Gourrier (Le dimanche, c'est sacré ! Letheillieux, 2009) , les frondeurs et l'opposition auraient dû aller jusqu'au bout et "sauter de banc en banc" pour voter la motion de censure..."Petit à petit, ils détricotent des choses. Dans cette loi, pour les Territoires Outre-Mer, ils prévoient que le lundi de Pentecôte, lundi de Pâques et d'autres fêtes religieuses seront supprimées ou aménagées au gré de chacun. On fait croire aux gens que le pognon est la seule chose qui compte, dans une société qui n'a plus de tissu social, à un moment où des tas d'associations se réunissent, où les couples se réunissent, où les familles se réunissent..." 

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20 février 2015 5 20 /02 /février /2015 10:34

Motion-de-censure_2.png

Note parue sur le site Liberté politique le vendredi 20 février 2015.

 


Le gouvernement a donc eu recours à « la brutalité » de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution. La motion de censure présentée par l’UMP et l’UDI n’a pas fait le plein et a été rejetée, faible de seulement 234 voix. La Loi Macron a été ipso facto adoptée. Sans vote. Voilà les trois actes d’une « comédie politique » joués, les tenailles d’un « piège institutionnel » refermées. Belle leçon de démocratie…Plus belle la gauche.

 

L'autoritarisme inquiétant de Manuel Valls

 

À la tribune de l’Assemblée nationale, les orateurs des différents groupes se sont succédé jeudi après-midi et ont révélé le malaise patent. La dérégulation qu’opère la Loi Macron, gage troqué à l’Union européenne donneuse d’ordres, n’a pas fait l’unanimité mais est passée en force. Et l'énervement de Manuel Valls, dans son obstination à vouloir fédérer les pour tout en stigmatisant les contre, a relevé, une fois encore, d'un autoritarisme inquiétant.

 

Après le vote, les commentateurs politiques, à commencer par BFM TV, ont tous diabolisé les frondeurs emboîtant le pas aux députés PS légitimistes qui se sont hâtés de demander la mise au pas de ces hétérodoxes qui pourtant, saluons-les, revendiquent un engagement de vérité par rapport à leurs électeurs. Carlos da Silva, l’ombre de Manuel Valls, en est à ce titre la caricature emblématique. Certains iront jusqu’à demander que les députés PS signent une charte d'adhésion. Autrement dit, que « l'adhésion de chacun soit réexaminée », a ainsi avancé sans sourciller Christophe Careshe.

 

Les phagocytés muets

 

Nous n’oublions pas non plus la mise au pas de certains députés récalcitrants à la libéralisation du travail le dimanche, précisément choisis comme rapporteurs en commission de la Loi Macron. Nous pensons par exemple à Stéphane Travert. L'honneur de la tâche l’a rendu subitement muet sur le dossier.

 

Des discours, nous sélectionnons ci-dessous les moments où le travail le dimanche a été convoqué. Les députés en ont tous parlé pour regretter, tous, le traitement que la Loi Macron lui inflige. Un bon signe. Car, ne nous méprenons pas, l’absence de contreparties de la Loi Macron annonce l’enterrement rapide du repos dominical. Comme celui des jours fériés chrétiens désormais actés. Avec des contreparties, l'enterrement s'en serait trouvé quelque peu retardé. H.B.

 

Christian Jacob (UMP) : « Pensez-vous sincèrement que faire travailler les commerçants douze dimanches par an, libéraliser les trajets en autocar ou encore organiser des déserts notariaux soit à la hauteur des enjeux du pays ? Pensez-vous vraiment que les petites tractations avec les élus des départements d’outre-mer visant à instaurer des jours fériés différents de ceux du reste du pays soient un bon signal ? Les jours fériés ainsi remplacés pourraient être le lundi de Pâques, l’Ascension, le lundi de Pentecôte, L’Assomption, la Toussaint. »

Roger-Gérard Schwartzenberg (PRG) : le mode de création des zones touristiques internationales paraît peu satisfaisant. En effet, celles-ci seront délimitées par les ministres chargés du travail, du commerce et du tourisme. Ce sont donc trois ministres, trois ministres seulement, qui décideront, au sommet de l’État, sans avoir besoin d’un avis conforme du maire, qui, lui, est sur place et connaît évidemment mieux la réalité locale. Bref, c’est plutôt l’inverse de la décentralisation, le déni du rôle nécessaire des élus locaux.

François de Rugy (Ecolo) : Nous vous avions dit, monsieur le ministre de l’économie, que de nombreuses dispositions de ce projet de loi ne pouvaient pas être mises en œuvre sans être profondément amendées et retravaillées avec l’ensemble des composantes de la majorité. Je pense notamment au travail dominical, question sur laquelle la situation actuelle n’est pas satisfaisante, notamment à cause de l’héritage de la loi Mallié, adoptée sous la précédente législature. Ce problème mérite mieux que quelques articles au sein d’un projet de loi auquel 150 nouveaux articles ont été ajoutés au cours de cette première lecture.

André Chassaigne (GDR) : La comédie politique à laquelle vous vous livrez aggrave le fossé qui se creuse entre nos concitoyens et les élus…

… abandon des commerces de proximité au profit des grands groupes…

… Ce projet de loi ne comporte que des reculs pour les droits des salariés, les services publics et les services de proximité. Les dispositions portant sur l’extension et la banalisation du travail du dimanche illustrent à elles seules le détricotage de notre modèle social…

… Mais ce qui est plus grave aujourd’hui, c’est que la comédie politique à laquelle vous vous livrez aggrave le fossé qui se creuse entre nos concitoyens et les élus. La crise à laquelle vous êtes confronté aujourd’hui est aussi morale. La dimension parfois technique des débats ne saurait masquer l’enjeu de l’offre politique alternative et du choix de société. En cela, la crise n’est pas technique, mais foncièrement existentielle : elle interroge notre rapport à nous-mêmes, au monde et à l’Autre, au capital et au travail...

Résignés et tétanisés face à la puissante vague néolibérale et réactionnaire, certains de ceux qui se disent progressistes ont déserté le combat des idées et des valeurs pour se laisser guider par un « gestionnisme réaliste ». Comme si un destin commun s’appréciait à l’aune des seuls taux directeurs de la BCE, de la croissance, de la dette publique, des sondages – à défaut de tout socle moral, prenant en compte, avant tout, l’humain. L’humain d’abord, l’humain avant tout !

La fracture entre le peuple et les élites – politique, financière, médiatique, bureaucratique, intellectuelle – se nourrit d’un profond sentiment d’injustice, qui cultive lui-même les divisions et les antagonismes, dans une société sclérosée en son sommet, profondément inégalitaire, sous tension identitaire, et incertaine de ses valeurs communes.

Soyons clairs. Pour des députés de la gauche progressiste.

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 09:16

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Ce matin, Benoît Hamon était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. Alors que la pression monte à quelques heures de la motion de censure déposée par l'UMP et l'UDI, l'ex-porte-parole du Parti socialiste a redit avec calme les raisons de son opposition qui se concentre, dans la Loi Macron, sur l'absence de compensations des futurs salariés le dimanche. À 21:10 de la vidéo BFMTV : "Le compromis était parfaitement possible. Rendez-vous compte qu'il [Le premier ministre] a échoué sur quoi ? Le fait que j'ai demandé que, quand on travaille le dimanche, on soit sûr de gagner 1, 2 fois le salaire qu'on a en semaine le jeudi ou le vendredi ?" D'un côté on assène qu'on ne saurait fixer le seuil des contreparties aux salariés dans la loi (qui existent déjà pour les heures supplémentaires), de l'autre on ne rechigne pas à fixer les aides aux entreprises. Manuel Valls risque un "accident démocratique" pour cela. La contradiction s'avère en effet patente. À Bourdin très partisan dans ses questions, l'ex-ministre répond : "Je ne suis pas le roi des frondeurs, je suis socialiste". Il conclut à la grave responsabilité du gouvernement qui a refusé la main tendue du compromis, "sans doute parce qu'il était demandé par Benoît Hamon."

 

Il y a dans l'intervention de Benoît Hamon du très juste. Depuis le début, nous nous posons la question de la raison de ces refus de compensations. J'avancerais bien une hypothèse. Nous sommes encore dans un moment de création de la consommation du dimanche. Elle n'est pas encore là partout. Le but inavoué en réalité de la Loi Macron comme l'était celui de la Loi Mallié, c'est que le dimanche devienne un jour comme un autre. Les tenants de la libéralisation n'imaginaient sans doute pas pareille bronca depuis huit ans mais ils se sont résignés à la patience. Les pro-ouverture des magasins le dimanche espèrent malgré tout que leur politique de petits pas finisse par payer. Or, si l'on inscrit dans le marbre de la loi les compensations, ils se trouvent trop contraints sur le long terme. Le dimanche ne pourra plus alors tenir les promesses de chiffres d'affaires que les grandes enseignes voyaient venir finalement à moyen terme à défaut du court terme envisagé. Compensations et volontariat n'étaient admises hier, pour le premier âge de la généralisation des dérogations, que pour mieux tomber ensuite dans le deuxième âge du travail le dimanche libéralisé. Les inscrire dans la loi met à mal toute la stratégie des tenants du travail le dimanche.

 

Ajoutons ici, ce dont ne parle pas Benoît Hamon, le scandale dans la Loi Macron de la suppression en douce des jours fériés chrétiens. H.B.

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 21:20

Ce 18 février, en la veille de la motion de censure déposée par l'UMP et l'UDI, le député des Yvelines Jean-Frédéric Poisson était particulièrement en verve lors des questions au Gouvernement. Le Président du PCD a lancé : "C'est assez plaisant de vous entendre expliquer que grâce à ce foisonnement qui relève de la brocante du dimanche après-midi, la France pourra en tirer quelque profit de croissance et d'activité que ce soit."  

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Hélène Bodenez
"Travail le dimanche : la loi Macron, une loi carnaval"

 

 

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"Ouvertures dominicales : ce que va changer la loi Macron"
"Travailler le dimanche : une trahison de la gauche"

 

 

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"Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites."

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"La Voix est libre", émission du 8 novembre 2010 animée par Anne Gavini. "Comment redonner sa place au dimanche". Débat avec Monseigneur Lagleize, évêque de Valence. Hélène Bodenez, professeur à Saint-Louis de Gonzague-Franklin, Monseigneur Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France. Par téléphone : Père Jacques Vignancour, curé de Saint Austremoine, à Issoires (Puy de Dome)

 


 

 

 

"Aujourd'hui l'Eglise", émission du 19 novembre 2008, animée par Elodie Chapelle. "Travail le dimanche : l'Eglise a son mot à dire" Débat  avec François Asselin et Hélène Bodenez.

 

 

 

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L'Association pour la Fondation de Service politique réunit des hommes et des femmes engagés dans la vie politique, économique et sociale. Elle est ouverte à tous ceux qui souhaitent participer à ses activités : colloques, conférences, universités, soirées-rencontres, campagnes de sensibilisation. De très nombreuses personnalités ont participé à ses travaux: chefs d'entreprise, cardinaux, universitaires, hommes politiques, journalistes.

14 juin 2011

The European Sunday Alliance is a network of national Sunday Alliances, trade unions, civil society organizations and religious communities committed to raise awareness of the unique value of synchronised free time for our European societies. Sunday and, more general, decent working hours, are the focus of our campaigns. In our Founding Statement, we draw attention to aspects of life/work-balance and social cohesion that depend on a vast majority of people to have their lawful free time at the same time.


Lancement de l'European Sunday Alliance, le 20 juin 2011 dont sont membres, entre autres, l'AFSP, la CFTC, le CAD.


 

CCF

Le centre culturel Franklin est inspiré par la tradition jésuite et permet de créer une synergie entre la formation intellectuelle, humaine et spirituelle dispensée aux élèves à Saint-Louis de Gonzague (Paris) et une certaine forme de formation continue destinée aux adultes de la communauté éducative. Ce que de manière traditionnelle, on appelait autrefois dans les collèges de la Compagnie : « école des parents », si non « école des adultes ». Le Centre culturel Franklin est ainsi un lieu de rencontres avec des personnalités uniques, un lieu de réflexion, un lieu d'échange et de débats.

Publications

 

51 Revue Rapport 03  Sexe-du-genre-Lp-55.jpg  Van-Thuan-revue-_-en-espagnol.png

 

- « Devoir des parents, bien de l'enfant », Francis Mouhot, Éduquer, est-ce encore possible ?, Les Idées, Revue Liberté politique, n° 60, (juin-juillet 2013), p. 157-158.

« Le Jésus de l’Histoire », À propos de Jean-Christian Petitfils, Jésus, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°56, Privat (mars 2012), p. 195-201.

- « La bataille du dimanche continue », Revue Liberté politique, IIIe Rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, n° 55  (décembre 2011), p. 115-119.

- « Lumière du pape », À propos de Lumière du monde, Questions disputées, Revue Liberté politique, n° 52, Privat (mars 2011), p. 155-161.

- « Le cas de l'année : la bataille du dimanche en France et en Europe  », Revue Liberté politique, IIe Rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, n° 50 (septembre 2010), p. 75-84.

- « La Battaglia sulla domenica in Francia », Rapporti dal Mondo, Osservatorio internazionale cardinale Van Thuan sulla dottrina sociale della chiesa, Bollettino di Dottrina sociale della Chiesa , (Anno VI 2010, numero 3, luglio-settembr), p. 87.  

  - « Le dimanche, un droit historique », À propos de Daniel Perron, Histoire du repos dominical, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°50, Privat (septembre 2010), p. 185-190.

 - « Une truculente défense du pape », À propos de Gaspard-Marie Janvier, Minutes pontificales sur le préservatif, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 49, Privat (juin 2010), p. 161-164.

- « Le dimanche, jour cardinal », Communication à la table ronde du 6 octobre 2009 "Vivement dimanche !" au Centre culturel de Franklin, Revue Liberté politique, n°. 47, Privat (décembre 2009), p. 23-31.

- « Voyage au cœur de la psychothérapie », À propos de Francis Mouhot, Le Moi et l’esprit, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 46, Privat (septembre 2009), p. 143-152.

- « Pourquoi le dimanche ? », Dossier "A Dieu, le dimanche ! Appel à la résistance des chrétiens", Revue Liberté politique, n°. 44, Privat (mars 2009), p. 107-116.

- « Benoît XVI le bâtisseur », À propos de George Weigel, Le Choix de la vérité, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 43, Privat (décembre 2008), p. 181-185.

- « Lâcher prise ou abandon spirituel », À propos de Robert Scholtus, Faut-il lâcher prise : splendeurs et misères de l’abandon spirituel, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 42, Privat, (septembre 2008), p. 167-174.

- « Retrouver les chemins de l’être », Dossier Fides et Ratio 2008-1998, Revue Liberté politique, n°. 42, Privat (septembre 2008), p. 153-163.

- « Les métamorphoses de Jésus ou la tentation de l’expérience directe », À propos de Frédéric Lenoir, Le Christ philosophe, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 41, Privat( juin 2008), p. 235-244.

- « Et le blog devint fléau », Éducation : questions qui fâchent, Revue Liberté politique, n°. 40, Privat (mars 2008), p. 147-157.

- « Conversion ou initiation : le presque de la foi », À propos de Jean-Claude Guillebaud, Comment je suis redevenu chrétien, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 38, Privat (septembre 2007), p. 125-131.

- « Relire La Pensée captive », À propos de Cesław Miłosz, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 32, Privat, (janvier-février 2006) p.129-141.

À lire absolument !

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Daniel Perron, Histoire du repos dominical (L'Harmattan, 2010).

 

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Gaspard-Marie Janvier, Le Dernier dimanche (Mille-et-une-nuits, 2009, Prix Mottard 2009). 

 

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Jean-François Froger, Le Maître du Shabbat (Editions Grégoriennes, 2009)

 

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Patrick Gourrier, Le dimanche, c'est sacré ! (Letheillieux, 2009)

 

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Michel Fauquier, Lettre ouverte du dernier des Français au premier des Français, (Tempora, 2009)

 

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Carte trvail dominical 
Dimanche

Fonctions sociales d'un jour à part

Noyau d'un ordre social historique

Vidéos créées pour ce blog.

Version de la vidéo en anglais

Version de la vidéo en espagnol 

Version de la vidéo en allemand

 

Dimanche

 

 

 

À Dieu, le dimanche !

H. Bodenez

 

A Dieu le dimanche !

Mis en danger par la proposition de loi Mallié, le dimanche est moribond en France. Ce livre voudrait lancer un appel à la résistance des chrétiens. L'argument religieux n'étant pas le plus développé dans un débat essentiellement politique et social, Hélène Bodenez voudrait que ne soit pas minimisé le regard de foi de la vision théologique et de la vision mystique. Admettons-le : le dimanche s'est vidé depuis longtemps de son sens originel. Pourtant, si le culte du dimanche suppose bien la foi intérieure des chrétiens, il n'en est pas moins un rituel extérieur et collectif. En en retrouvant la voie, les chrétiens pourraient participer à la mission de la France dans l'Église.   Acheter à La Procure

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Joseph Thouvenel a lu  À Dieu, le dimanche ! Ed. grégoriennes) Chronique Economie et société sur Radio Notre-Dame, 12 décembre 2010.

 

 

Faut-il faciliter le travail le dimanche ?

 

KTO

    

Pourquoi le dimanche est-il un jour chômé ?

 

 

 

L'écho des dimanches

Duo Zucchero - Fiori, paroles françaises de J.-J. Goldman, (Chocabeck, 2010).

"Dans mon village, j'ai vu le temps se poser..."