Le blog d'Hélène Bodenez 

 

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 10:48

Le blog-notes du 9 mars 2015 - Les Choses d'En-Haut d'Hélène Raveau aux éditions Salvator (À 03:37 sur le site de Radio Notre-Dame en réécoute).

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Published by Hélène BODENEZ - dans BLOG-NOTES RADIO NOTRE-DAME LIVRES
8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 14:11

Dimanche 8 mars 2015, troisième dimanche de Carême. La lecture du jour au Livre de l'Exode (20,1-17) rappelle la richesse du don de Dieu, sa loi "parfaite", sa "charte sûre". Elle redonne vie réjouissant le coeur de l'homme. Extrait de cette "boussole" comme aimait l'appeler Benoît XVI et comme l'a repris le pape François dans son discours au Parlement européen à Strasbourg, la sanctification du Sabbat, l'un des tout premiers commandements de Dieu  :

"Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est le jour du repos, sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’immigré qui est dans ta ville. Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié."

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 22:59

C'était aujourd'hui au Sénat. Le ministre de l'économie défendait son projet de loi amendé en travaux de commission. Après avoir au passage défendu "les grands groupes du CAC 40" Emmanuel Macron en vient à la troisième partie du document "Travailler" et à l'ouvertures des magasins le dimanche. Vidéo à 21:20.

 

"Concernant l'ouverture des commerces le dimanche, il n'a échappé à personne qu'il y a eu des débats intenses à l'Assemblée nationale. Il ne s'agit pas de banaliser le travail du dimanche". 

 

Il ne s'agit pas de banaliser le travail le dimanche... Qui peut croire cela ? Il faut une bonne dose de cynisme pour avancer exactement le contraire de ce qui est en train de se passer en réalité.

 

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 00:45

Courageuse Annie Genevard, député du Doubs, interpellant mardi le premier ministre, à propos des jours fériés d'origine chrétienne supprimés dans les DOM-TOM par un amendement adopté de la loi Macron. La réponse de Manuel Valls convoquant la « richesse de la diversité » et la tolérance en faveur de l'islam ne rassure pas, ne laissant planer aucun doute quant à l'issue d'une telle affaire. Remarquons à l'image, Emmanuel Macron hochant la tête et approuvant la fin de non recevoir du chef du gouvernement.

[Addendum 4 mars] Dans une interview au Parisien et reprise par Le Figaro (voir ci-dessous), le président de la république tacle l'amendement Bareigts, n'ayant rien à voir avec l'objet de la Loi Macron. Il semble pourtant qu'on ait à se méfier grandement. Marginaliser les jours fériés d'origine chrétienne en les diluant dans le folklore de certaines autres fêtes pourrait bien relever d'une première étape. Et comme le dimanche chômé dont la loi essaie de venir à bout, la suppression totale des jours fériés serait bel et bien dans les tuyaux.

« Ce n'était pas dans le projet de loi », se désole le président, qui reconnaît toutefois que ce sujet « peut se discuter ». Mais il prévient : « Cela n'a rien à faire dans un texte qui porte sur l'activité, la croissance et l'emploi. » Si le Conseil constitutionnel estimait que tel était le cas, il pourrait censurer cet amendement. En effet, la Consitution prévoit qu'un amendement n'est recevable que s'« il présente un lien, même indirect, avec le texte déposé ou transmis ». Dans le cas contraire, c'est ce qu'on appelle un « cavalier législatif ».

Annie Genevard, député UMP du Doubs : Monsieur le Premier ministre, à la faveur d’un cavalier législatif, un amendement au projet de loi « Macron » a été adopté, permettant de substituer aux fêtes d’origine chrétienne d’autres jours fériés en outre-mer au motif de spécificités culturelles, religieuses et historiques.
 

 

Cette décision choque un très grand nombre de nos concitoyens. Elle est en contradiction avec ce que demandent régulièrement nos collègues d’outre-mer. En effet, on ne peut pas tout à la fois demander une équité de traitement avec la métropole et, au nom de la singularité, réclamer un traitement différencié. La République est une et indivisible ! Demain, qu’est-ce qui empêchera tel ou tel territoire de métropole, au nom de la prévalence d’une religion ou d’une histoire qui lui serait propre, de vouloir à son tour fixer ses propres jours fériés ?

 

En bouleversant un temps collectif façonné par les siècles et la tradition, les Français, qu’ils croient au ciel ou qu’ils n’y croient pas – comme disait Aragon –, vivent comme une dépossession ces atteintes à ce qui compose leur calendrier, leurs fêtes, leurs rites, leur histoire, leur culture. De même, la contestation des marchés de Noël, de la crèche ou encore des noms donnés aux vacances scolaires est très mal vécue et, loin de les apaiser, exacerbe les tensions.

 

Notre pays sort des événements du 7 janvier extrêmement fragilisé. Tout gage donné au communautarisme, dans un contexte où notre pays, la France, a tant besoin d’unité nationale, ravage un peu plus ce qui fait notre identité commune.

 

Monsieur le Premier ministre, que comptez-vous faire pour empêcher des initiatives, de plus en plus nombreuses, qui divisent les Français ?

 

M. Manuel Valls, Premier ministre. Madame la députée, au cours de l’examen du projet de loi pour la croissance et l’activité, un amendement a été déposé par Mme Ericka Bareigts. Cet amendement visait à prendre en considération, ne l’oublions pas, ce qui est la réalité du département et de la région de La Réunion. En effet, quand on examine les choses de près – car, comme vous, je m’y suis rendu à plusieurs reprises –, on constate qu’il existe là-bas un modèle, différent de celui de la métropole mais profondément français, qui a toujours laissé la place à la plus grande tolérance envers les cultes qui sont représentés dans l’île, et notamment, parlons clair, envers l’islam. Peut-être pourrions-nous, comme l’ont suggéré divers travaux – je pense notamment à la mission présidée par Jean-Louis Debré –, nous en inspirer, ne serait-ce que dans la manière d’aborder ces questions.

 

Le Gouvernement avait émis sur cet amendement un avis de sagesse, de manière à laisser le débat ouvert et les parlementaires libres de s’exprimer par le vote. Comme je pense que vous êtes soucieux des prérogatives du Parlement, j’imagine qu’au Sénat comme à l’Assemblée, nous aurons l’occasion de revenir sur ces sujets dans le cadre d’un débat apaisé.

 

Comme Najat Vallaud-Belkacem, Bernard Cazeneuve et moi l’avons souligné ce matin à Strasbourg, la diversité est une richesse pour notre pays, elle doit être une force, et elle est de toute façon une réalité. Dans le même temps, les valeurs communes qui nous rassemblent doivent être encore plus fortes.

 

À l’occasion de ce type de débat, à condition de ne pas créer de confusion ni montrer quiconque du doigt, à condition aussi d’oublier les mots qui blessent, bref en travaillant de manière apaisée, je pense que nous pourrions trouver ensemble la bonne solution, en nous inspirant davantage de ce qui se fait dans les départements et territoires d’outre-mer.

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 09:05

« On s’écharpe pour savoir combien de dimanches il faut travailler par an. » Raphaël Glucksmann était invité sur le plateau de Canal+ ce jeudi 26 février et sa petite phrase ridiculisant les défenseurs du repos dominical est passée inaperçue (curseur à 13:40). Les commentateurs se sont tous jetés comme un seul homme sur la critique des réacs ou sur l’affirmation radicale de la laïcité, avalisant ou réagissant.

 

Or, l’exemple du travail le dimanche n’était finalement pas anodin dans la démonstration. C’en était même sans doute le gond. Le fils du célèbre philosophe a en réalité tout compris. Dans sa diatribe, il regrette que la laïcité ne fasse plus effet, qu’elle ne déracine pas suffisamment les enfants, ne les enlève pas davantage aux clochers, aux terroirs. Comprendre : que la laïcité ne décatholise pas jusqu’au bout du bout. Certes. Et la question du dimanche travaillé participant à ce déracinement illustre parfaitement le propos.

 

Mais notre réalisateur ne devrait pas trop s’inquiéter. Si l’école n’y arrive plus, la sphère marchande prend le relais avec un zèle de tous les instants et une puissance inégalée, finira bientôt la tâche bien engagée. L’aide des Politiques est totale et transpartisane. Le secours viendra même des chrétiens donnant à la phrase de Nietzsche toujours plus de force. « Dieu est mort. Et c’est nous qui l’avons tué ». Qui « nous » ? Les chrétiens, ces « décroyants » toujours plus nombreux, à commencer par les patrons des grandes enseignes à la manœuvre. Ces chrétiens qui signent paradoxalement des pétitions pour sauver des temples de pierre quand eux-mêmes, temples de chair, ne voient pas le problème ou pire ont déserté les églises le dimanche. Frédéric Lefebvre pro-travail le dimanche en est l’emblème absurde avec ses satisfecit réguliers sur twitter concernant sa pétition. Pourquoi pleurer ? Les nouveaux temples de la rayonnante consommation ne suppléeront-ils pas ? Ne poussent-ils pas déjà comme des champignons avec pour horizon la destruction du « blanc manteau » des clochers, conséquence directe du pourrissement des âmes par Mammon ?

 

Le dimanche vécu spécifiquement en Occident depuis des siècles avait lentement formé la culture de notre haute civilisation, celle de la personne humaine. Essayer de sauver ce jour chômé de la destruction rapide relève désormais de la sauvegarde de chefs d’œuvre en périls. Certains me l’écrivent de plus en plus, m’invitant à baisser les bras : « c’est un combat perdu ». Je ne sais. Mais une chose est sûre : l’affaire du dimanche est une grande affaire culturelle, pas une affaire de réacs.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 10:57

Il est paradoxal de constater, quelques jours à peine après que France 3 a diffusé un documentaire sur Jean-Jacques Goldman, qu'un bad buzz s'empare de la toile pour faire la peau à sa dernière chanson Toute la Vie, chanson "bateau amiral" de la tournée des Enfoirés. Je n'ai jamais aimé, de manière inconditionnelle, et ce nom de troupe et cette tournée annuelle. Mais l'on doit reconnaître à Coluche, en amont de l'événement, d'avoir compté dans le paysage des associations. Qui se souvient, par exemple, que c'est la Loi Coluche qui permet encore aujourd'hui à nombre de donateurs aux associations humanitaires de défiscaliser les dons qu'ils leur font ? de booster ainsi tout un secteur d'aide aux démunis et aux précaires, aux œuvres d'utilité publique ? À chaque fois qu'on parle de Coluche, je me souviens de cela, reconnaissante.

 

Attali, l'homme du travail le dimanche, défenseur des jeunes ?

 

La chanson Toute la Vie met en scène l'éternelle question du conflit de générations qui revêt sans doute aujourd'hui un versant plus spécifique, plus cynique, plus nihiliste qu'autrefois. On se souvient de Brel dans Les bonbons par exemple opposant à ses parents un jeune « qui écoute pousser [ses] ch’veux ». Dans Toute la Vie, des jeunes reprochent aux vieux dans une thématique de développement durable, le monde que ces derniers leur lèguent avec sa dose de violence, d'utopies dégradées, de sida. Le face à face est tendu. Mais les vieux rétorquent en leur intimant de se bouger, de prendre en main leur vie, d'arrêter les incohérences. Et voilà la rumeur partie : ce serait une chanson anti-jeunes et réac... Indécence que d'inviter à l'optimisme et à l'espérance. Jacques Attali dégaine, méchant : « J'ai toujours détesté les Enfoirés. Leur dernier clip est un monument de vulgarité et de haine des jeunes. » C'est assez cocasse, au passage, de voir celui qui a inspiré deux lois, la Loi Mallié et la Loi Macron, qui laisseront aux jeunes les seules miettes du travail le dimanche, voler à leur secours. De quelle côté l’incohérence, la vulgarité ?

 

On n’épiloguera pas plus que cela, mais que dire de plus à des jeunes aujourd’hui que de les inviter au courage ? Les « Vas-y », « Faudrait vous bouger » des anciens sonnent juste à côté de l’hymne à la vie et de l'hommage à l’énergie de la jeunesse ; ils font une belle place au mérite, cette notion très malmenée ces derniers temps. C’est peut-être cela, au fond, qui déplaît. En tout cas, le chanteur des Choses met une fois encore l'avoir du côté de l'être. "Mais vous avez, vous avez, oui vous avez..." ? L'avoir dont il est question, répété trois fois, le refrain le révèle, trésor le plus précieux : la vie, "toute la vie", "le temps qui n'a pas de prix". Mais du côté des jeunes, il ne reste qu'une attitude à la Nizan ne laissant dire à personne que vingt ans est le plus bel âge.

 

Une chanson "qui danse"

 

Jean-Jacques Goldman n'est pas un héritier et le dit dans le reportage de France 3 : « Rien n'a jamais été facile. Si ça marchait pas, j'avais personne pour m'aider ». Dans Toute la Vie, il s’agit juste de transmettre humblement comme il le fait dans toutes ses chansons les valeurs qui lui ont permis de vivre et de percer. Il parle toujours sobrement d’expérience. La chanson, écrit-il dans un communiqué des Restos du cœur, espère que les jeunes « feront mieux » que la génération précédente dans laquelle l'auteur honnête de Sache que s'inscrit ; il ne s’excuse pas, assume sa confiance en l’avenir par et pour les jeunes, défend sa chanson et ce faisant, l'illustre d'ailleurs plus jeune que jamais. Pas jeuniste pour un sou.

 

Il y a dans ce texte décrié quelque chose de Camus et de son discours du Nobel qui invitait à ne pas subir l’Histoire. Refuser le nihilisme, « se forger un art de vivre par temps de catastrophe pour naître une seconde fois, et lutter ensuite, à visage découvert, contre l’instinct de mort à l’œuvre dans notre histoire. »

 

Comme l’a démontré le reportage, les critiques musicaux spécialisés se sont toujours montrés féroces à l’égard de Jean-Jacques Goldman. Tout continue. Il y a fort à parier que le public de base dont je suis depuis trente ans (j'ai applaudi l'auteur de "Il changeait la vie" au Zenith à Paris), loin des réseaux sociaux viraux, ne réserve pas tout à fait le même accueil bête à Toute la Vie. Car cette chanson populaire, sans prétention, danse ; je vois déjà bien des jeunes se trémousser et lever les bras sur le refrain "Toute la Vie", y trouver peut-être même une morale simple par temps mauvais. La musique est bonne… JJG reste bon et marche toujours seul… On ne change pas. H.B.

***

Lire sur le site de Libération "Toute la Vie" l’hymne punk de cet «Enfoiré» de Jean-Jacques Goldman, par Alex Hervaud.

 

 

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 09:20

Ce que nous écrivions mardi dernier est confirmé par cette interview de Guillaume Durand sur Radio Classique ce vendredi 27 février. La Loi Macron n'apportera ni croissance, ni activité : la masse salariale sera autrement répartie ; il n'y aura globalement pas de nouvelles embauches. À prévoir même licenciements et hausses de prix. Le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, avertit : "On sait que si on ouvre le dimanche on ne fait pas travailler d'autres salariés, on fait plus travailler et moins bien travailler ceux qui travaillent déjà".

 

 

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 15:22

Un des slogans du syndicat CFDT est "Des choix, des actes"... Jamais slogan ne fut plus juste ! Mediapart publie sur le blog de Gabas une information pour le moins incroyable venant directement du Canard enchaîné : "La CFDT au secours de la Loi Macron". Le CAD relaie également. Ouvrez grand vos yeux. C'est à ne pas y croire... Pauvre dimanche chômé. Tes jours sont décidément comptés.

 

La décision est tombée brutalement : le 11 février, la direction de la CFDT a mis sous tutelle son syndicat du commerce d’Ile-de-France, l’un des plus importants de la confédération, avec 4500 adhérents.

 

Laurent Berger n’y est pas allé de main morte. Le siège de ce syndicat, jusqu’à présent implanté au coeur du quartier des grands magasins, est transféré dans les locaux de la confédération, et la situation des délégués sera « réexaminée » dans le cadre de cette « administration provisoire ». En clair, leur mandat peut sauter, et leurs patrons auront le champ libre pour les virer. Bigre ! Auraient-ils tapé dans la caisse ou, pis, fait rénover leurs appartements aux frais du syndicat ?

 

En fait, le couperet s’est abattu au lendemain d’une lettre adressée par Emmanuel Macron par l’Alliance du commerce, le syndicat patronal qui représente les Galeries Lafayette, le Printemps, le Bon Marché et le BHV. Dans ce courrier, les patrons des principaux magasins de la future « zone touristique internationale » sonnaient le tocsin au sujet de l’un des amendements de la loi Macron. Celui-ci prévoit que, même dans les zones touristiques, le travail du dimanche devra passer par un accord social, notamment sur les compensations salariales. Mais cet accord ne peut pas s’appliquer si des syndicats représentant au total plus de 50 % des salariés s’y opposent.

 

Or, dans ce secteur des grands magasins, la CGT et la CFDT réunies dépassent largement ces 50 % aux élections et sont résolument hostiles au travail le jour du Seigneur. Ces deux syndicats ont même fondé conjointement le Clic P, une structure syndicale qui milite, justement, contre le boulot dominical, et n’ont pas hésité à trainer devant les tribunaux les patrons qui en usaient illégalement.Les deux confédérations risquaient donc de négocier durement, voire de bloquer tout accord.

 

En plaçant pour un an son syndicat sous tutelle, Laurent Berger retire une terrible épine du pied d’Emmanuel Macron, puisque, dans aucune des boites concernées, la CGT ne dispose à elle seule de la majorité absolue. Sûr que les patrons des grands magasins vont lui élever une statue !

 

 

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 19:04
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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 10:41

Ça y est ! TF1 en a parlé ! L'info des jours fériés chrétiens possiblement supprimés dans les DOM-TOM au profit d'autres de confessions locales, amendement voté en douce de la Loi Macron, est sur le devant de la scène. Une semaine que les réseaux sociaux en bruissent, que les hebdos la sortent quelque peu gênés. Comme La Vie par exemple qui a changé son titre passant de "La Loi Macron supprime les jours fériés : l'Église approuve" à "La Loi Macron supprime les jours fériés : l'Église réagit en ordre dispersé". La barre de lien prouve le changement de titre et le cafouillage de la com' sur le sujet. Des évêques prêts au compromis ? Oui pour certains, au nom du partage, cette vertu chrétienne "devenue folle" pour reprendre Chesterton. C'est ce que nous entendions partout jusqu’à ce Mgr Ribadeau-Dumas, Porte-parole des évêques de France, n’intervienne sur Radio Notre-Dame. Les évêques pris au dépourvu ? Oui, c’est dire la mesure du coup de Jarnac en cours.

 

Distinguer le sprituel et le religieux

 

Ainsi, nous lisons les propos de l'évêque de Blois, Mgr Batut, rapportés par La Vie : « Le calendrier des jours fériés n’est pas une institution divine ! »… « Si on introduit d’autres fêtes religieuses dans le calendrier des jours fériés, on consacre la dimension spirituelle de l’homme, en reconnaissant que cette dimension religieuse transcende l’appartenance chrétienne. » Dans cette phrase de conclusion, les mots "spirituel" et "religieuse" semblent synonymes. Or, l'erreur n’est-elle pas là ? Parler de spirituel, c'est parler de l'esprit, esprit propre à chaque homme, non de religion... Quand je lis, je suis dans une activité spirituelle. Protéger le dimanche ou les jours fériés au nom du spirituel, ce serait s’aligner fort heureusement sur le choix allemand qui sanctuarise le dimanche au nom du spirituel en l'homme, en tout homme, y compris en l’athée, pas au nom du religieux. Consacrer le spirituel même distingué de toute dimension religieuse, relèverait d’une clarté de bon aloi et protègerait la culture d’un pays loin de tout communautarisme.

 

Éradiquer tout germe de catholicisme

 

Cela dit, abandonner si vite les jours fériés dans leur source religieuse est un bon révélateur de notre tiédeur, conséquence directe de notre abandon du dimanche. Quel potentiel d’évangélisation ont encore le Lundi de Pâques, l’Ascension, le Lundi de Pentecôte, l’Assomption ? Il reste énorme. Combien de pèlerinages possibles ? de rassemblements d’importance ? Nul doute qu’il faut voir dans cette suppression des jours fériés une attaque de la laïcité contre le catholicisme : une de plus. Les fêtes locales, cette laïcité n’en a que faire. Ce qui l’intéresse c’est d’éradiquer tout germe de christianisme encore vivant. Que les jours fériés ne soient pas une institution divine, naturellement ! Mais depuis plus de deux mille ans, la Foi s’explicite dans une culture, s’agrandit même. Le dépôt du christianisme est en expansion, s’élargit dans la tradition des Apôtres bien sûr, mais également de ses saints. Quelle place aux dogmes alors ? Eux non plus ne sont pas d’institution divine, mais ils viennent de Dieu, par l’Église. Abandonner les jours fériés en dit long sur la pauvreté de la théologie en France. H.B.  

 

 

 

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Hélène Bodenez
"Travail le dimanche : la loi Macron, une loi carnaval"

 

 

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"Ouvertures dominicales : ce que va changer la loi Macron"
"Travailler le dimanche : une trahison de la gauche"

 

 

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Article 18 de la Déclaration des Droits de l'Homme

"Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites."

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"La Voix est libre", émission du 8 novembre 2010 animée par Anne Gavini. "Comment redonner sa place au dimanche". Débat avec Monseigneur Lagleize, évêque de Valence. Hélène Bodenez, professeur à Saint-Louis de Gonzague-Franklin, Monseigneur Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France. Par téléphone : Père Jacques Vignancour, curé de Saint Austremoine, à Issoires (Puy de Dome)

 


 

 

 

"Aujourd'hui l'Eglise", émission du 19 novembre 2008, animée par Elodie Chapelle. "Travail le dimanche : l'Eglise a son mot à dire" Débat  avec François Asselin et Hélène Bodenez.

 

 

 

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L'Association pour la Fondation de Service politique réunit des hommes et des femmes engagés dans la vie politique, économique et sociale. Elle est ouverte à tous ceux qui souhaitent participer à ses activités : colloques, conférences, universités, soirées-rencontres, campagnes de sensibilisation. De très nombreuses personnalités ont participé à ses travaux: chefs d'entreprise, cardinaux, universitaires, hommes politiques, journalistes.

14 juin 2011

The European Sunday Alliance is a network of national Sunday Alliances, trade unions, civil society organizations and religious communities committed to raise awareness of the unique value of synchronised free time for our European societies. Sunday and, more general, decent working hours, are the focus of our campaigns. In our Founding Statement, we draw attention to aspects of life/work-balance and social cohesion that depend on a vast majority of people to have their lawful free time at the same time.


Lancement de l'European Sunday Alliance, le 20 juin 2011 dont sont membres, entre autres, l'AFSP, la CFTC, le CAD.


 

CCF

Le centre culturel Franklin est inspiré par la tradition jésuite et permet de créer une synergie entre la formation intellectuelle, humaine et spirituelle dispensée aux élèves à Saint-Louis de Gonzague (Paris) et une certaine forme de formation continue destinée aux adultes de la communauté éducative. Ce que de manière traditionnelle, on appelait autrefois dans les collèges de la Compagnie : « école des parents », si non « école des adultes ». Le Centre culturel Franklin est ainsi un lieu de rencontres avec des personnalités uniques, un lieu de réflexion, un lieu d'échange et de débats.

Publications

 

51 Revue Rapport 03  Sexe-du-genre-Lp-55.jpg  Van-Thuan-revue-_-en-espagnol.png

 

- « Devoir des parents, bien de l'enfant », Francis Mouhot, Éduquer, est-ce encore possible ?, Les Idées, Revue Liberté politique, n° 60, (juin-juillet 2013), p. 157-158.

« Le Jésus de l’Histoire », À propos de Jean-Christian Petitfils, Jésus, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°56, Privat (mars 2012), p. 195-201.

- « La bataille du dimanche continue », Revue Liberté politique, IIIe Rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, n° 55  (décembre 2011), p. 115-119.

- « Lumière du pape », À propos de Lumière du monde, Questions disputées, Revue Liberté politique, n° 52, Privat (mars 2011), p. 155-161.

- « Le cas de l'année : la bataille du dimanche en France et en Europe  », Revue Liberté politique, IIe Rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, n° 50 (septembre 2010), p. 75-84.

- « La Battaglia sulla domenica in Francia », Rapporti dal Mondo, Osservatorio internazionale cardinale Van Thuan sulla dottrina sociale della chiesa, Bollettino di Dottrina sociale della Chiesa , (Anno VI 2010, numero 3, luglio-settembr), p. 87.  

  - « Le dimanche, un droit historique », À propos de Daniel Perron, Histoire du repos dominical, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°50, Privat (septembre 2010), p. 185-190.

 - « Une truculente défense du pape », À propos de Gaspard-Marie Janvier, Minutes pontificales sur le préservatif, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 49, Privat (juin 2010), p. 161-164.

- « Le dimanche, jour cardinal », Communication à la table ronde du 6 octobre 2009 "Vivement dimanche !" au Centre culturel de Franklin, Revue Liberté politique, n°. 47, Privat (décembre 2009), p. 23-31.

- « Voyage au cœur de la psychothérapie », À propos de Francis Mouhot, Le Moi et l’esprit, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 46, Privat (septembre 2009), p. 143-152.

- « Pourquoi le dimanche ? », Dossier "A Dieu, le dimanche ! Appel à la résistance des chrétiens", Revue Liberté politique, n°. 44, Privat (mars 2009), p. 107-116.

- « Benoît XVI le bâtisseur », À propos de George Weigel, Le Choix de la vérité, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 43, Privat (décembre 2008), p. 181-185.

- « Lâcher prise ou abandon spirituel », À propos de Robert Scholtus, Faut-il lâcher prise : splendeurs et misères de l’abandon spirituel, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 42, Privat, (septembre 2008), p. 167-174.

- « Retrouver les chemins de l’être », Dossier Fides et Ratio 2008-1998, Revue Liberté politique, n°. 42, Privat (septembre 2008), p. 153-163.

- « Les métamorphoses de Jésus ou la tentation de l’expérience directe », À propos de Frédéric Lenoir, Le Christ philosophe, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 41, Privat( juin 2008), p. 235-244.

- « Et le blog devint fléau », Éducation : questions qui fâchent, Revue Liberté politique, n°. 40, Privat (mars 2008), p. 147-157.

- « Conversion ou initiation : le presque de la foi », À propos de Jean-Claude Guillebaud, Comment je suis redevenu chrétien, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 38, Privat (septembre 2007), p. 125-131.

- « Relire La Pensée captive », À propos de Cesław Miłosz, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 32, Privat, (janvier-février 2006) p.129-141.

À lire absolument !

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Daniel Perron, Histoire du repos dominical (L'Harmattan, 2010).

 

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Gaspard-Marie Janvier, Le Dernier dimanche (Mille-et-une-nuits, 2009, Prix Mottard 2009). 

 

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Jean-François Froger, Le Maître du Shabbat (Editions Grégoriennes, 2009)

 

Gourrier2.png

Patrick Gourrier, Le dimanche, c'est sacré ! (Letheillieux, 2009)

 

fauquier.png

Michel Fauquier, Lettre ouverte du dernier des Français au premier des Français, (Tempora, 2009)

 

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Dimanche

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Dimanche

 

 

 

À Dieu, le dimanche !

H. Bodenez

 

A Dieu le dimanche !

Mis en danger par la proposition de loi Mallié, le dimanche est moribond en France. Ce livre voudrait lancer un appel à la résistance des chrétiens. L'argument religieux n'étant pas le plus développé dans un débat essentiellement politique et social, Hélène Bodenez voudrait que ne soit pas minimisé le regard de foi de la vision théologique et de la vision mystique. Admettons-le : le dimanche s'est vidé depuis longtemps de son sens originel. Pourtant, si le culte du dimanche suppose bien la foi intérieure des chrétiens, il n'en est pas moins un rituel extérieur et collectif. En en retrouvant la voie, les chrétiens pourraient participer à la mission de la France dans l'Église.   Acheter à La Procure

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Joseph Thouvenel a lu  À Dieu, le dimanche ! Ed. grégoriennes) Chronique Economie et société sur Radio Notre-Dame, 12 décembre 2010.

 

 

Faut-il faciliter le travail le dimanche ?

 

KTO

    

Pourquoi le dimanche est-il un jour chômé ?

 

 

 

L'écho des dimanches

Duo Zucchero - Fiori, paroles françaises de J.-J. Goldman, (Chocabeck, 2010).

"Dans mon village, j'ai vu le temps se poser..."