Le blog d'Hélène Bodenez 

 

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 20:24

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  C’était au tour de Philippe Delaveau d’être l’invité du cycle « Grands poètes d’aujourd’hui » et de  satisfaire au principe de ce nouveau Lundi de l’Arsenal. La BnF entend rendre ainsi hommage aux poètes vivants et témoigner « de la vigueur, de l'éternelle jeunesse et du renouvellement d'un genre, la poésie, qui, non content d'être le lieu de la plus grande créativité littéraire, fait aussi écho aux questions de notre monde » La conférence, ponctuée de lectures de poèmes, de musique, est en ligne sur un site très riche.


  Parmi les questions posées à l’auteur de Ce que disent les Vents (Gallimard, décembre 2011), retenons celles tournant autour du choix de la forme avec ses rejets, ces ruptures, l’accumulation d’indépendantes, des asyndètes, des phrases nominales (curseur 20’10). Jean-Yves Masson, menant l’entretien, demande au poète s’il ne s’agit pas de « casser une trop grande continuité », de « donner l’idée que ce après quoi le poème court ne se laisse pas rejoindre » Réponse de Philippe Delaveau :

 

« Je suis hanté par ce monde fragmenté, ce monde qui est empli de failles et le fait que tout soit brisé, cette notion de désastre de la modernité ; il y a une souffrance du monde ; et dans les différents arts, je crois qu’il y a ces marques de brisures ; c’est caractéristique de l’art moderne et contemporain : on ne peut donc plus faire des pièces lisses, faire des choses complètement fermées sur leur grand état satisfaisant… On doit introduire la blessure à l’intérieur de l’œuvre pour essayer de répondre à cette blessure, pour apporter ce qui sera cette joie au terme ; il faut intégrer ce qu’est la souffrance des contemporains, c’est vraiment une des grandes missions de la poésie ; ce n’est pas commode, il faut que le poète soit très disponible à tout ce qu’il va entendre, à commencer par ce fait que la personne humaine est brisée, qu’elle est morcelée… »

 

Jean-Yves Masson poursuit : « Est-ce que la tâche de la poésie est de  guérir cette blessure ? prendre acte de la déchirure de l’homme moderne sans essayer de la cacher ou de la dépasser. Est-ce qu’elle est dépassable ?


« Oui je crois. Les poètes comme tous les artistes reçoivent un appel à quelque chose. Il me semble que ce n’est pas d’abord le fait de réenchanter le monde, car je crois que les Parcs Disney font cela mieux ! ... Je crois qu’il y a une parole de poésie particulière qu’on retrouve dans la tradition française, chez les poètes français, « Sois sage ô ma douleur », le « sois sage, c’est étonnant… le fait de retrouver la sagesse... Je suis très hanté par les psaumes, par le rythme de l’hébreu. Je crois qu’il y a quelque chose de tout à fait contemporain dans les psaumes ; à la fois, celui qui dit « je », qui n’est pas forcément le poète, cette présence d’une conscience à soi, d’une conscience au monde qui est celle de tous, et puis cette tentative de trouver une forme de sagesse pour répondre. C’est peut-être une folie mais je crois qu’il y a cette ambition dans la poésie, on la trouve à travers les siècles... Quête de sagesse. Quête de joie... »

Poème « La joie » lu par l’auteur sur Youtube « J’ai désiré la joie et il y avait l’amertume »

Cycle Grands poètes d'aujourd'hui : Philippe Delaveau
Conférence du 14 mai 2012 en ligne sur le site de la BnF
Entretien avec Jean-Yves Masson, lecture Ghislain de Fonclare, chant et musique Roula Safar
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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 09:10

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  La navette Air France venant de Roissy vous emmène et passe indifférente dans l’anarchie des panneaux de publicité. Certains sont, semble-t-il, inamovibles. Castorama continue de vous appâter et d’offrir son pauvre chèque de quinze euros le dimanche. Paris n’est plus bien loin. Énormes, les lettres d’une autre enseigne vous happent et avertissent, elles se détachent lumineuses dans la nuit. La navette file maintenant devant le Millénaire, un centre commercial hors Puce (zones de périmètre d'usage de consommation exceptionnel) cherchant malgré tout à ouvrir sans respect du repos dominical. Le centre commercial s’élève flambant neuf dans le paysage morne de l’autoroute. Une question vous taraude. Qu’en est-il de ses horaires d’ouvertures après la bataille du dimanche, cet hiver ? La réponse est justement donnée par Le Parisien qui relaie la bonne nouvelle sociale : le Millénaire n’ouvrira pas le dimanche. H.B.

 

Le Millénaire ne pourra pas ouvrir le dimanche, en dehors des cinq dimanches autorisés pendant les soldes ou les fêtes de fin d’année. C’est ce qu’a décidé cette semaine le tribunal administratif de Montreuil, au terme de plus d’un an et demi de procédures. Le 1er janvier, la préfecture de Seine-Saint-Denis avait délivré à ce centre commercial, implanté à Aubervilliers depuis avril 2011, une autorisation exceptionnelle d’ouverture pour l’année 2012 afin de compenser « les difficultés d’accessibilité qui portent atteinte au fonctionnement de l’établissement » consécutives aux travaux du tramway et du prolongement de la ligne 12 du métro. Cet arrêté avait été immédiatement attaqué par cinq syndicats (FO, CFTC, CGC, CFE-CGC, SUD). Ces derniers espèrent que « cette nouvelle décision contre la banalisation du travail le dimanche fera réfléchir les préfets qui ont la tentation de donner des autorisations en dehors des règles applicables ».

 

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Lire également :

 Le Journal de Saône et Loire : « Mais qui sont ces clients qui font leurs courses le dimanche ? », (9 juillet 2012).

Juritravail : « La guerre entre FO et Bricorama continue », (29 juin 2012).

Et toujours le débat sur newsring : 2354 votes, 76% contre le travail le dimanche.

 

Oui au repos dominical ! Lp

Retrouvez tout le dossier "Oui au repos dominical !"  ici  ou  ici

Retrouvez l'argumentaire et la liste des notes ici



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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 16:24

Fr.-Hollande---maison-medical-rueil---euthanasie.pngPr.-Didier-Sicard.png

   Dans son discours à la maison médicale Notre-Dame du Lac de Rueil-Malmaison, que La Vie retranscrit in extenso sur son site internet, le Président de la République a fait vibrer une émotion non dissimulée et montré une grande maîtrise à aborder des sujets de société complexes et difficiles. Des remerciements d’usage, sincères et appuyés, aux intentions affichées de favoriser davantage les soins palliatifs, au mot euthanasie jamais prononcé, au choix de la personnalité chargée d’une mission « Fin de vie », le professeur Sicard, Président d’honneur du Comité consultatif national d’éthique, il y aurait sans doute, en ce 17 juillet, de quoi baisser la garde. La dose anesthésique via médias interposés a été forte. Nul doute qu’elle fasse son œuvre.

 

 

   Beaucoup d’endormis pourtant n’ont pas pu ne pas entendre la stridence du nouvel euphémisme, prononcé pour dessiner un au-delà des soins palliatifs, « l'acte médical assumé ». Il vise à atténuer, à leurrer en remplaçant le mot tabou, le mot tu, le mot transgressif par excellence, le gros mot imprononçable “euthanasie”. Grave, François Hollande se demande dans ce haut lieu pour « personnes fragiles », si l’on peut aller « plus loin » et si un tel acte n’est pas au fond légitime s’il était réalisé « au terme d’une décision partagée et réfléchie ». Certes, tout cela est formulé sous forme de questions. Toutes les questions doivent être, naturellement, posées. Mais elles sont habiles, elles voudraient sans doute laisser penser que rien n’est décidé en la matière, malgré la promesse nette du candidat à l’élection présidentielle. Le président reculerait-il devant le candidat ? Rien n’est moins sûr…

 

 

Ce n’est pas à la collectivité de décider de ce moment ou de le déterminer 


   Car deux points attirent néanmoins l’attention, outre l’ambigu du nouvel « acte médical assumé » annoncé. Écoutons d’abord, avant de les aborder, le paragraphe du discours qui fait problème après le balbutiement subtil du début sur les deux verbes « Faut-il », « peut-on ».

 

Faut-il, peut-on aller plus loin dans les cas exceptionnels où l’abstention thérapeutique ne suffit pas à soulager des patients aux prises avec une douleur irréversible ? Et qui appelle un acte médical assumé au terme d’une décision partagée et réfléchie ? Poser cette question, c’est ouvrir une perspective qui elle-même entraîne un débat. Et les questions sont multiples : À quel moment l’issue peut-elle être considérée comme fatale ? Comment évaluer le caractère insupportable d’une douleur ? Comment recueillir le consentement d’un patient ? Et s’il ne peut être obtenu, sur quel autre fondement peut-on prendre cette décision ?  Le débat mérite d’être engagé. Il doit se faire dans l’apaisement, en refusant les caricatures, les polémiques et les batailles. C’est un débat noble et digne.

   Le premier point qui interroge est celui qui semble apparemment répondre à la question d'éthique posée : « Ce n’est pas à la collectivité de décider de ce moment ou de le déterminer ». Rien de plus vrai. On ne pourrait qu’acquiescer. Sauf que cette proposition se lirait bien aussi comme pure rhétorique. Si « acte médical assumé » il devait y avoir, si l’injection létale devait effectivement être réalisée, quelle valeur ces mots auraient-ils si l’on s’apprête à faire le contraire de ce qu’ils signifient, si l’on s’apprête à faire le contraire de ce que l’on dit ? Et le sceau de l’exceptionnel paré de toutes les vertus n’y changerait rien : la collectivité aura bel et bien décidé du moment fatal, l’aura déterminé.

 

Qui est raisonnable ?


   Le second point concerne l’atmosphère dans laquelle le débat « mérite d’être engagé ». Pourquoi des vœux s’élèvent-ils que ce débat se fasse « dans l’apaisement, en refusant les caricatures, les polémiques et les batailles » ? Ne retrouve-t-on pas ici les mêmes ficelles que dans d’autres débats de société où la posture de la raison irait avec une sorte d’apathie molle, où ceux qui monteraient au créneau passeraient pour les irrationnels, des passionnés habités par un fanatisme les discréditant de facto ? Gare ! La manœuvre est habile, le danger est bien là : en bonne philosophie, la passion n’est pas mauvaise en elle-même. Il faut au contraire toute sa force pour engager la bataille. Et bataille il y aura ! Pourquoi refuser a priori la lutte, refuser le combat en une affaire où les positions vont devenir irréductibles, positions qui engagent une vision haute de l’homme à défendre coûte que coûte ? Sans doute notre Président normal ne verrait-il pas d’un bon œil de possibles manifestations monstres, anormales…


   Il faudrait en tout état de cause prendre date aujourd’hui car les dés viennent d'être jetés. Le Rubicon est franchi. Depuis l’intervention de notre Président socialiste, tous les hommes de bonne volonté sont en réalité convoqués d’urgence à une bataille de conscience, bataille pour une liberté essentielle. Tous ensemble. En grand nombre. Dans la rue s’il le fallait. En gommant toute appartenance partisane, à commencer par la religieuse. Sans banderoles ni pancartes. En se prévalant du seul fait d’être Homme. La voilà la vraie lutte finale ! Raisonnable. Anthropologique. H.B.

 

Écouter également La Voix est libre, mercredi 18 juillet 2012 : débat animé par Louis Daufresne avec le Professeur Didier Sicard, ancien président du Comité consultatif national d'éthique, Henri de Soos, Directeur des études d'Alliance Vita, Anne-Marie Trébulle, directrice des soins à la maison médicale Jeanne-Garnier à Paris, un représentant de l'ADMD (Association pour le Droit de mourir dans la dignité).

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 10:52

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  Sur l’enveloppe invitant les professeurs à la cérémonie de remise des prix au concours général 2012, la mention de  « Madame la professeure » n’a pas manqué de choquer ceux dont l’amour du français est le cœur de métier. Mais que dire ? Le courrier ne venait-il pas des services les plus autorisés ? Comme par enchantement, un hebdomadaire vient cependant répondre à leur étonnement, ose rectifier et affirmer qu’il y a une instance compétente pour statuer sur la féminisation des noms de métier. Et cette instance, apprenons-nous, n’est pas politique. Lisons ce qu’écrit à ce propos Marie Chazelas dans une note intitulée « Le français maltraité » pour Valeurs actuelles (5 juillet 2012, p. 81). H.B.

 

Ce n’est pas parce qu’il y a aujourd’hui dix-neuf dames ministres que la langue française doit être soumise au caprice des gouvernants… En effet, Lionel Jospin avait cru bon de prendre un décret sur la féminisation des noms de métier ou de fonction. Mais il avait oublié qu’aucun texte de loi n’autorise le gouvernement à légiférer sur la langue ; en outre, les personnes par qui il a fait rédiger ce décret n’avaient pas la moindre connaissance des mécanismes de la langue française. Les noms désignant des fonctions sont des mots neutres ayant, comme la plupart des mots neutres, la forme du masculin (ou genre non marqué) et pas de forme féminine. Si bien que M. Jospin a décrété que les mots en « eur » auraient tous un féminin en « eure », alors que le féminin des mots en « eure se forme habituellement en « euse » (habilleur-habilleuse, laveur-euse), parfois en « eresse » ou en « oresse » : docteur-doctoresse, défendeur-défenderesse. Les organes de presse n’ont donc pas à se soumettre à cet oukase et il est regrettable que des articles soient parsemés de « professeure », « auteure », et autres « procureure ». L’Académie française, seule compétente, l’a bien précisé : « Les termes chercheure, professeure, auteure, par exemple, ne sont aucunement justifiés linguistiquement car les masculins en -eur font, en français, leur féminin en -euse ou en -trice (les rares exceptions comme prieure ou supérieure proviennent de comparatifs latins dont les formes féminines et masculines sont semblables. »

Lire également l'excellente chronique de Luc Ferry "Vive le français populaire !" (Le Figaro papier du 19 juillet, Mon Figaro en ligne) où l'ancien ministre, après des exemples truculents, stigmatise à son tour "les fautes contre le génie de la langue".

 


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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 10:30

Tonnerres-de-Brest.pngbagad-de-lann-bihoue.png

Après les festivités maritimes des Tonnerres de Brest où le Bagad de Lann-Bihoué s'est distingué le dimanche matin sur le parvis de l'église Saint-Louis de Brest, l'horizon d'importance reste désormais le festival interceltique de Lorient. Pour comprendre cette "grosse machine", les bombardes, les cornemuses et les tambours d'un bagad, écoutons les chanteurs fascinés par le pouvoir d'inspiration de la mer. "L'énergie qu'il y a dans la musique celtique vient de ce contact avec la mer, ce contact avec l'infini, ça relativise tout."

 

 


 
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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 11:58

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Nous allons en entendre parler. Quel trésor ! de Gaspard-Marie Janvier (Fayard) est un roman d'une maîtrise rare. En pré-commande sur le site de la FNAC. Rendez-vous bien sûr le 22 août, date de sa sortie mais bien avant sur ce blog pour une chronique enthousiaste... Pour vous allécher, aperçu poétique de la quatrième de couverture :

 

À l'acheteur hésitant

Si le vent des hélices, le claquement des voiles

Les îles perdues et les trésors cachés

Si les chansons des marins sous les étoiles

Les pintes qu'on trinque à l'amitié

Et tous les récits d'aventures simplement racontés

Ont encore le pouvoir de plaire

Comme ils ont fait dans le passé

Aux hommes et femmes de caractère

 

Eh bien ami, passez monnaie ! Sinon

Si la jeunesse gavée n'a plus faim d'équipée

Si elle oublie les Flint, les Mermoz, les Robinson

L'envoûtement des cartes à la veillée

Les créatures de l'Écosse enchantée

Ainsi soit-il ! Et puissé-je avec tous mes forbans

M'endormir sous la dalle gravée

Où gisent les trésors des romans

                                                                          G.-M. J.

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Published by Hélène BODENEZ - dans LIVRES
11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 10:59

cglogo.pngConcours-general_Vincent-Peillon_-10juillet-2012_Sorbonne.jpg

C’est dans le grand amphi de la Sorbonne à Paris que le ministre de l’Éducation nationale a remis leurs prix aux heureux primés du Concours général. Vincent Peillon était secondé dans sa tâche par le ministre délégué chargé de la réussite éducative, George Pau-Langevin. Félicitant les élèves, le tout nouveau ministre de l'équipe Ayrault avoua que si l'école était pour lui souvent "un tracas", elle savait ménager également de "belles réussites". On glose beaucoup sur le tiercé attendu des lycées arrivés en tête, mais la presse ne se fait pas du tout l’écho de la percée non négligeable de l’enseignement privé. L’académie de Paris rafle la mise comme toujours dans ce secteur également. Celui qui assistait aux trois heures et demie de cérémonie ne manquait pas d’entendre les établissements catholiques d’enseignement nommés avec les noms de leurs élèves récompensés (Saint-Louis de Gonzague, Stanislas, Saint-Jean de Passy). Le partage des récompenses illustre, s'il était encore besoin de le dire, la coopération à l'oeuvre commune, républicaine, de transmission et d'éducation.

 

Facebook invité


Grand cérémoniaire tout de noir vêtu, Michel Field sacrifia à la tradition en faisant évoluer les différentes personnalités invitées à remettre les prix après que le ministre eut remis, entre autres, ceux de composition française. Une journaliste, Claire Chazal, un ancien footballeur, Bernard Diomède, un écrivain, Anne-Marie Garat, un chef étoilé du restaurant « Lasserre », Christophe Moret, un metteur en scène, Alain Sachs, se sont relayés pour distribuer les cent quarante-sept prix qui s’amoncelaient sur deux grandes tables. Des coffrets enrubannés de bleu, blanc, rouge attendaient les jeunes récipiendaires souvent fébriles et impressionnés. Des livres en récompense ? Non, le tournant numérique est décidément là. Les boîtes blanches contenaient outre le diplôme officiel, des tablettes numériques ARCHOS. Une consolation à cet acte de décès entériné du livre papier, elles sont produites en France ! Bien sûr, l’invitation de la directrice des affaires publiques chez Facebook, Anne-Sophie Bordry, a beaucoup étonné ; Michel Field, facétieux, ne manqua pas de faire observer que la réussite ne pouvait pas aller avec du temps passé sur Facebook. Tonnerre d’applaudissements dans l’amphi…H.B.

 

Concours général 2012 Palmarès, chiffres et informations

 

Palmarès Lycées 2012

 

Photo : H.B.

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 10:07

   La poussée de l’Islam au XXIe siècle est bien là. Il y a peu, Luc Ferry y voyait « quelque chose d'effrayant qui est l'équivalent de la montée du nazisme, peut-être même en pire ». André Malraux avait prophétisé en son temps  que « la violence de la poussée islamique serait sous-estimée par la plupart de nos contemporains ». Pour l’auteur de la Condition humaine, « cette montée de l’islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. » 

 

   Gauthier Rybinski sur France 24 recevait Henri Boulad, directeur du Centre culturel jésuite d'Alexandrie. Selon lui, l'infiltration de l'islam est claire comme le jour, un islam politique incompatible avec la démocratie. Alors que les Frères Musulmans sont au pouvoir en Égypte, le vice-président de Caritas Égypte, chrétien d'orient ayant vécu l'horreur dans sa chair, donne un avis sans détours, ne contredit pas les jugements de nos intellectuels donnés plus haut. Même vision d’un Occident « d’une naïveté monumentale » qui oppose la seule et faible liberté d’expression à ce fondamentalisme dangereux et puissant : « Il y a incompatibilité entre Islam et démocratie, entre islam et laïcité. » « L’islamophobie est la nouvelle arme des musulmans pour pénétrer comme dans du gâteau » , « Écoutez leurs discours, ce qu’ils disent dans les mosquées le vendredi. N’écoutez pas ce qu’on dit dans les tables rondes à Paris ou à Washington. »

 

   La conclusion du père jésuite est sans appel : « L’occident est très mal armé pour faire face », « Le politiquement correct  est en train de nous tuer ».

 

 


 

 

AED.pngAide à l'Église en détresse (AED) - L'Observatoire de la Liberté religieuse

                   En Égypte

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 09:34

Inquisitioste-Catherine-de-Sienne_2.png

Salle Paul VI, le mercredi 24 novembre 2010, Benoît XVI poursuivait une catéchèse des grands saints de l'Église catholique. Alors que la série Inquisitio de France 2 défigure Catherine de Sienne, Docteur de l'Église, une de ces femmes libres pourtant que par ailleurs notre temps féministe devrait aimer, nous rappelons cet enseignement du pape à propos d'une de nos co-patronnes de l'Europe.


Chers frères et sœurs,


Je voudrais aujourd’hui vous parler d’une femme qui a eu un rôle éminent dans l’histoire de l’Église. Il s’agit de sainte Catherine de Sienne. Le siècle auquel elle vécut — le XIVe — fut une époque tourmentée pour la vie de l’Église et de tout le tissu social en Italie et en Europe. Toutefois, même dans les moments de grandes difficultés, le Seigneur ne cesse de bénir son peuple, suscitant des saints et des saintes qui secouent les esprits et les cœurs provoquant la conversion et le renouveau. Catherine est l’une de celles-ci et, aujourd’hui encore, elle nous parle et nous incite à marcher avec courage vers la sainteté pour être toujours plus pleinement disciples du Seigneur.

 

Née à Sienne, en 1347, au sein d’une famille très nombreuse, elle mourut dans sa ville natale en 1380. À l’âge de 16 ans, poussée par une vision de saint Dominique, elle entra dans le Tiers Ordre dominicain, dans la branche féminine dite des Mantellate. En demeurant dans sa famille, elle confirma le vœu de virginité qu’elle avait fait en privé alors qu’elle était encore adolescente, et se consacra à la prière, à la pénitence et aux œuvres de charité, surtout au bénéfice des malades.

 

Lorsque la renommée de sa sainteté se diffusa, elle fut protagoniste d’une intense activité de conseil spirituel à l’égard de toutes les catégories de personnes: nobles et hommes politiques, artistes et personnes du peuple, personnes consacrées, ecclésiastiques, y compris le Pape Grégoire XI qui à cette époque, résidait à Avignon, et que Catherine exhorta de façon énergique et efficace à revenir à Rome. Elle voyagea beaucoup pour solliciter la réforme intérieure de l’Église et pour favoriser la paix entre les États: c’est pour cette raison également, que le vénérable Jean-Paul II voulut la déclarer co-patronne de l’Europe : pour que le Vieux continent n’oublie jamais les racines chrétiennes qui sont à la base de son chemin et continue de puiser à l’Évangile les valeurs fondamentales qui assurent la justice et la concorde.


Catherine souffrit beaucoup comme de nombreux saints

 

Catherine souffrit beaucoup, comme de nombreux saints. Certains pensèrent même qu’il fallait se méfier d’elle, au point qu’en 1374, six ans avant sa mort, le chapitre général des Dominicains la convoqua à Florence pour l’interroger. Il mirent à ses côtés un frère cultivé et humble, Raymond de Capoue, futur maître général de l’Ordre. Devenu son confesseur et également son «fils spirituel», il écrivit une première biographie complète de la sainte. Elle fut canonisée en 1461.

 

La doctrine de Catherine, qui apprit à lire au prix de nombreuses difficultés et à écrire à l’âge adulte, est contenue dans le Dialogue de la Divine Providence, ou Livre de la Divine Doctrine, chef d’œuvre de la littérature spirituelle, dans ses Lettres, et dans le recueil de Prières. Son enseignement contient une telle richesse qu’en 1970, le Serviteur de Dieu Paul VI, la déclara Docteur de l’É glise, titre qui s’ajoutait à celui de co-patronne de la ville de Rome, par volonté du bienheureux Pie IX, et de patronne d’Italie, selon la décision du vénérable Pie XII.

 

Dans une vision qui ne s’effaça plus jamais du cœur et de l’esprit de Catherine, la Vierge la présenta à Jésus, qui lui donna un anneau splendide, en lui disant: «Moi, ton créateur et sauveur, je t’épouse dans la foi, que tu conserveras toujours pure jusqu’à ce que tu célèbres avec moi tes noces éternelles» (Raymond de Capoue, Sainte Catherine de Sienne, Legenda maior, n. 115, Sienne, 1998). Cet anneau ne demeura visible qu’à elle seule. Dans cet épisode extraordinaire, nous percevons le sens vital de la religiosité de Catherine et de toute spiritualité authentique: le christocentrisme. Le Christ est pour elle comme l’époux, avec leq uel existe un rapport d’intimité, de communion et de fidélité; il est le bien-aimé au-delà de tout autre bien.

 

Cette union profonde avec le Seigneur est illustrée par un autre épisode de la vie de cette éminente mystique : l’échange du cœur. Selon Raymond de Capoue, qui transmit les confidences reçues de Catherine, le Seigneur Jésus lui apparut tenant dans la main un cœur humain rouge resplendissant, lui ouvrit la poitrine, l’y introduisit et dit: «Ma très chère petite fille, de même qu’un jour j’ai pris le cœur que tu m’offrais, voici à présent que je te donne le mien, et désormais, il prendra la place qu’occupait le tien» (ibid.). Catherin e a vécu véritablement les paroles de saint Paul : «Ce n'est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi» (Ga 2, 20).


Comme la sainte de Sienne, chaque croyant ressent le besoin de s’uniformiser aux sentiments du Cœur du Christ pour aimer Dieu et son prochain, comme le Christ lui-même aime. Et nous pouvons tous laisser notre cœur se transformer et apprendre à aimer comme le Christ, dans une familiarité avec Lui nourrie par la prière, par la méditation sur la Parole de Dieu et par les Sacrements, en particulier en recevant fréquemment et avec dévotion la sainte communion. Catherine appartient elle aussi à ce groupe de saints eucharistiques, avec lesquels j’ai voulu conclure mon Exhortation apostolique Sacramentum caritatis (cf. n. 94). Chers frères et sœurs, l’Eucharistie est un don d’amour extraordinaire que Dieu nous renouvelle sans cesse pour nourrir notre chemin de foi, renforcer notre espérance, enflammer notre charité, pour nous rendre toujours plus semblables à Lui.

 

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Personnalité forte et authentique

 

Autour d’une personnalité aussi forte et authentique commença à se constituer une véritable famille spirituelle. Il s’agissait de personnes fascinées par l’autorité morale de cette jeune femme dont la vie atteignait un niveau très élevé, et parfois impressionnées également par les phénomènes mystiques auxquels elles assistaient, comme les extases fréquentes. Beaucoup de gens se mirent à son service et considérèrent surtout comme un privilège d’être guidées spirituellement par Catherine. Ils l’appelaient «maman», car en tant que fils spirituels, ils puisaient en elle la nourriture de l’esprit.


Aujourd’hui aussi l’Église tire un grand bénéfice de l’exercice de la maternité spirituelle de nombreuses femmes, consacrées et laïques, qui nourrissent dans les âmes la pensée pour Dieu, qui renforcent la foi des personnes et qui orientent la vie chrétienne vers des sommets toujours plus élevés. «Je vous dis et je vous appelle mon fils — écrit Catherine en s’adressant à l’un de ses fils spirituels Giovanni Sabbatini —, dans la mesure où je vous mets au monde par des prières incessantes et mon désir auprès de Dieu, comme une mère met son fils au monde» (Recueil de lettres, Lettre n. 141 : À dom Giovanni de’ Sabbatini). Elle avait l’habitude de s’adresser au frère dominicain Bartolomeo de Dominici par ces mots: «Bien-aimé et très cher frère et fils dans le doux Christ Jésus».

 

Un autre trait de la spiritualité de Catherine est lié au don des larmes. Celles-ci expriment une extrême et profonde sensibilité, la capacité à s’émouvoir et à éprouver de la tendresse. De nombreux saints ont eu le don des larmes, renouvelant l’émotion de Jésus lui-même, qui n’a pas retenu et caché ses pleurs devant le sépulcre de son ami Lazare et la douleur de Marie et de Marthe, et à la vue de Jérusalem, au cours de ses derniers jours terrestres. Selon Catherine, les larmes des saints se mélangent au Sang du Christ, dont elle a parlé avec un ton vibrant et des images symboliques très efficaces : «Rappelez-vous du Christ crucifié, Dieu et homme (...) Donnez-vous pour objet le Christ crucifié, cachez-vous dans les plaies du Christ crucifié, noyez-vous dans le sang du Christ crucifié» (Recueil de lettres, Lettre n. 21 ; À une personne que l’on ne nomme pas).


Nous pouvons ici comprendre pourquoi Catherine, bien que consciente des fautes humaines des prêtres, ait toujours éprouvé un très grand respect pour eux: ces derniers dispensent, à travers les sacrements et la Parole, la force salvifique du Sang du Christ. La sainte de Sienne a toujours invité les saints ministres, et également le Pape, qu’elle appelait «doux Christ de la terre», à être fidèles à leurs responsabilités, toujours et seulement animée par son amour profond et constant pour l’Église. Avant de mourir, elle dit : «Alors que je quitte mon corps, moi en vérité j’ai consommé et donné ma vie dans l’Église et pour la Sainte Église, ce qui m’est une grâce très particulière» (Raymond de Capoue, Sainte Catherine de Sienne, Legenda maior, n. 363).

 

Les trois étapes de chaque voie de sanctification


Nous apprenons donc de sainte Catherine la science la plus sublime : connaître et aimer Jésus Christ et son Église. Dans le Dialogue de la Divine Providence celle-ci, à travers une image singulière, décrit le Christ comme un pont lancé entre le ciel et la terre. Celui-ci est formé de trois marches constituées par les pieds, par le côté et par la bouche de Jésus. En s’élevant grâce à ces marches, l’âme passe à travers les trois étapes de chaque voie de sanctification : le détachement du péché, la pratique de la vertu et de l’amour, l’union douce et affectueuse avec Dieu.

 

Chers frères et sœurs, apprenons de sainte Catherine à aimer avec courage, de manière intense et sincère, le Christ et l’Église. Faisons donc nôtres les paroles de sainte Catherine que nous lisons dans le Dialogue de la Divine Providence, en conclusion du chapitre qui parle du Christ-pont : «Par miséricorde, tu nous as lavés dans le Sang, par miséricorde, tu voulus converser avec les créatures. Ô fou d’amour ! Il ne t’a pas suffi de t’incarner, mais tu voulus aussi mourir! (...) Ô miséricorde ! Mon cœur étouffe en pensant à toi : car où que je me tourne, je ne trouve que miséricorde» (chap. 30). Merci.

* * *

Chers amis, puisse sainte Catherine de Sienne nous apprendre ainsi la science la plus sublime : aimer avec courage intensément et sincèrement Jésus-Christ et aimer l’É glise ! Je salue cordialement les pèlerins francophones : bon séjour à tous !

 

Vatican.png  LIRE ICI  Les saints parlent aux prêtres

                                          Audience générale de Paul VI, 30 avril 1969

                                          Proclamation des Co-Patronnes de l'Europe par Jean-Paul II, 1er octobre 1999.

Catherine de Sienne fait partie des écrivains ecclésiastiques cités plusieurs fois dans le corpus du Catéchisme de l'Église catholique (p. 632). (1937, 356, 313)

 

Addendum du 11 juillet

Nicolas Cuche, l'auteur de la série Inquisitio diffusée sur France 2, fait amende honorable par deux fois dans l'émission La Voix est libre. Il est profondément désolé d'avoir choqué une partie des catholiques concernant la figure de Catherine de Sienne. Il veut bien reconnaître que  "Catherine de Sienne n'est absolument pas le personnage décrit dans cette histoire". Il sentait bien qu'il fallait changer ce nom. Il ne l'a pas fait et le regrette. Nous le remercions de l'avoir dit publiquement.

 

Photos : H.B.

Francesco Messina (1900-1995), sainte Catherine de Sienne, Château Saint-Ange, Rome.

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Published by Hélène BODENEZ - dans CINÉMA - MEDIAS - THÉÂTRE - MUSIQUE - PHOTOS
8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 13:01

   De sa résidence d’été à Castelgandolfo, le pape a conduit la prière de l'Angelus et a souhaité à tous un moment de repos, tant physique que spirituel. S’adressant aux pays francophones, Benoît XVI a fait sonner par deux fois en français le mot dimanche.

 

Ne mettez pas Dieu en vacances


« En cette période estivale, ne mettez pas Dieu en vacances, pensez à prier et à aller à la messe le dimanche. Que la Vierge Marie, modèle du cœur, qui écoute, nous accompagne sur une route humaine. Bon dimanche, bonne semaine à tous ! (Curseur à 10'47)


 

 

Oui au repos dominical ! Lp

Retrouvez tout le dossier "Oui au repos dominical !"  ici  ou  ici

Retrouvez l'argumentaire et la liste des notes ici


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Published by Hélène BODENEZ - dans OUI AU REPOS DOMINICAL !

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Hélène Bodenez
"Travail le dimanche : la loi Macron, une loi carnaval"

 

 

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"Ouvertures dominicales : ce que va changer la loi Macron"
"Travailler le dimanche : une trahison de la gauche"

 

 

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Partages de mon blog au 1er/02/2015

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Contact H.B.


Article 18 de la Déclaration des Droits de l'Homme

"Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites."

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Audio

 

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"La Voix est libre", émission du 8 novembre 2010 animée par Anne Gavini. "Comment redonner sa place au dimanche". Débat avec Monseigneur Lagleize, évêque de Valence. Hélène Bodenez, professeur à Saint-Louis de Gonzague-Franklin, Monseigneur Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France. Par téléphone : Père Jacques Vignancour, curé de Saint Austremoine, à Issoires (Puy de Dome)

 


 

 

 

"Aujourd'hui l'Eglise", émission du 19 novembre 2008, animée par Elodie Chapelle. "Travail le dimanche : l'Eglise a son mot à dire" Débat  avec François Asselin et Hélène Bodenez.

 

 

 

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L'Association pour la Fondation de Service politique réunit des hommes et des femmes engagés dans la vie politique, économique et sociale. Elle est ouverte à tous ceux qui souhaitent participer à ses activités : colloques, conférences, universités, soirées-rencontres, campagnes de sensibilisation. De très nombreuses personnalités ont participé à ses travaux: chefs d'entreprise, cardinaux, universitaires, hommes politiques, journalistes.

14 juin 2011

The European Sunday Alliance is a network of national Sunday Alliances, trade unions, civil society organizations and religious communities committed to raise awareness of the unique value of synchronised free time for our European societies. Sunday and, more general, decent working hours, are the focus of our campaigns. In our Founding Statement, we draw attention to aspects of life/work-balance and social cohesion that depend on a vast majority of people to have their lawful free time at the same time.


Lancement de l'European Sunday Alliance, le 20 juin 2011 dont sont membres, entre autres, l'AFSP, la CFTC, le CAD.


 

CCF

Le centre culturel Franklin est inspiré par la tradition jésuite et permet de créer une synergie entre la formation intellectuelle, humaine et spirituelle dispensée aux élèves à Saint-Louis de Gonzague (Paris) et une certaine forme de formation continue destinée aux adultes de la communauté éducative. Ce que de manière traditionnelle, on appelait autrefois dans les collèges de la Compagnie : « école des parents », si non « école des adultes ». Le Centre culturel Franklin est ainsi un lieu de rencontres avec des personnalités uniques, un lieu de réflexion, un lieu d'échange et de débats.

Publications

 

51 Revue Rapport 03  Sexe-du-genre-Lp-55.jpg  Van-Thuan-revue-_-en-espagnol.png

 

- « Devoir des parents, bien de l'enfant », Francis Mouhot, Éduquer, est-ce encore possible ?, Les Idées, Revue Liberté politique, n° 60, (juin-juillet 2013), p. 157-158.

« Le Jésus de l’Histoire », À propos de Jean-Christian Petitfils, Jésus, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°56, Privat (mars 2012), p. 195-201.

- « La bataille du dimanche continue », Revue Liberté politique, IIIe Rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, n° 55  (décembre 2011), p. 115-119.

- « Lumière du pape », À propos de Lumière du monde, Questions disputées, Revue Liberté politique, n° 52, Privat (mars 2011), p. 155-161.

- « Le cas de l'année : la bataille du dimanche en France et en Europe  », Revue Liberté politique, IIe Rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, n° 50 (septembre 2010), p. 75-84.

- « La Battaglia sulla domenica in Francia », Rapporti dal Mondo, Osservatorio internazionale cardinale Van Thuan sulla dottrina sociale della chiesa, Bollettino di Dottrina sociale della Chiesa , (Anno VI 2010, numero 3, luglio-settembr), p. 87.  

  - « Le dimanche, un droit historique », À propos de Daniel Perron, Histoire du repos dominical, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°50, Privat (septembre 2010), p. 185-190.

 - « Une truculente défense du pape », À propos de Gaspard-Marie Janvier, Minutes pontificales sur le préservatif, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 49, Privat (juin 2010), p. 161-164.

- « Le dimanche, jour cardinal », Communication à la table ronde du 6 octobre 2009 "Vivement dimanche !" au Centre culturel de Franklin, Revue Liberté politique, n°. 47, Privat (décembre 2009), p. 23-31.

- « Voyage au cœur de la psychothérapie », À propos de Francis Mouhot, Le Moi et l’esprit, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 46, Privat (septembre 2009), p. 143-152.

- « Pourquoi le dimanche ? », Dossier "A Dieu, le dimanche ! Appel à la résistance des chrétiens", Revue Liberté politique, n°. 44, Privat (mars 2009), p. 107-116.

- « Benoît XVI le bâtisseur », À propos de George Weigel, Le Choix de la vérité, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 43, Privat (décembre 2008), p. 181-185.

- « Lâcher prise ou abandon spirituel », À propos de Robert Scholtus, Faut-il lâcher prise : splendeurs et misères de l’abandon spirituel, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 42, Privat, (septembre 2008), p. 167-174.

- « Retrouver les chemins de l’être », Dossier Fides et Ratio 2008-1998, Revue Liberté politique, n°. 42, Privat (septembre 2008), p. 153-163.

- « Les métamorphoses de Jésus ou la tentation de l’expérience directe », À propos de Frédéric Lenoir, Le Christ philosophe, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 41, Privat( juin 2008), p. 235-244.

- « Et le blog devint fléau », Éducation : questions qui fâchent, Revue Liberté politique, n°. 40, Privat (mars 2008), p. 147-157.

- « Conversion ou initiation : le presque de la foi », À propos de Jean-Claude Guillebaud, Comment je suis redevenu chrétien, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 38, Privat (septembre 2007), p. 125-131.

- « Relire La Pensée captive », À propos de Cesław Miłosz, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 32, Privat, (janvier-février 2006) p.129-141.

À lire absolument !

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Daniel Perron, Histoire du repos dominical (L'Harmattan, 2010).

 

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Gaspard-Marie Janvier, Le Dernier dimanche (Mille-et-une-nuits, 2009, Prix Mottard 2009). 

 

Froger2

Jean-François Froger, Le Maître du Shabbat (Editions Grégoriennes, 2009)

 

Gourrier2.png

Patrick Gourrier, Le dimanche, c'est sacré ! (Letheillieux, 2009)

 

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Michel Fauquier, Lettre ouverte du dernier des Français au premier des Français, (Tempora, 2009)

 

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Carte trvail dominical 
Dimanche

Fonctions sociales d'un jour à part

Noyau d'un ordre social historique

Vidéos créées pour ce blog.

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Dimanche

 

 

 

À Dieu, le dimanche !

H. Bodenez

 

A Dieu le dimanche !

Mis en danger par la proposition de loi Mallié, le dimanche est moribond en France. Ce livre voudrait lancer un appel à la résistance des chrétiens. L'argument religieux n'étant pas le plus développé dans un débat essentiellement politique et social, Hélène Bodenez voudrait que ne soit pas minimisé le regard de foi de la vision théologique et de la vision mystique. Admettons-le : le dimanche s'est vidé depuis longtemps de son sens originel. Pourtant, si le culte du dimanche suppose bien la foi intérieure des chrétiens, il n'en est pas moins un rituel extérieur et collectif. En en retrouvant la voie, les chrétiens pourraient participer à la mission de la France dans l'Église.   Acheter à La Procure

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Joseph Thouvenel a lu  À Dieu, le dimanche ! Ed. grégoriennes) Chronique Economie et société sur Radio Notre-Dame, 12 décembre 2010.

 

 

Faut-il faciliter le travail le dimanche ?

 

KTO

    

Pourquoi le dimanche est-il un jour chômé ?

 

 

 

L'écho des dimanches

Duo Zucchero - Fiori, paroles françaises de J.-J. Goldman, (Chocabeck, 2010).

"Dans mon village, j'ai vu le temps se poser..."