Le blog d'Hélène Bodenez 

 

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25 mars 2004 4 25 /03 /mars /2004 00:00

 

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Décryptage | Hélène Bodenez

La Passion du Christ de Mel Gibson arrive sur les écrans en France le 31 mars. Le film sortira simultanément dans 520 à 530 salles, a précisé Quinta Communications, la société de production de Tarak Ben Ammar, chargée de la distribution en France. Des représentants de l'Eglise catholique et de la Fédération protestante ont déjà découvert La Passion lors de projections organisées spécialement à leur intention, "selon les recommandations de Mel Gibson", a indiqué Michel Pascal, porte-parole de Quinta Communications. Le cardinal Lustiger n'a pas souhaité pour l'instant s'exprimer sur le film lui-même. Lors d'une émission spéciale diffusée mercredi 24 sur la chaîne catholique KTO, il s'est contenté de souligner les limites de la représentation cinématographique de la Passion, comparée au sens de la liturgie chrétienne. Selon l'AFP, la conférence épiscopale ne devrait pas avoir de position officielle. Dans l'hebdomadaire La Vie, le jésuite Paul Valadier s'est dit "atterré" par un film "obscène" (sic), "profondément antihumain et antichrétien". Le pasteur protestant Paulette Marquet a déclaré en revanche à l'AFP que "par rapport à d'autres films sur Jésus, celui-ci n'est pas indigne". Nous publions le témoignage et l'analyse d'un professeur de lettres, qui a vu le film au Québec, le 25 février dernier.

 

JE L'ATTENDAIS CE FILM. Deux séances uniquement à Saint-Jérôme en ce mercredi des Cendres : la première a fait salle comble à 18h45, des gens ont été refusés. La seconde, dont nous étions, sans être remplie comptait un nombre important de spectateurs pour un horaire tardif. Bon début, c'est certain. La facture américaine avec ses ficelles efficaces s'affiche d'emblée, mais pourquoi pas. Mel Gibson, le héros planétaire de l'Arme fatale, s'adresse avec la Passion du Christ à une jeune génération visuelle avide de sensations fortes, éprise d'occultisme, à qui la vision d'une mort en direct parlera peut-être.

 

J'ai eu un peu de mal à entrer dans le film : d'abord le gros plan sur la pleine lune, déchiré par un cri strident et qui a l'air de nous introduire dans un film d'horreur fantastique plutôt qu'à Gethsémani ; ensuite la figure du tentateur et du serpent, symboles trop visualisés d'un assaut intérieur. En fait, tout ce qui aura trait à cette figure glauque de l'ange tentateur et qui revient plusieurs autres fois, avec Judas, puis lors de la flagellation, une fois encore lors du portement de croix m'a mise mal à l'aise. Après ce début un peu difficile, je suis bien restée dans le film. Ce que je comprends, et le réalisateur en fait un soubassement essentiel par delà les maladresses de représentation, c'est que Satan n'a pas désarmé une seule minute lors de la Passion et qu'il tentait Jésus au cœur même de son obéissance au Père.

 

Stabat Mater

 

Parallèle à cette figure du démon, la mère de Jésus tout le temps présente. Quel passage fort, ce travelling lors de la flagellation, du Chemin de croix, où l'on voit la figure tentatrice ne pas quitter le Christ dans la foule, et parallèlement, la Vierge Marie, comme en réponse, ne pas quitter non plus le Christ, son fils. De fait, Mel Gibson inscrit ces douze dernières heures de la vie de Jésus dans l'heure des ténèbres, celle de la lutte de Satan contre le Fils de l'homme. D'où la violence extrême, celle des autorités juives, des soldats bourreaux abrutis de bêtise, de vin et de cruauté. D'où le recueillement extrême de Marie, Marie-Madeleine et l'ahurissement de Jean. Après l'arrestation au Jardin des Oliviers le disciple bien-aimé va prévenir et chercher Marie, et de la nuit au cachot après la condamnation, à la flagellation horrible, enfin à la Croix, la mère de Jésus était là, cherche son fils et le trouve toujours. C'est la grande originalité du film et sa force, que cette Marie-là et dont la critique ignorante ne peut donc pas parler. Avec Marie-Madeleine, la Vierge recueille, éponge avec un linge immaculé le sang de la flagellation. Dans sa rencontre avec son fils lorsqu'il tombe pour la troisième fois, elle écoute ses paroles dites du plus profond de la souffrance : " Voilà que je rends toute chose nouvelle. " Où que soit son fils, Marie est là : le passage le plus juste et le plus poignant est lorsque Jésus cloué à la Croix par terre, va être élevé de terre ; la caméra suit de même Marie qui affaissée d'abord au même niveau que son fils s'élève en même temps que lui pour finir debout au pied de la Croix dans une attitude infiniment digne. La Vierge des douleurs, Piéta simple, est représentée avec force et concourt à nous montrer le mystère de compassion et de médiation auquel elle est associée.

 

J'ai vu un Christ aux outrages

 

J'ai vu un Christ aux outrages, loin de toute mièvrerie sulpicienne, c'est certain ! L'horreur est de toutes les images, sans complaisance ; les détails hyperréalistes ne nous sont pas épargnés. Les supplices durent, les techniques de gros plans et les ralentis dramatisent à l'excès, soutenus par une musique obsédante : les clous s'enfonçant dans la chair de Jésus, le sang coulant, le fouet s'accrochant dans la chair, la flagellation des deux côtés du corps, la croix retournée, l'étirement de la Droite du Christ, symbole de la Miséricorde, et bien d'autres éléments de souffrance extrême, sont volontairement surlignés et l'objet d'images très travaillées. À l'évidence, le réalisateur cherche une vérité qui secoue la torpeur des chrétiens d'abord, de tous les hommes ensuite, une vérité qui provoque un électrochoc. Film américain du XXIe siècle ! Les moments de violence totale sont balancés par des flashs-back, sans doute trop rapides, extraits de la vie publique, des moments forts, empreints de douceur évangélique : enseignement aux disciples bien sûr, avec notamment le passage essentiel de l'amour des ennemis, mais aussi l'épisode de la femme adultère, les Rameaux, l'annonce du reniement de Pierre, le lavement des pieds, la Cène.

 

Je me demande qui peut comprendre ces passages très allusifs, s'ils s'adressent à une génération ignorant tout des Évangiles. Gageons qu'elle voudra ouvrir ensuite le Livre saint pour comprendre par exemple à quoi renvoie la vision en flash back de Marie-Madeleine épongeant le sang de la flagellation ; retour sur la prostituée pardonnée voyant les pierres ramassées tomber, inutiles, pour la lapider, elle, la femme surprise en flagrant délit d'adultère. La scène, là aussi, est rapide, parcellaire, donne à voir ce qu'a vu, Marie-Madeleine au niveau du sol, en rétréci, puisqu'elle était aux pieds de Jésus.

 

L'adaptation est toujours en deçà de l'œuvre

 

Les moments que je trouve parmi les plus réussis, révélateurs d'une vraie finesse de fond, c'est, entre autres, le reniement de Pierre. Pris dans une foule qui le harcèle et le violente, on le voit basculer de sa fidélité velléitaire à une peur qui grandit jusqu'aux trois " non ", jusqu'au regard échangé avec son Seigneur, jusqu'à ses larmes et sa fuite. L'épisode est rapide, dense, tellement vraisemblable. Très attachante la scène de Simon de Cyrène où ce grand gaillard désigné accepte, d'abord malgré lui, d'aider Jésus dans son calvaire, en affirmant : " Qu'on sache que je suis innocent de tout crime et que je porte la croix d'un condamné. " Magnifique figure, Simon termine le long parcours et quitte le Christ en pleurant comprenant qui est l'innocent. Très juste aussi, la mort de Jésus sur la croix traitée avec un certain art : le chant d'Isaïe est en acte et le regard du réalisateur, offre au spectateur le visage de Jésus, sous plusieurs angles, jamais repoussant, le visage de Jésus à aimer. Les striures de sang, les tuméfactions, tout concourt à l'amour de la croix que lui-même, Jésus, n'a cessé d'avoir dès le début de son portement. Discutable, voire grotesque à ce moment précis pour un esprit français, la larme qui tombe du ciel, de cet œil d'un Père qui se taisait jusque-là, larme par laquelle soudain remonte, effets spéciaux aidant, la figure du démon terrassé et qui rugit vaincu par le sacrifice ultime. J'ai aimé les langues choisies : l'araméen et le latin. Cela donne une beauté, une profondeur au film un beau contrepoint aux effets spéciaux souvent appuyés.

 

Deux déceptions : premièrement, la fin, où au sépulcre le spectateur assiste au suaire s'affaissant, se vidant du corps déposé. À côté du linge, le Christ de profil est assis, se lève, et l'on voit en dernière image sa main avec la marque du clou. Comme pour le spectacle de Robert Hossein, Jésus, La Résurrection, la victoire sur la mort paraît très ordinaire et banale. J'attendais une lumière, une transfiguration qui dans les deux cas n'est pas là. Là, étrangement, pas d'effets spéciaux. Deuxièmement, la figure de saint Jean, qui là comme dans d'autres œuvres artistiques paraît un peu dépassé, lui pourtant que les Écritures ont donné comme le bien-aimé et qu'on imagine autrement qu'à la traîne. Ce qui est certain, c'est que la vision théologique de Mel Gibson est juste, ni intégriste, ni antisémite. Il représente avec une culture qui est la sienne, celle de l'époque moderne dans laquelle il vit, la foi de l'Église ; sa vision insiste sur le Salut par la Croix. L'Incarnation, faudrait-il le rappeler, n'a de sens qu'en lien avec la Rédemption et la Résurrection. Il est certain que la place des enseignements du Christ, réduite à la portion congrue dans le film, n'aide pas à donner sens à tant de cruauté déchaînée sur le Juste, l'Oint du Seigneur. Le chrétien averti saura sans doute interpréter grâce aux retours en arrière, mais les autres, sauront-ils y voir autre chose qu'une violence gratuite ?

 

Je reste confiante cependant, sûre que l'Esprit-Saint envoyé aux quatre coins du monde par ce formidable media agira au-delà des limites des images, au-delà des limites inhérentes à toute adaptation d'œuvre littéraire au cinéma ; l'adaptation est toujours en deçà de l'œuvre : a fortiori celle de la Bible et de son mystère insondable. Je garde en mémoire cette discussion avec un ami juif qui, après un premier temps de discussion vive, et après une écoute vraie où je mettais en avant la culpabilité de chacun d'entre nous, le Salut du Christ voulu pour tous, a conclu en disant : " J'irai voir ce film par amitié pour vous et je vous promets que si l'on a fait du tort injustement à cet homme, je le reconnaîtrai. " J'ai aimé ce " on " qui, ce soir-là, commençait enfin à nous unir.

À Saint-Jérôme, Québec, Canada, le 25 février 2004.

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Published by Hélène BODENEZ - dans CINÉMA - MEDIAS - THÉÂTRE - MUSIQUE - PHOTOS

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"Aujourd'hui l'Eglise", émission du 19 novembre 2008, animée par Elodie Chapelle. "Travail le dimanche : l'Eglise a son mot à dire" Débat  avec François Asselin et Hélène Bodenez.

 

 

 

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L'Association pour la Fondation de Service politique réunit des hommes et des femmes engagés dans la vie politique, économique et sociale. Elle est ouverte à tous ceux qui souhaitent participer à ses activités : colloques, conférences, universités, soirées-rencontres, campagnes de sensibilisation. De très nombreuses personnalités ont participé à ses travaux: chefs d'entreprise, cardinaux, universitaires, hommes politiques, journalistes.

14 juin 2011

The European Sunday Alliance is a network of national Sunday Alliances, trade unions, civil society organizations and religious communities committed to raise awareness of the unique value of synchronised free time for our European societies. Sunday and, more general, decent working hours, are the focus of our campaigns. In our Founding Statement, we draw attention to aspects of life/work-balance and social cohesion that depend on a vast majority of people to have their lawful free time at the same time.


Lancement de l'European Sunday Alliance, le 20 juin 2011 dont sont membres, entre autres, l'AFSP, la CFTC, le CAD.


 

CCF

Le centre culturel Franklin est inspiré par la tradition jésuite et permet de créer une synergie entre la formation intellectuelle, humaine et spirituelle dispensée aux élèves à Saint-Louis de Gonzague (Paris) et une certaine forme de formation continue destinée aux adultes de la communauté éducative. Ce que de manière traditionnelle, on appelait autrefois dans les collèges de la Compagnie : « école des parents », si non « école des adultes ». Le Centre culturel Franklin est ainsi un lieu de rencontres avec des personnalités uniques, un lieu de réflexion, un lieu d'échange et de débats.

Publications

 

51 Revue Rapport 03  Sexe-du-genre-Lp-55.jpg  Van-Thuan-revue-_-en-espagnol.png

 

- « Devoir des parents, bien de l'enfant », Francis Mouhot, Éduquer, est-ce encore possible ?, Les Idées, Revue Liberté politique, n° 60, (juin-juillet 2013), p. 157-158.

« Le Jésus de l’Histoire », À propos de Jean-Christian Petitfils, Jésus, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°56, Privat (mars 2012), p. 195-201.

- « La bataille du dimanche continue », Revue Liberté politique, IIIe Rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, n° 55  (décembre 2011), p. 115-119.

- « Lumière du pape », À propos de Lumière du monde, Questions disputées, Revue Liberté politique, n° 52, Privat (mars 2011), p. 155-161.

- « Le cas de l'année : la bataille du dimanche en France et en Europe  », Revue Liberté politique, IIe Rapport sur la doctrine sociale de l’Église dans le monde, n° 50 (septembre 2010), p. 75-84.

- « La Battaglia sulla domenica in Francia », Rapporti dal Mondo, Osservatorio internazionale cardinale Van Thuan sulla dottrina sociale della chiesa, Bollettino di Dottrina sociale della Chiesa , (Anno VI 2010, numero 3, luglio-settembr), p. 87.  

  - « Le dimanche, un droit historique », À propos de Daniel Perron, Histoire du repos dominical, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°50, Privat (septembre 2010), p. 185-190.

 - « Une truculente défense du pape », À propos de Gaspard-Marie Janvier, Minutes pontificales sur le préservatif, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 49, Privat (juin 2010), p. 161-164.

- « Le dimanche, jour cardinal », Communication à la table ronde du 6 octobre 2009 "Vivement dimanche !" au Centre culturel de Franklin, Revue Liberté politique, n°. 47, Privat (décembre 2009), p. 23-31.

- « Voyage au cœur de la psychothérapie », À propos de Francis Mouhot, Le Moi et l’esprit, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 46, Privat (septembre 2009), p. 143-152.

- « Pourquoi le dimanche ? », Dossier "A Dieu, le dimanche ! Appel à la résistance des chrétiens", Revue Liberté politique, n°. 44, Privat (mars 2009), p. 107-116.

- « Benoît XVI le bâtisseur », À propos de George Weigel, Le Choix de la vérité, Questions disputées, Revue Liberté politique, n. 43, Privat (décembre 2008), p. 181-185.

- « Lâcher prise ou abandon spirituel », À propos de Robert Scholtus, Faut-il lâcher prise : splendeurs et misères de l’abandon spirituel, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 42, Privat, (septembre 2008), p. 167-174.

- « Retrouver les chemins de l’être », Dossier Fides et Ratio 2008-1998, Revue Liberté politique, n°. 42, Privat (septembre 2008), p. 153-163.

- « Les métamorphoses de Jésus ou la tentation de l’expérience directe », À propos de Frédéric Lenoir, Le Christ philosophe, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 41, Privat( juin 2008), p. 235-244.

- « Et le blog devint fléau », Éducation : questions qui fâchent, Revue Liberté politique, n°. 40, Privat (mars 2008), p. 147-157.

- « Conversion ou initiation : le presque de la foi », À propos de Jean-Claude Guillebaud, Comment je suis redevenu chrétien, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 38, Privat (septembre 2007), p. 125-131.

- « Relire La Pensée captive », À propos de Cesław Miłosz, Questions disputées, Revue Liberté politique, n°. 32, Privat, (janvier-février 2006) p.129-141.

À lire absolument !

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Daniel Perron, Histoire du repos dominical (L'Harmattan, 2010).

 

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Gaspard-Marie Janvier, Le Dernier dimanche (Mille-et-une-nuits, 2009, Prix Mottard 2009). 

 

Froger2

Jean-François Froger, Le Maître du Shabbat (Editions Grégoriennes, 2009)

 

Gourrier2.png

Patrick Gourrier, Le dimanche, c'est sacré ! (Letheillieux, 2009)

 

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Michel Fauquier, Lettre ouverte du dernier des Français au premier des Français, (Tempora, 2009)

 

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À Dieu, le dimanche !

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A Dieu le dimanche !

Mis en danger par la proposition de loi Mallié, le dimanche est moribond en France. Ce livre voudrait lancer un appel à la résistance des chrétiens. L'argument religieux n'étant pas le plus développé dans un débat essentiellement politique et social, Hélène Bodenez voudrait que ne soit pas minimisé le regard de foi de la vision théologique et de la vision mystique. Admettons-le : le dimanche s'est vidé depuis longtemps de son sens originel. Pourtant, si le culte du dimanche suppose bien la foi intérieure des chrétiens, il n'en est pas moins un rituel extérieur et collectif. En en retrouvant la voie, les chrétiens pourraient participer à la mission de la France dans l'Église.   Acheter à La Procure

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Joseph Thouvenel a lu  À Dieu, le dimanche ! Ed. grégoriennes) Chronique Economie et société sur Radio Notre-Dame, 12 décembre 2010.

 

 

Faut-il faciliter le travail le dimanche ?

 

KTO

    

Pourquoi le dimanche est-il un jour chômé ?

 

 

 

L'écho des dimanches

Duo Zucchero - Fiori, paroles françaises de J.-J. Goldman, (Chocabeck, 2010).

"Dans mon village, j'ai vu le temps se poser..."